Se (& les) couvrir en hiver!

Je lisais ce matin dans une revue mutualiste, que la meilleure manière de se prémunir des rigueurs de l'hiver est d'opter pour les vêtements chauds et ventilés en couches successives, ce qu'on appelle la technique des pelures. 

Miscanthus sinensis

Ces petits conseils... oh combien connus!... m'ont sans doute inspirés pour apporter la litière/couverture des bacs potagers fournisseurs des légumes pour les "Incroyables comestibles forestois".

Il était d'ailleurs plus que temps de supprimer les végétaux/gourmands (style tomates, piments et aubergines, tous des solanacées comme les patates) et de remuer/engraisser tout ça!
NB: Les racines des plantes qui se trouvaient dans les carrés/potagers ont été laissées dans le sol car elles regorgent d'éléments nourrissants réutilisables par les futurs plants.

J'ai donc opter pour l'organisation suivante:

- retirer la couverture de paille (ici du miscanthus sinensis) que j'ai réservé sur une bâche.

- apporter à chaque carré (125 x 125cm x 25ht) 2 fois 15 litres de compost bien mûr que j'ai pris l'habitude de ne pas tamiser car l'hiver réduit beaucoup les particules grossières.

Après avoir remué la surface de terre à la bêche à dents (sorte de fourche à dents courtes et solides de la taille d'une bêche) j'ai recouvert (en couche de 8cm.) de l'apport suivant: 
- bois raméal fragmenté (BRF) de polygonium (celui du fond du jardin sur le support d'un arbre et qui occupe en fin de saison un taillis de + de 5 M²) découpé au sécateur en rameau d'approximativement 10/15cm de long.

- recouvrir ensuite avec la paille de miscanthus réservé... complétée éventuellement de nouvelle paille aux choix, mais biologique et sans graines!

Enfin, les végétaux ôtés ont été disposés sur cette litière multi-couches pour éviter que le vent ne balaye cette couverture. 

Pour ça aussi des grosses branches de bois ont été posées par dessus en "couvre lit".

Voilà, à présent les vers, les bactéries (bénéfiques) les champignons (mycélium) et tous ces insectes auxiliaires vont nourrir la terre pour la transformer en véritable "couscous" pour les plantules potagères à venir!


...Mais il est tard Monsieur, il faut que je rentre chez moi! (J. Brel)

Quand voici venu la fin de l'été...

Vous l'aurez constaté, les jours ont considérablement raccourcit...surtout depuis que une heure nous a été volée comme chaque année. 

C'est aussi la cause de cette prise de vue tardivement sombre du bac potager des "Incroyables comestibles Forestois"  qui s'est faite entre chien et loup... ou disons plutôt juste avant le passage du renard qui n'attendait que ça pour se gaver du contenu des "beaux sacs en plastic blanc" non triés.

En fait de nourriture mon ami goupil n'a plus grand chose à se mettre sous la dent car le carré-potager est entré en dormance hivernale avec quelques plantes en 'engrais vert' comme de la vesce combinée avec du seigle, une couverture végétale de plantules de radis, de capucines, les géraniums de jardin, du céleri, des fraisiers en feuilles colorées et mariés avec des caïeux d'ails prometteurs, tout comme aussi les rosettes de Knautie qui nous promettent déjà le printemps à venir!

Comme tout est paré, ce temps la va être mis à profit pour trier les graines récoltées tout au long de la belle saison et comme pour moi, c'est chose faite, je me suis attelé à la réalisation du gîte/abri de mon futur poulailler.

23 euro au "Petits riens" pour un vieux meuble TV en bois de chêne massif à 85% et quelques bricolages plus loin, voici le futur logis de mes poulettes où, je le crois, je l'espère... elles me pondront -au moins- des "Fabergé" dans ce palais... ou à défaut des poupées russes. 




L'installation est digne des plus belles courtisanes car j'y installe aussi "babette" la boite à musique de mes belles pondeuses
caquetantes!

C'est sur une rampe céleste qu'elles rejoindront le soir venu ce petit coin douillet si le renard de Perrette ne vient pas trop rôder près de la fontaine que je ne manquerai pas d'y installer!





  Mais, adieu veau, vache, cochon, couvée car je m'en vais de ce pas rêver à mes "Châteaux en Espagne"!...

 
 
     En attendant le printemps... 
              Bonnes fêtes de fin d'année!

Cette année, le mildiou a délaissé mon jardin... ouf!

Cette année, le mildiou a délaissé mon jardin potager, ouf!

Et,... j'ai de la chance puisque dans d'autres espaces
potagers, il n'en a pas été de même! 
Je connais des endroits - dont le Carré Tillens (ci-contre) à Forest/Uccle, (un espace potager familial de l'IBGE) - où dans ma parcelle de 50M², cette maladie cryptogamique a fait des ravages. 
Des 20  parcelles de cet endroit citadin, toutes ont été attaquées par ce champignon destructeur de récoltes des tomates, pommes de terre et quasi toutes les solanacées et autres courges. 

Coktail de patates roses Franceline, noires Vitelotte,
blanches Nicolas + 1 carotte squatteuse! 

Pourtant, toutes les cultures de solanacées en plein champs ne sont pas atteintes et pour cause!
Hier en visitant un champs de pomme de terre exempt de mildiou, j'ai pu constater que le fermier avait abondamment pulvérisé son champ de produits phytosanitaires... une autre manière de se prémunir des champignons pathogènes, mais qu'en est'il des conséquences sur les consommateurs!?

En petites exploitations familiales, d'autres éléments bénéfiques pour se prémunir interviennent , en voici quelques-uns: 

Les tomates encore vertes dans les cadres en carré.

Contre le haut mur, en contre-palissé les tomates Black cherry.

- Couvrir les espaces potagers - destinés à recevoir les plantes potagères sujettes au mildiou - de paille de Miscanthus sinensis broyée (une haute graminée). Cette couverture préserve l'humidité de la terre tout en empêchant les éclaboussures d'eau sur les feuilles de tomates et autres solanacées 
- La présence ici d'un grand mur mitoyen qui emprisonne la chaleur et la restitue favorisant ainsi l'assèchement de l'excès d'humidité préjudiciable. 

- Le vent tourbillonnant qui se développe par la présence des hauts bâtiments voisins et favorise la bonne ventilation.
- Enfin (et surtout) les soins quotidiens apportés au potager en ôtant toutes présences suspectes et/ou étouffantes.

C'est donc avec plaisir que je ne peux résister au plaisir de partager (virtuellement) mes récoltes.. mais aussi physiquement au bac des "Incroyables comestibles" Forestois.

Les fruits potagers du jardin.

Ci-contre (gauche), des tomates cerises jaunes 'Oeuf de pigeon';
pourpres 'Black cherry', des cornichons moyens, et des pommes de terres noires 'Vitelotte'... un régal!
A droite, des courgettes vertes, des concombres doux des cornichons de Paris, des poivrons 'Quadratto d'asti' et des petites pommes de terre rose et ferme 'Franceline'. Humm!

Et voici enfin le bac des incroyables comestibles Forestois qui fait sont petit effet floral, avec les Knauties de Macédoine, les radis montés en graines, les salades à couper pourpres et vertes, ainsi que les céleris rave... sans doute à petite pomme vu la taille du potager en carré.

Vite avant les vacances d'été...quelques nouvelles potagères!

Vite avant les vacances d'été quelques nouvelles potagères et fruitières.

Pour celles et ceux qui aiment les fruits rouges cette année 2014 les a comblé précocement.

Ce sont tout d'abord les fraisiers qui ont été tellement prodigues que même en confiture les réserves de pots sont insuffisantes. Préparée avec du sucre de canne (Fairtrade, c'est mieux!) la masse confite frappée avant la "mise en pot" régale mes tartines matinales depuis près d'un mois. Mais encore, les groseilles rouges préparées en coulis ou sorbets, sont exceptionnelles. Quand aux cerises, elles avaient également plus de 15 jours d'avance, tout comme les groseilles blanches souvent rosées et savoureuses, les framboises rouges ou blanches (plutôt de la couleur du miel) et enfin, tout juste récoltées ce matin et à maturité, les groseilles à maquereaux et, en aurais-je le courage de faire des tartes fruitées? 

Sous l'impulsion d'une amie spécialiste en confitures, je vais d'ailleurs, tenter des nouvelles recettes  de groseilles à maquereau confites avec du gingembre. Expérience faite, ce n'est pas très réussit!
Pour celles et ceux qui partent en vacances "subito/presto" cette abondance ne trouvera d'autre hébergement que sous forme surgelée car cette manne prodigue demande du temps pour être préparée avec amour.

 

Et de l'amour, j'en ai consacré à un prunier que je ne savais comment traiter contre son envahisseur de prédilection, le carpocapse des prunus à fruits. C'est un papillon nocturne qui pond ces oeufs sur les fruits précoces que la larve va tout de suite pénétrer et gâcher irrémédiablement. N'utilisant pas de pesticides chimiques je pensais n'avoir comme solution que d'ensacher les fruits individuellement ce qui aurait-été fastidieux... même sur un sujet basse tige. J'ai donc opté pour l'élimination de tous les fruits qui présentaient une perforation, assurant du même coup une diminution de leur trop grand nombre.
Et, oh...surprise, je pense ainsi avoir supprimé le problème car ces mêmes larves lorsqu'elles auraient atteint la taille d'un vers auraient migré vers d'autres fruits sains compromettant ainsi la récolte qui est actuellement exempte de cette gale. Affaire à suivre donc!

 

Vous l'avez compris.. ce mois de juin a été exceptionnellement ensoleillé... à tel point que, même en arrosant abondamment, beaucoup de variétés légumières sont montées en fleurs/graines prématurément. Il m'était impossible de suivre ce rythme infernal de radis rouge rond, allongé et noir, tous "monté en graines" car décidément cette canicule prolongée ne leur convient guère!

Mais ne boudons pas notre plaisir car d'autres légumes vont sans doute prendre le relais et gorgé de soleil s'abreuver (aujourd'hui enfin) d'orages bienvenus.

Les légumes/fruits des bacs/cadres potagers installés dans le jardin semblent être à la fête dans leur enclos bien protégé, recouvert de paille et arrosé régulièrement avec l'eau du "puits  bénis" du jardin provenant des récoltes des toitures. Les engrais sont prodigués par deux types d'apports principaux, ceux du compost ménager ainsi que les différents purins (par ex.d'orties) réalisés sur place... rien ne se perd, tout se récupère donc!  Et tout cela semble bien fonctionner car les plants de tomates précédemment mentionnés portent déjà quelques belles  petites grappes prometteuses ainsi que les poivrons, piments et aubergines qui ne portent pas encore de fruits  mais qui sont de beaux plants  gage -espérons le- d'une belle fructification potagère.

Mais alors... me direz-vous, que devient le bac/potager  à front de rue des "Incroyables comestibles Forestois"? -...Il se porte comme il peut car il manque de participants motivés à le cultiver! J'en assure vaillamment l'entretien quasi quotidien car je ne pourrais abandonner ces bébés plantes, mais ils aimeraient un peu plus de "biodiversité" collaborative.

N'empêche, le panneau "Nourriture à partager" ne semble plus vraiment nécessaire car les riverains apprécient de récolter les salades 'mignonnes immatures' alternant avec les fleurs des radis et de la Knautie décorative.

Allez...à tous, bel été!

Pour une nouvelle année potagère en partage.

Les cultures des légumes sont enfin lancées et mises en bacs, cadres et autres planches potagères.

Bien sûr, comme chaque année les fraîches plantules ont eu à subir les assauts habituels les plus divers. Le vent, la pluie et les ravageurs ont instantanément agressé ces belles vertes et surtout croquantes à souhaits pour les gastéropodes en tous genres.
Naïvement, je croyais que cette année ces tourments me seraient épargnés...mais c'était sans compter sur ces aléas jardinier combattu par tous le potagistes avec plus ou moins de respect pour la nature contrainte de s'adapter, ou l'inverse!

 Fort de l'expérience de l'année passée, le bac potager installé à front de rue, du côté le moins ensoleillé, reçoit en culture ce qui s'y prête le mieux.
Ce sont donc des laitues batavia, et des "quatre-saisons", ainsi que de la chicorée frisée entourée de radis, avec aussi du céleri et des fraisiers alternés avec des pointes d'ail qui sont à présent compartimentés/plantés en attente de développements et partages.
Mais ce n'est pas juste cela qui, la saison venue, sera proposé à la gourmandises des passants bien inspirés. 

En intérieur d’îlot, dans le jardin, les légumes méditerranéens plus fragiles ont été installés avec des supports et protections multiples.
Pour les tomates, deux solutions distinctes ont été choisies!
Soit positionnées sous un auvent accolé au mur plein sud, ou en cadre potager avec structure de support qui serait couverte en cas de fortes pluies.
Les piments, poivrons et aubergines espèrent un été chaud et sec (ce qui est rarement le cas dans nos régions, surtout en juillet) et sinon, des cadres de fenêtres feront l'affaire.

Les cornichons et concombres, tressés dans un filet (récupéré des fêtes de fin d'année) n'ont qu'à bien s'y tenir.
Enfin, les courges (courgettes, potirons et autres) gorgées d'un compost bien frais feront sans doute le régal des limaces qui n'attendaient que cela!
Je l'avoue, je reste fidèle au recouvrement des terres par de la paille... histoire de préserver la terre du dessèchement... au risque d'y procurer le gîte malheureux des limaces et limaçons!
Contre ce dernier trouble, des multiples solutions existent pour s'en prémunir, mais je l'avoue, je continue d'expérimenter les coquilles d'oeufs, les granulés à base de sulfate de fer, ou la chasse au coup par coup pas toujours très efficace!

Impatience et sagesse...encore quelques jours!

Les saints de glaces (quasi) dépassés, ces plantules en attente vont enfin pouvoir prendre leurs quartiers bien mérités.                                
Cornichons, concombres et autres longs verts de Paris s'impatientent et fleurissent à l'envi au risque de gaspiller leurs fruits précoces déjà bien présents. 
Mais les abeilles sauvages du potager se feront sans doute un plaisir de les féconder pour prodiguer de gros fruits potagers savoureux.                                                                  





 Les tomates plantées voici quelques jours ont été copieusement arrosées en ce dimanche de "fête des Mères". Quelques unes n'ont d'ailleurs pas résisté aux assauts des vents violents qui semblent vouloir chasser définitivement les derniers frimas... ce qui ne saurait tarder! 

Je veux sortir... semble t'elle crier sur le pas de la porte! Je veux voir respirer, humer toutes ces senteurs estivales qui ne sauraient tarder!

 Pour nous les aubergines (plants de droite sur la photo ci-contre) et aussi pour les poivrons et piments doux (en "melting-pot", les plantules de gauches sur la photo ci-contre) il nous faut une température très élevée... au minimum 22 degrés le jour, et en plus nous n'aimons pas trop le vent et la pluie. Nous espérons donc que l'espace qui nous est réservé sera bien préparé à nous recevoir avec une structure de supports individuels et au-vent pour nous protéger des déluges qui nous nuisent!  Il paraît que tout est prêt et que nous sortons bientôt!?

Mais tant que je suis bien au chaud et au sec
je dois sans doute plaire à ces infâmes 
pucerons qui déjà se sont installés, mais trop nombreux heureusement. Mon gardien veille au grain en écrasant ces congénères souvent trop voraces!

http://www.jardinier-amateur.fr/reportages-jardin/les-saints-de-glace.html

Aubergines, concombres,courges, piments, poivrons et autres tomates!

 Ce printemps exceptionnellement précoce offre déjà des plantules de solanacées et de cucurbitacées fort bien développées en plus d'avoir quelques fois séjournées "nuitamment" dehors, ce qui est inhabituel et précoce en cette saison.

Dès lors ces cultures pourraient être mises en place plus rapidement... avec cependant la prudence de rigueur et en laissant passer ces "Saints de glaces" qui malgré nos "changements climatiques" seront sans doute encore au rendez-vous de la 1er quinzaine de mai.

Patience donc car c'est la tortue et sa lenteur qui doit nous guider!

Plantules de courges.

Comme vous le remarquez, je n'ai pas lésiné sur la quantité de plants transplantés en godets carrés de 9cm. La faute en incombe à la chance d'avoir réussit tous les semis des cagettes mises en place dès le début mars de cette année. 

Comment éliminer ou jeter ces belles dicotylédones fort bien pourvues de folioles vraies et croquantes à souhaits?!
Et puis, tous ces pots en plastics, conservés depuis tant d'années, ont enfin trouvé la mesure de leur usage renouvelé.

Tomates: San Marzano, Yellow Belgian
Tomates cerises: Jaunes "Coeur de Pigeon"
et Rouges foncées "Black Cherry".

Ce ne sont pas moins de 160 pots de plantules qui ont été faits et qui se portent à merveille gage  (peut-être) des beaux fruits potagers à venir!


Allez, je me lance dans leur énumération... tous biologiques et anciens comme il se doit et aux noms évocateurs de leurs origines et/ou caractéristiques:

Tomates oranges Zong shu Wuhao

 - Aubergine "Black Beauty";Concombre "Long vert d'Allan"; Cornichon "Petit vert de Paris"; Courge musquée "Butternut à Cannelures; Courgette "Black Beauty; Piments Lombardo; Poivron jaune "Quadratto d'Asti";  Potiron Padane sur côtelé; Potimarron, Potiron Japonais.

...sans oublier les tomates:

- Tomate jaune "Yellow Belgian"; Tomate  orange "Zong shu Wuhao";  T. rouge "San Marzano". ...les tomates cerises:
- Tomate jaune "Oeuf de pigeon"; T. rouge foncé "Black cherry".

Ici, les pousses de Haricots à rame
voisinent avec des Ajuges rampantes
des Saxifrages 'Urbinium' et des
Géraniums parfumés de jardin. 

Disons le... ces plants potagers  produits en quantités seront bien supérieurs à mes besoins, même si certains pourront être échangés avec les potagistes du Carré Tillens, ou ceux du nouveau Potager Neptune à Forest, ou même installés dans mon potager, ou encore plantés dans le bac potager des "Incroyables comestibles Forestois" en partage gratuit de légumes...

Mais, pour le surplus, ce sera sans doute l'occasion de troquer des plantes en pots contre ce que vous pourriez vouloir échanger/proposer... à suivre donc!

Ah... j'allais oublier de dire que quelques photos de  fruits potagers produits l'année dernière ont été précédemment postés sur ce blog. Les graines récoltées de ces fruits sont partiellement à la base des présentes plantules/potagères énumérées. 

Les autres semences proviennent principalement des producteurs  suivants:

- "Les jardins de Pomone". Blog.
- www.kokopelli-semences.fr.
- http://semaille.com>

Les premiers semis en cagettes.

Les jours rallongent et les envies de caresser la terre se font de plus en plus pressantes. 
Ça tombe bien, puisque José Veys de "Les jardins de Pomone" renseigne déjà les dates des premiers semis à effectuer. Voici cette liste préparée par José Veys:

Les Jardins de Pomone

Les légumes à semer à chaud + T°.

Fin janvier :
Aubergine (18-20 °C)
Piment et poivron (18-20 °C)

Mi-février :
Basilic (au moins 15 °C)
Tomate (18-20°)

Début mars :

Concombre et cornichon (au moins 15 °C)
Courge (au moins 15 °C)

Courgette (18-20 °C), 

NB: Il s'agit bien entendu de légumes potagers de type méditerranéen qu'il faudra placer soit dans la serre ou à la fenêtre bien exposée à la lumière, plutôt sud en veillant cependant à une bonne aération et protection d'un ensoleillement trop ardent à venir... on peut rêver!

Liste des semences bio mises en cagettes à mon domicile:

    Des graines provenant de l'asbl "Les Jardins de Pomone"
...(mises en pots le 31 janvier 2014):
-Aubergine, var. Black Beauty;
-Poivron jaune, var.Quadrato d'Asti (Italie);
-Piment, var. Lombardo (Traditionnel Italien - doux);

... mises en pots le 12 février 2014:
- Basilic, var. Grand vert. 
    Des graines bio de provenances diverses (partiellement auto-produites):

 - Tomate jaune, var. Yellow Belgian (Ancienne de Belgique);

- Tomate rosée, var. Zong Shu Wuhao ( Chine, hybride de 3em génération);

- Tomate cerise rouge foncée, var. Black Cherry (très sucrée!);

- Tomate cerise jaune, var. Coeur (ou) Oeuf de pigeon (productive et sucrée!);

- Tomate rouge allongée San Marzano (appellation Italienne contrôlée!).

Les cagettes (de récupérations) utilisées de 15cm x 10 x 5 ht., sont des petits contenants en plastic (étanches) et recouverts de containers (à fruits) transparents et munis de trous d'aération. Cette technique pourrait s'apparenter à du forçage en mini serre  en apportant ainsi un surcroît de chaleur et un taux d'humidité constant. La terre est humidifiée avec un vaporisateur afin d'apporter un effet "rosée" et ne pas noyer le pot.

NB: Le terreau de plantation (sur min 3cm de ht.) très fin, puis tassé est celui spécifique pour semis auquel j'ajoute un peu de sable sur les graines ensuite recouvertes d'une fine couche de terreau meuble.

A présent, je devrai être patient et attendre ce miracle toujours renouvelé, la levée des semis!

En guise de clôture de ce post, je ne résiste pas à l'envie de publier la photo des bacs potagers en carrés installés au jardin, ils sont recouverts de paille de graminées  avec des blocs de placage  pour contrer les grands vents... surtout ces derniers jours!