mardi 6 avril 2021

Chants et cris d’oiseaux en Belgique


Initiation aux chants d’oiseaux « Trucs et astuces » par Fanny et Luc

Formation donnée par Mario Ninane de COWB.


Généralités :   

                       Le Chant : A de rares exceptions près c’est le mâle qui chante, généralement pour marquer son territoire. Ce chant se manifeste le plus souvent au printemps.

                        Le Cri : C'est un langage qui exprime des états (danger, présence de
nourriture, relations).



 Merle noir :  

-          Le chant : ICI     Le merle siffle calmement, il chante d’une manière posée avec une alternance de sons                         flutés et même parfois ponctués de sifflements comme celui d’un sifflet léger de policier.


o   Perché dans la végétation buissonnante ou en évidence sur un arbre il chante d’une manière interrogative avec des intonations sifflées de voyou  « humaines ».

o   Glissando et petit crescendo ou decrescendo…le tout  en  une strophe de quelques  secondes entre  2 et 5. Parfois une note marque la fin de la strophe chantée !

 

Grive musicienne :    


-          Le Chant : ICI     Perchée à la cime d’un arbre (conifère ou peuplier d’Italie), dans un espace dégagé la                                 grive musicienne égrène sont chant  varié et sonore.

o   Elle débite ses strophes faites de trilles, de bavardages répétitifs…souvent inspirées d’autres oiseaux (merle, loriot).

o   Son inventivité ne manquera pas d’étonner avec des interjections variées et par des intensités interrogatives répétées.

 

Grive draine :   


-          Le chant : ICI     Elle est deux fois plus grande que la grive musicienne.

o   Tout comme cette dernière, elle chante perchée au sommet d’un arbre par tous les temps, en hiver comme en été en une strophe très courte d’une seconde.

o   Son chant puissant, plus fort que le merle, est répétitif et un peu larmoyant avec une intonation interrogative et monotone.

 

Grive  mauvis :    


-          Le chant : ICI     Sa taille et ses couleurs (lorsqu’elles sont visibles) la distingue des autres grives par                                     sa très petite taille proche de l’étourneau.

o   Son chant pressé se mêle à celui de ses congénères en de courtes phrases flutées peu sonores. Il est seulement entendu sur son aire de nidification !

o   Son cri est fait de gazouillis peu sonores avec des intonations saccadées répétées. Visiteuse d’hiver elle se nourrit en bandes des baies restantes avec les  grives litornes.

 

Grive Litorne :    


-          Le chant : ICI     La grive Litorne se retrouve dans les espaces forestiers, elle est d’une taille similaire juste inférieure à celle de la grive draine.

o   Son chant s’apparente plus à un cri semblable à celui émis par le geai des chênes.

o   Entrecoupé de gazouillis sonores,  parfois de sons flutés ou grinçant  en une strophe de moins d’une seconde, son chant est plutôt émis en vol.

 

 

Rougegorge familier :       


            De la taille d’un moineau sa forme générale est  semblable à celle d’un merle miniature,  il est présent dans nos contrées toute l’année mais il s’agit le plus souvent d’individus distincts, nordiques ou méditerranéens.

-          Le chant : ICI    

o   Indistinctement, le chant est émis tout au long de l’année par les deux sexes.

o   Perché dans un arbre et aussi souvent en évidence sur un piquet, son chant doux et  liquide attire l’attention.

o   Il s’agit d’une strophe mélodieuse déclinée sur un tempo régulier, « sans se presser » ! Entrecoupée de silence cette délicieuse litanie se fait attendre pour reprendre de plus belle.

§   NB : Pour signaler son territoire au RG migrant il peut aussi chanter la nuit !

                               La femelle du rouge gorge peut aussi chanter !

 

Troglodyte mignon :      

          

            Cet oiseau minuscule et fragile compense ses pertes par une reproduction importante. 

                Don Juan, il peut séduire plusieurs femelles qu’il aidera souvent  au nourrissage !

-          Le chant : ICI 

o   Perché dans un arbre de taille moyenne ou dissimulé dans un buisson il entonne sa phrase explosive et puissante tout au long de l’année pour marquer son territoire.

o   Son chant soutenu et varié se compose de roulade et trilles soutenues qui évoquent  la richesse du chant du canari.

o   Dans les bois, les jardins  il surpasse en intensité les autres oiseaux pour achever sa phrase par un trille étonnant !

§  NB : Sa phrase lancée en hiver est plus courte !

 

Accenteur mouchet :   


                        Semblable au moineau par son plumage terne, l’accenteur mouchet le 
                      « traine buisson » a un bec plus fin car il est  essentiellement insectivore.

-          Le chant : ICI

o   Son chant est un babille répétitif (mais néanmoins harmonieux) qui s’arrête subitement.

o   Posé sur une branche,  il entonne  dès le petit matin sa strophe claire et liquide.

o   Le sont émis est parfois métallique comme les clochettes au collier des chats.

§  NB : La femelle de cet oiseau peut aussi chanter !

 


Chouette hulotte :        


  Rapace nocturne c’est le mâle qui entonne la nuit, dès le crépuscule son hululement caractéristique.

-          Le chant : ICI 

o   Il est fait de Houhou- houhou hou, parfois tremblants…  en une série d’onomatopées répétitives.

-          Le cri : 

o   Ce sont les deux sexes qui émettent les cris,  pour la femelle d’une manière plus voilée en y associant un « kiouit » en guise de réponse au mâle. 

o   Au nid, le mâle et la femelle lancent  un cri, un « Deski-Ouik » ou Touwi-Touwi sonore répété trois à cinq fois en cascade.

 

Pic vert ou pivert :         


-          Le Chant : ICI

o   Il se manifeste généralement en début de saison, il peut être comparé  à un rire humain en éclat un peu forcé.

o   Ce sont des rires sarcastiques : ‘ah-ah-ah’… ou  ‘hi-hi-hi’, prolongés et parfois alternés ou mélangés.

o   Le chant est  entonné perché mais dissimulé sur des branches proches du sol.

-          Son cri :

o   Il est aussi strident  et répété mais parfois plus doux en cascade et sur un tempo uniforme.

o   Il entonne parfois son cri de manière hésitante !

§  NB : Le pivert se nourrit au sol sur des espaces de prairie et à l’envol il lance une strophe plus courte, des cris de décollage.

 

Pic noir :     


             C’est le plus grand des pics, principalement un oiseau forestier !           

 

-          Le chant : ICI     Lancé depuis les branches hautes d’un feuillu son chant est nettement plus élaboré que                         le pic vert. Il se décline en trois phrases distinctes :

o   Départ  du chant lent suivit d’un rire puissant en accélération, en crescendo comparable au pivert mais plus intense.

o   Une sorte de roucoulement ferme comme une sonnette.

o   Perché il lance des appels comme des miaulements  « Klîu » aigu et allongé. ICI

o   A l’envol il lance un kru-  kru répété nasillard !

 

Pic épeiche :    


Perché dans un arbre, feuillu ou conifère il se signale d’entrée par son chant,
 principalement des pics répétés, d’où son nom !

-          Le chant : ICI

o   Ce sont surtout des « Pics » un peu éraillés, lancés en accélération et se terminant  en quasi chant. Il se termine par un trille saccadé un peu désordonné.

o   Le tambourinage, qui est une défense du territoire ou  juste une entrée en matière de présence est  valable pour tous les pics, il est aussi  plus fréquent que le chant.

§  NB : Il se signale aussi par des tambourinages de recherche de nourriture.

 

 

Pic épeichette :           


    Il entonne son chant perché haut dans les arbres (peupliers, bouleaux).

 Sa taille est comparable à celle d’un moineau.

-          Le Chant : ICI

o   Son rire ressemble  à celui du au pic vert mais beaucoup  plus rapide,  en sourdine et plus fin.

o   En se positionnant sur des branchettes graciles son tambourinage très rapide est aussi moins puissant.

§  NB : Son apparence est celle d’un Pic épeiche en miniature. Sa taille est comparable à celle d’un moineau.

 

Pic mar :            


Cet oiseau est un nouvel arrivant dans nos contrées et son chant dénote avec les autres pics.

-          Le chant : ICI

o   Ce chant ressemble au cri émis par un porcelet qu’on étrangle… ce qui  est sa caractéristique distinctive.

o   Positionné dans la périphérie d’un arbre et sur des petites  branches il lance une première note plus haute suivie de son chant si particulier. Son ‘pic-pic’ est plus éraillé et décliné sur deux tonalités différentes.

o   Son cri plaintif est rebondissant comme le hochet d’un enfant.

 

Grimpereau des jardins :           


Il est assez semblable au grimpereau des bois qui se rencontre plus au sud dans nos régions forestières en Ardenne. C’est dans un mouvement en spirale autour du tronc qu’il se hisse au sommet de l’arbre pour en redescendre aussitôt en vol  au pied d’un autre arbre qu’il va  gravir comme une souris !

-          Le chant : ICI

o   Son chant très discret mais caractéristique se compose de 5 notes montantes.

o   Il chante : « c’est ici que je suis » ou « je grimpe au paradis »…

§  NB : Deux ou trois cris ‘Tsip’ Tsip’… introduisent son chant ‘ritournelle’ !

 

Sittelle torchepot :       


Elle escalade les arbres, indistinctement la tête en haut ou en bas. 

-    Le chant : ICI

o   Chants  à plusieurs vitesses lancés de manières aléatoires !

§  1e vitesse comparable au sifflement émis par un voyou  en trois ou quatre sifflets descendants. Ou simplement « cui – cui – cui » au tempo très lent (1/2 sec. par intonation) !

§  2e vitesse sifflement plus posé

§  3e vitesse idem mais en accélération

§  4e vitesse trille en accélération

-          Le cri :

o    Est un ‘ huit, huit, huit ‘  ou « tioup – tioup – tioup » qui s’entend 

        en forêt  en  provenance du haut des arbres !

 

Pigeons et tourterelles :

 Pour les identifier il suffit de compter!... Le pigeon caracoule, jabotte ou roucoule.

 

Pigeon ramier :     


          
                Après une mise en voix  par un ou deux  sons d’abord étouffés, puis:

-          Le chant : ICI

o   Le Chant du type « hou – hou… » se décompose en 5 intonations

o   Les deux premiers « hou », 1 en montant puis  un second « hou »après un mini temps suspendu.

o   Le 3e son « hou »  celui du milieu, est plus appuyé !

o   4 et 5  « hou » le deux derniers,  en descendant.

 

Pigeon colombin :         


C’est un pigeon discret et farouche dont l’habitat est les forêts anciennes.

-          Le chant : ICI

o   Son chant simple et monotone est entonné à la fin de l’hiver, début du printemps.

o   Deux doubles sons, soit 4 notes répétées à l’envi : « hou-hou – hou-hou ».

§  NB : Le son est puissant mais grave, un peu éraillé.

 

Tourterelle turque :     


C’est un oiseau d’arrivage assez récent  dans nos régions, dans les années 60!

-          Le chant : ICI

o   Elle gémit ou roucoule de manière incessante ses trois notes quelque peu étirées.

o   « 1 – 2 – 3 », « hou Hou hou » !

 

Tourterelle des bois :  


C’est un oiseau migrateur des milieux campagnards.

-          Le chant : ICI

o   Le chant (qui s’entend sur les lieux de nidification) est un ronronnement incessant et rapide.

o   Roucoulement de plusieurs partitions répétées en roulades mais toujours monotones.


Mésange bleue :


Fréquente  les parcs, les jardins, les abords forestiers…pourvu qu’elles y trouvent des cavités 
pour nicher. Elles abondent aux mangeoires garnies d’arachides et de graines de tournesol.

-          Le chant : ICI

o   Il est constitué  d’un motif qui démarre sur 2 sifflements ponctués éraillés suivit de quelques intonations  percutantes et répétées. Evoquant la chute d’une bille sur une assiette allant en s’accélérant…

o   Tsrii tsrii - du.du.du.du...

-          Cri d’alarme :

o   Tsrii tsru répétés en accélérations

 

Mésange charbonnière :    


    Fréquente les parcs,  les jardins et les abords forestiers.

-          Le chant : ICI      Tsii-Tlii, Tsii-Tlii, etc.

o   Sur 2 notes d’intensités différentes…mais toujours par deux tempos ou parfois trois notes répétées en cascade comme une ritournelle. Ti ti tu, ti tu tu, etc. La mésange charbonnière est aussi une imitatrice des chants des autres mésanges et tente ainsi d’impressionner des rivales. Sa  phrase.

-          Le cri :

o   Très proche du chant il pourrait être confondu avec celui de la mésange noire. Le cri d’alarme peut faire penser au sifflement d’un voyou cherchant à s’attirer un regard.

 

Mésange noire :     


                        Elle est plutôt forestière des bois résineux.  Quasi absente de notre capitale !

-          Le chant : ICI     Il est fait de  ‘Pitié-pitsii, pitié-pitsii’, etc.

o   Comme la Mésange Ch. son chant répétitif est constitué de deux intonations répétées parfois cinglantes et  en cascades,  mais moins variées que cette dernière. 

    Ces notes très dynamiques sont très pures et très sonores. 

       Elle les alterne parfois avec des "Trii-TreTre" roulés et de gorge très sonores.

-          Le cri :     Il est constitué de Tic-Tic , Pit-Pit-pit … toujours en deux ou trois syllabes.

o   Le cri d’alarme ressemble à un gémissement aigu répété : Psiit – Psiit, etc.

 

Mésange à longue queue (Orite) :


                                Elles se déplacent en compagnie et volent d’arbre en arbre.

-          Le chant : ICI

o   Le chant est un sifflement très aigu en trois intonations répétées sur des registres différents. Il est aussi alterné avec des «Schreks » typiques de mésanges, et aussi  des ‘tiks-tiks’  en babillages continus qui peuvent évoquer des gazouillis de moineaux  en plus doux et perçus dans le lointain !

Le cri:

o   « Tsiii tsii prrrt prrrt » ou « tidudu tidudu » et « tri tri » etc !

 

Mésange huppée :     


 Assez rare car inféodée aux conifères. 

-          Le chant et cri : ICI

o    Deux à trois intonations un peu nasillardes : Tsii Tsii – Till Till Till en alternance uniforme avec des trilles courtes sur une même cadence.

o   La mésange huppée est devenue très rare tout comme son observation car c’est un oiseau discret qui se manifeste peu, autant visuellement que par son chant !

 

Mésange nonette :     


    C’est un oiseau forestier qui se tient sous le couvert dense de la végétation.

NB: Par rapport à la Mésange boréale c’est la nonette qui est le plus souvent observée !

-          Le chant : ICI

o   Répétition  d’une note courte peu variable,  la plus courante est « tchiup, tchtiup,tchiup » ou « schriup, schriup,schriup »,  ce cri dissyllabique est lancé avec une forte intensité et  en alternance le « schrrekk » typique des mésanges.

o   Comparativement avec la M Boréale ce chant/cri est dynamique avec une impression d’inspiration/expiration additionnée !

 

Mésange boréale :     


     Comme son nom l’indique c’est une visiteuse du grand nord!

-          Le chant : ICI     NB: Elle chante mais plutôt sur son aire de nidification !

-          Le cri :     

o   Elle manifeste sa présence  par des  cris plus doux, comme une plainte gémissante et  plus lente que la mésange nonette : « tsieuu, tsieuu, tsieuu…

 

Pinson des arbres :


                        Présence majoritairement forestière et visiteur des mangeoires en hiver !

-          Le chant : ICI      Peut-être comparé à la chute d’une bille en accélération sur une assiette.

o   Son chant éclatant et répétitif  s’entend dès le début du printemps en forêt. 

        Il se compose de cinq à sept notes  musicales : Trii-trii ; tic,tic,tic (en montant) ; Frii-trii, triaw, triaw, triaw (en descendant) après un court moment il reprend de plus belle sans se lasser !

-          Le cri : C’est un Pit-Pit-Pit appuyé sur un tempo régulier.

o   Le cri d’alarme est un « Huit, pit-pit ; huit, pit-pit » deux à trois fois consécutivement.

o   Le cri de vol est similaire mais beaucoup plus doux.

o   Le cri de pluie est un trille nasillard serré… sur fond de pluie !

 

Verdier d’Europe :     


                Dans les buissons et conifères. Il serait devenu plus rare en Europe, malgré son nom ! 

-          Le chant : ICI

o   Il entonne son chant en sourdine à grand renfort de trille et cascade discrète qu’il alterne  avec son grincement allongé dont il n’est pas avare.  Comme un « Djirururi » grinçant d’une mini-scie au travail ou un vieux réveil grelottant en fin de ressort !  

Son chant est aussi très riche de piaillement trilles et sifflements qui évoquent les gazouillis mélodieux des canaris (en cage) et même les chardonnerets élégants ! 

        « Tuwi, tuwi, pruit, pruit ; tuti tuti » etc.

  

Bouvreuil pivoine :    

-          Son chant : ICI

o    Très discret il se compose majoritairement de notes en  « U » sifflées et allongées. Parfois comme une respiration en guise de va et vient autour de cette même note en  « U ». Son chant de gorge très délicat et étonnant donne l’impression d’une longue tirade amoureuse à sa femelle sous le couvert des basses branches.

o    Parfois son chant donne l’impression d’entendre un faisan inaudible au loin ou même un

     perroquet chantant en aspiration !

-          Son cri : Est un sifflement allongé bien audible mais un peu triste.

 

Moineau domestique :    

Moineau mâle avec sa bavette et sa casquette typique.

-          Le chant : ICI  est en deux temps bien marqués ou répétés sans discontinuer !

o   Il se confondra avec le cri qui est une succession sonore discontinue.

o    Tchip-Tchip ou Tshuip, tchrii, tchlipp… en gazouillis incessants et émis en groupe mais ils varient  d’intensité suivant l’intention, par exemple lors de constitution du nid ou sa défense.

o   Lors de la recherche de cavité pour nicher le mâle s’époumone pour manifester sa

    trouvaille à la femelle en « tchi-tchip » incessants. L’union d’un couple en reproduction se

    manifeste par des gazouillis doux et langoureux !

 

Moineau  friquet :     


 Très semblable au M. domestique il s’en différencie par sa calotte brune et ses joues blanches ! 

-          Le chant/cri : ICI

o   C’est le même type de sons que le moineau domestique  mais plus discret quoique plus fort parfois et même rauque.

o   Pourtant son « tek-tek » nasillard en deux temps est plus cinglant et même agrémenté d’une sorte de grincement  craché qui fait sa caractéristique !

 

Pouillot véloce :     


Présence estivale dès fin février, début mars. Son plumage est plutôt vert/olive d’aspect, 
ses pattes sont noires.  Il fréquente les lisières de bois et les parcs arborés.

-          Le chant:  ICI     (dont il n’est pas avare) est typique c’est l’onomatopée :

o   Tchif-Tchaf (son appellation en flamand !) en alternance avec un ‘crouic’ étouffé….

Ce chant évoque une vieille roue de vélo qui couine !

-          Le cri:  C'est un ‘puit-puit-puit’ d’une syllabe répétée à intervalles réguliers, et assez bref !

 

Pouillot fitis :


Présence à partir de fin mars dans nos régions et aussi visible à Bruxelles. Son plumage comparativement au pouillot véloce est plus jaune clair et ses pattes de couleur chair.

-          Le chant: ICI Il est plus élaboré que le pouillot véloce et rappelle le chant du pinson des arbres. Il est aussi en cascades mais plus douces et sa phrase de quelques secondes va crescendo. Il commence par quelques notes joyeuses et finit par une note plaintive, en chute !

o   « fit fit fit –sisisisissi – tutudoidedda »

-          Le cri est un ‘puuwit-puuwit’ dissyllabique !

 

Roitelet huppé :    

             Présent tout au long de l’année, plus discret en hiver, il est inféodé aux grands conifères.

-          Le chant : ICI

o   C’est un pépiement montant et très aigu, se terminant  par une chute abrupte. 

    Le roitelet gazouille de manière très fine mais saccadée ou cadencée.

-          Les cris sont des sifflements aigus incessants en cascadés !

 

Roitelet triple-bandeau :    

Présent en période estivale son biotope est composé de feuillus et conifères.

Il se perche plutôt dans les bas branchages ou les taillis.

-          Le chant : ICI

o   C’est un pépiement progressivement  suraigu mais qui n’est pas cadencé comme le roitelet huppé. Son chant est aussi plus diversifié!

 

Rougequeue noir :    

Migrateur qui réapparait dès le mois de mars. Son habitat (initialement de falaises rocheuses) s’adapte chez nous en toitures et cheminées.

-          Le chant : ICI

o   Assez élaboré mais très doux et varié. Ses phrases sont assez courtes, parfois flutées et pourraient même rappeler le tempo du merle mais sans la puissance.

o   C’est lorsqu’il pousse son cri de papier chiffonné que son identification est affirmée.

o   « ri ti ti ti… schrrw »

 

Rougequeue à front blanc :     

Oiseau migrateur qui réapparait dès le début du printemps dans son habitat de prédilection aux abords des champs et en intérieur de cour de ferme.

-          Son chant : ICI     Il est plus élaboré que le Rougequeue noir.

-                                        Les phrases assez courtes sont très harmonieuses et entrecoupées de trilles. Ce chant rappelle les vocalises et le tempo du merle noir.

 

Fauvette à tête noire : 

Elle réapparait au début du printemps dans son biotope favori les jeunes arbres forestiers ou les massifs jeunes et assez denses. La fauvette zinzinule !


-          Le chant ICI     Ce chant qu’elle lance à couvert est très dynamique et assez varié.

o   Ce chant harmonieux est fait de trilles, de roulades et autres sifflements qui pourraient aussi rappeler les strophes du merle mais moins posées. Toutefois son chant est très pur, presque cristallin, jusqu'à sa note de fin haute puis retombante.

-          Son cri fait penser à deux billes qui s’entrechoquent soudainement !

 

Fauvette des jardins :     

                    Surtout présente au printemps dans les parcs et jardins arborés, son biotope.

-          Le chant : ICI

o   C’est le chant  qui évoque le babillage sonore et intarissable de la commère. Des longues phrases/minutes un peu désordonnées qui semblent ne pas avoir de fin, en alternance sporadique avec le chant fluté du merle.

o   Son cri d’alarme et/ou de présence est poussé comme un «screck screck» grinçant et répété en sous-bois.

 

Fauvette babillarde :     

                                Son biotope est principalement les buissons en bord des champs.

Elle se reconnait principalement grâce à ses rectrices latérales plus pâles blanches et, par opposition avec la F. grisette, un plumage uniforme et une gorge blanche.

 

-          Son chant : ICI

o   Crécelle rapide et sèche.

o   Babil en sourdine  suivie d’un ‘Ru tu tu tu’ sonore puissant.

 

Fauvette grisette :     


Dans la densité du feuillage…cachée ! Se montre en évidence avec son plumage au dos zébré et en vol, les bords des rectrices blancs.

-          Son chant: ICI     Il est parfois émis dans une posture de vol nuptial en montant puis se laissant tomber                                 brusquement.

-          Sa phrase de chant est courte mais cinglante :

o   Tri tri trou – alternée avec une intonation grattée.

o   Plus avare… entrecoupée d’une onomatopée liquide :

« Que le grand cric et crac me croque » !

 

Butor étoilé :     

Grand héron beige chamois, migrateur présent occasionnellement  en période estivale.

Son habitat est tapi aux confins des roselières et des phragmites.

-          Chant : ICI

Exceptionnel et d’une étonnante portée comme une corne de brume dans le lointain.

o   En deux temps : Un souffle dans une bouteille vide puis la sirène au loin.

 

Martin-pêcheur d’Europe:    

Comme son nom l’indique, il vit exclusivement en bordure de lacs ou d’étangs ou  même  des cours d’eaux, pour vu qu’il s’y trouve des berges sablonneuses où il pourra creuser son nid. 

Il se nourrit essentiellement de poissons pêchés !

-          Le chant : ICI … Rarement entendu !

-          Le cri : Une note sifflée haute suivie d’une basse descendante.

o   Sifflement allongé assez audible mais bref, ziii…parfois avec une finale additionnelle.

o   Le cri est souvent émis en vol de déplacement.

 

Coucou gris :    

Le mâle est toujours gris et la femelle a un plumage variable, gris ou  chamois. 

Les juvéniles sont  plus variables et arborent un plumage intermédiaire.

-          Le chant : ICI

o   Très typique est un « hou-hou » en deux syllabes ou trois parfois émis sans presque  discontinuer. Sa portée est importante.

-          Le cri   ICI

o   Il est surtout lancé par la femelle  et pourrait s’apparenter à un rire sardonique ressemblant au rire du Grèbe castagneux se terminant par un grincement ‘pot pourrit ’chuintant !

o   Le jeune au nid  lance un psri raillé !?

 

Engoulevent d’Europe :    

                                            Habitat sablonnière Campinoise et landes sèches !

                C’est un oiseau qui en vol pourrait ressembler à un petit rapace. Au repos au sol il est installé sur du sable ou des végétaux sec chauffés par le soleil. C’est au crépuscule qu’il va partir en chasse d’insectes principalement.

-          Le chant : ICI

o   Il s’agit de  « cruiit » croassant en deux intonations différentes et ressemblantes  au son d’une grenouille mais en plus métallique/mécanique !  Son tempo est régulier presque continu avec juste quelques poses brèves. Cette voix a une portée très importante mais difficilement localisable !

-          Le cri : ICI est un « puitt » sonore !

o   En vol il émet un claquement sec d’aile comme un clap d’applaudissement ! ICI

 

Locustelle tachetée :    

Inféodée aux milieux secs ou partiellement humides à végétation basse, c’est une visiteuse d’été.

-          Le chant : ICI

o   Il s’apparente à une stridulation incessante d’insecte (type cigale) mais en plus sonore, comme un jouet d’enfant.

NB : L’apparente modulation de ce son unique provient de ses mouvements de tête en changement de direction.

 

Loriot d’Europe :    

Cet oiseau est observable en Belgique, notamment au Marais d’Harchies, en biotope forestier. Il s’alimente d’insectes, de chenilles même au poils urticants, et en saison de cerises.

-          Le chant : ICI

o   C’est un chant fluté comme celui du merle il évoque un sifflement d’imitation humaine et semble aussi sortir d’un pipeau !

-          Le cri : ICI Pourrait évoquer celui d’un cochonnet effrayé !

 

Rossignol Philomèle :    

Etonnamment, il chante dès l’aube et même la nuit afin de bien marquer son territoire. En Belgique il se fait particulièrement remarqué en concert au Zwin et bien avant le lever du soleil ! 

-          Le chant : ICI  Est extrêmement riche, ce sont des roulades, des trilles ou s’entremêlent des pépiements                             particulièrement sonores et des crécelles prolongées.

o   Son chant est rythmé ou saccadé et par sa richesse de gamme peut faire penser à la grive musicienne qui répète ses gammes en plus mélodieux.

o   Il comprend aussi de longs  « tiou-tiou-tioutiou » prolongés en crescendo avec entrecoupés des « tchoc-tchoc-tchoctchoc » rapides. 

       Parfois, il entonne en imitateur la voix de la Bouscarle de Cetti!

-          Le cri : ICI C’est un ‘huit’ répété sur un tempo lent régulier.

 

Bouscarle de Cetti :    

 C’est dans son biotope de prédilection que sont les roselières où dissimulées elle lance sa ritournelle sonore.

-          Le chant : ICI

o   Il est très dynamique et explosif ce qui révèle sa présence car elle est difficile à voir tapie dans la végétation et les phragmites.

o   Sa phrase courte est représentée par l’onomatopée : « Tiens voilà du boudin » !

 

Martinet noir :    

 Il revient d’Afrique dès la mi-avril et y retourne (déjà) à la mi-août.

-          Le chant : ICI

o   Il s’apparente plus à un cri strident  prolongé lancé dans ses incessantes évolutions dans le ciel en compagnie de ses congénères.

o   Ce cri suraigu, parfois grinçant semble se débiter en continu  car il est relayé par une succession de cris en groupes se manifestant haut dans le ciel !

 

La corneille :    


-           Son croassement de corbeau est bien connu ! ICI

o   Mais à la saison des nids elle émet une sorte de miaulement doux étonnant !

o   Le mâle et la femelle se répondent lors de cette cour assidue !

 

 

 

Etourneau sansonnet :    

 De la taille d’un petit merle à la queue tronquée c’est un oiseau essentiellement grégaire.

-          Le chant : ICI …Le mâle ainsi que la femelle chante !

o   Le plus souvent émis en groupe, il s’agit d’un ‘pot-pourri’ d’imitations d’autres chants d’oiseaux et même parfois de mammifères tout comme des bruits de l’environnement urbain.

o   De son retour d’Afrique et ses déplacements, il rapporte tout une panoplie de chants souvent très bien imités comme par ex.  le Loriot, la buse, le moineau, la perruche et même l’aboiement d’un singe tout comme le son d’une sirène d’ambulance !

 

Alouette des champs :    

 L’alouette grisolle, turlure et tirelire.

-          Le chant : ICI

o   Lors de son vol territorial en ascension vertical elle chante à perdre haleine sa ritournelle harmonieuse et coulante faite de trilles et autres gazouillis variés.

o    Arrivée à une très bonne hauteur elle se laisse choir d’un trait (parfois entrecoupé) vers le sol tout en imitant parfois d’autres chants/cris d’oiseaux !

 

 

Rousserolle Verderolle :  

Dans son biotope naturel sur terrain sec (contrairement à l’effarvatte) c’est une excellente chanteuse.

-          Le chant :  ICI Il comprend beaucoup d’imitations d’autres oiseaux, (par ex. la  buse) des  trilles, des gazouillis, et des phrases grinçantes constituent son répertoire assez riche.

o   Elle semble parfois avoir fait un stage chez Nitendo ! Au pas cadencé…

o   Son chant comporte aussi  un « tsi-tchuih tsi-tchuih » nasillard.

 

Rousserolle effarvatte :    

Son habitat est essentiellement les roselières où elle niche accrochée aux phragmites.

-          Son chant : ICI

o   Il s’agit plutôt de sa voix un peu mécanique de notes grinçantes sur un rythme  soutenu.

o   Ce son peut  durer longtemps, il est émis sur un rythme régulier, relax !

§  Tchru-tchru-tchru,  kric-kric-kric,  krè-krè-krè…en quasi continu mais cependant entrecoupées de certaines imitations d’autres oiseaux


  Chants/cris : https://www.chant-oiseaux.fr/ - https://www.oiseaux.net/ - Andre_teuwen@yahoo.fr