jeudi 27 novembre 2014

Se (& les) couvrir en hiver!

Je lisais ce matin dans une revue mutualiste, que la meilleure manière de se prémunir des rigueurs de l'hiver est d'opter pour les vêtements chauds et ventilés en couches successives, ce qu'on appelle la technique des pelures. 
Miscanthus sinensis

Ces petits conseils... oh combien connus!... m'ont sans doute inspirés pour apporter la litière/couverture des bacs potagers fournisseurs des légumes pour les "Incroyables comestibles forestois".

Il était d'ailleurs plus que temps de supprimer les végétaux/gourmands (style tomates, piments et aubergines, tous des solanacées comme les patates) et de remuer/engraisser tout ça!
NB: Les racines des plantes qui se trouvaient dans les carrés/potagers ont été laissées dans le sol car elles regorgent d'éléments nourrissants réutilisables par les futurs plants.

J'ai donc opter pour l'organisation suivante:




- retirer la couverture de paille (ici du miscanthus sinensis) que j'ai réservé sur une bâche.

- apporter à chaque carré (125 x 125cm x 25ht) 2 fois 15 litres de compost bien mûr que j'ai pris l'habitude de ne pas tamiser car l'hiver réduit beaucoup les particules grossières.

Après avoir remué la surface de terre à la bêche à dents (sorte de fourche à dents courtes et solides de la taille d'une bêche) j'ai recouvert (en couche de 8cm.) de l'apport suivant: 
- bois raméal fragmenté (BRF) de polygonium (celui du fond du jardin sur le support d'un arbre et qui occupe en fin de saison un taillis de + de 5 M²) découpé au sécateur en rameau d'approximativement 10/15cm de long.




- recouvrir ensuite avec la paille de miscanthus réservé... complétée éventuellement de nouvelle paille aux choix, mais biologique et sans graines!

Enfin, les végétaux ôtés ont été disposés sur cette litière multi-couches pour éviter que le vent ne balaye cette couverture. 


Pour ça aussi des grosses branches de bois ont été posées par dessus en "couvre lit".



Voilà, à présent les vers, les bactéries (bénéfiques) les champignons (mycélium) et tous ces insectes auxiliaires vont nourrir la terre pour la transformer en véritable "couscous" pour les plantules potagères à venir!


...Mais il est tard Monsieur, il faut que je rentre chez moi! (J. Brel)


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