Le ciel s'est fendu en cette fin de matinée faisant s'égayer en tout sens les martinets surpris par le vent balayant les nuages chargés d'électricité et de pluie.
La terre frisonne, les arbres vibrent dans ces bourrasques bienvenues car cette" traversée du désert" finissait par en emporter plus d'un.
Les gouttes tombent dru et les plantes ornementales et potagères se régalent enfin de cette manne inespérée.
Il faut dire que je finissais par me lasser de transporter quotidiennement, depuis + de 20 jours 10 arrosoirs successifs pour étancher la soif de mon petit potager familial de 50M² au Carré Tillens. Surtout que les derniers semis du 20 & 21 juillet tout juste enfouis réclamaient à grands cris, à boire.. à boire!
Mais après tout, les circonstances m'ont obligé de suivre, jour après jour la levée des semences... et leur émergence juste avant les trompes d'eau de ce jour.
Les premières feuilles cotylédones furent celles des navets.... juste suivies par celles du cerfeuil en attendant l'émergence des autres comme les radis noirs, suivit par les poireaux de liège, puis le persil frisé et enfin les haricots nains 'pourpre' en concurrence avec la phacélie mellifère.
Maintenant que la terre se sera bien imbibée d'eau... enfin pour quelques jours au moins, je vais pouvoir préparer l'installation des bacs potagers anarchistes des "incroyables comestibles".
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