Les arbres Fruitiers - les CultuRes fruitières
Adaptations potentielles des fruitiers aux changements climatiques.
Liste des plantes fruitières mentionnées & Canevas en fin de rédaction !
L’Abricotier
Armeniaca vulgaris - syn. Prunus armeniaca L.
L’arbre fruitier
de l’abricot est originaire d’Asie centrale (Chine, Corée, Sibérie). Sa
domestication principale s’est faite en Arménie (d’où son nom latin originel)
où il existe aussi des formes sauvages. En provenance d’Iran, il se répand
rapidement sur le pourtour méditerranéen via la Turquie, la Grèce puis l’Italie
où sa culture est alors bien implantée. L’abricotier et bon nombre de ses
cultivars que nous connaissons aujourd’hui sont issus de l’introduction en
France par deux voies distinctes. Il arrive en France via l’Italie par
l’entremise de la royauté française et est ensuite abondamment cultivé le long
de la vallée du Rhône. Il arrive en Espagne via la Catalogne où il avait été
introduit par les Maures, pour être ensuite
cultivé en France dans la région du Roussillon frontalière des Pyrénées.
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Port de branche de l'abricotier |
L’abricotier est une espèce vigoureuse qui peut atteindre 6 mètres de hauteur. Sa forme érigée est parfois retombante en situation favorable. La croissance de ses rameaux est en zigzag puisque celle-ci est assurée par l’avant-dernier bourgeon le long du rameau terminal.
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Abricot Armeniaca vulgaris |
Les conditions climatiques qui lui conviennent le mieux sont du type continental a été assez sec et même venteux, ce qui est favorable à son assainissement. Il supporte des températures négatives de moins 30°, cependant ce sont les gelées printanières tardives qui nuisent le plus à sa mise à fruit.
A la faveur du changement climatique, il pourrait remonter du bassin de la Loire et s’implanter bien plus au nord. Il n’est pas trop exigeant pour son
type de sol pourvu qu’il ne soit pas trop humide, du type siliceux (sable),
humifère, léger et bien drainant. Sa croissance vient bien en sol calcaire et granuleux
mais pas trop argileux en profondeur.
Cet arbre fruitier a besoin d’un
espacement de 4x4M en forme de buisson et de 6x6M en ½ tige ou haute tige formée.
Il ne doit plus être taillé après sa formation, tout juste élagué en supprimant
les branches et charpentières mortes ou en excès et en veillant à éliminer les
branches en surnombre au cœur ainsi que les croisements qui oblitèrent le
passage de la lumière.
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Fleurs d'abricotier |
Les traitements fongiques se
pratiquent au besoin juste avant la floraison et à l’ouverture des premières
fleurs avec des solutions à base de chaux et cuivre (Bouillie Bordelaise). Le
rendement de l’abricotier est irrégulier, de 20 à 100kg par arbre et parfois
nul !
La
multiplication se pratique par greffe sur franc de semis ou greffé en écusson
sur amandier (en sol calcaire), sur pêcher et prunier. NB : Le semis
direct donne rarement des sujets valables !
Les variétés cultivées
sont majoritairement autofertiles et peuvent donc être plantées isolément,
cependant la mise à fruit est meilleur si un autre sujet est présent. Certains cultivars
modernes (américains notamment) nécessitent une pollinisation croisée
spécifique avec un autre sujet compatible en tenant compte de la période de
floraison, surtout pour les variétés sensibles aux gelées printanières.
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Prunus Armeniaca |
Quelques
cultivars suggérés pour leur résistance au gel et/ou leur ancienneté éprouvée. Deux types
distincts de maturité fruitière :
-Maturité de fin
juin à juillet : ‘Bergeron’ qui est une variété autofertile obtenue
par M. Bergeron en 1920 ; ‘Luizet’
qui est une création du pépiniériste Français Luizet G. en 1838.
-Maturité
fruitière d’Août : La variété ancienne appelée ‘Pêche de Nancy’ de 1755, etc.
Agrume : Description d’un seul type !
Citrus limetta ‘Pursha’ - Famille : Rutaceae
Comme le nom de ce cultivar l’indique, le citronnier
doux est originaire de la Perse ancienne, l’Iran. La plante est parfumée et porte des fleurs
blanches en forme d’étoile, caractéristiques des plantes de la famille des
rutacées. Le feuillage d’un vert moyen lustré est persistant et porté par des
branches allongées retombantes. La forme générale de ce petit arbre est assez
élancée, il peut atteindre 2 m de hauteur et 1 m de largeur à maturité.
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C. Limetta 'Pursha' |
Le citronnier
doux produit des fruits à la peau parfumée, très agréable une fois confite. Sa
chair facile à croquer est délicieusement sucrée et goûteuse, elle est aussi
moins acide que celle du citron commun (citrus limon).
Il s’agit d’une
plante de type méditerranéen, laissant donc supposer que son exposition doit
être ensoleillée avec des hivers aux
températures négatives de -1° à -2°. Pourtant, un ensoleillement moyen
(filtré) lui convient tout aussi bien sinon mieux et une période de gel plus intense (jusqu’à -6°) est bénéfique pour son état sanitaire, du moment que ces basses
températures ne sont pas prolongées.
Le sol ou le
substrat d’un PH neutre ou légèrement acide doit être d’une richesse moyenne
mais impérativement drainant à léger et pas trop sec. NB : Comme il s’agit
plutôt d’une plante d’orangerie, le pot (contenant) choisi doit être d’une
bonne dimension et en matériau respirant et drainant, par ex. comme une bonne
« Terra cotta ». La plante doit alors être conduite par une forme en
espalier afin de limiter ou contenir le développement des rameaux volubiles et
soutenir les branches fruitières.
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Citronnier doux |
La multiplication
s’effectue par prélèvement d’un rameau semi-aoûté qui sera greffé sur le
citronnier sauvage ‘poncirus trifoliata’.
Sur ce type de porte-greffe très
rustique (-20°) la variété greffée devient très résistante au froid. Il
pourrait dans ce cas être installé en pleine terre à l’avenir mais en situation
très protégée et dans un substrat adéquat !
Quelques
cultivars de grandes résistances supportent plusieurs jours de gel avec ce
porte-greffe :
Bigaradier,
Kumquat, hybrides divers : jusqu’à -10° voire -12°
Citronnier ’Meyer’ Clémentinier,
Mandarinier, Oranger, Pomelo : jusqu’à -6 à -7°
Bergamotier, Citronnier : entre
-3 et -1°.
Les rendements des agrumes sont très variables suivant
l’espèce et la variété, en pleine terre certains arbres peuvent produire
plusieurs centaines de fruits. La cueillette se fait à maturité dès que les
fruits commencent à dégager leur parfum
et se détachent facilement (à l’arrachage) de la branche. Les agrumes
peuvent rester longtemps sur la branche, ils se conservent à température
ambiante plusieurs semaines après la cueillette.
Plus d’infos : Citrus limetta ‘pursha’ : ICI
& Poncirus trifoliata : ICI
Amélanchier à feuilles ovales
De la famille des
rosacées, il existe beaucoup d’espèces de ce type d’arbre à feuilles caduques. Ils sont pour la plupart de la taille moyenne de 12M à maturité, par ex. l’Amélanchier Arborea, A. Asiatica, A. Laevis, A. Lamarckii (le plus connu), ainsi que d’autres de même
gabarit. Tous ces amélanchiers donnent des baies comestibles qui intéressent
les oiseaux. Il existe aussi de cette espèce deux formes d’arbrisseau de plus
petite taille (1 à 3 mètres de hauteur), qui sont l’Amélanchier à feuilles
d’aulnes et l’Amélanchier à feuilles ovales, ce dernier étant le sujet de la présente description.
Les feuilles ovales
arrondies de Amelanchier ovalis sont
vertes foncées en été et deviennent rouge quasi écarlate en automne. Les
nombreuses fleurs blanches parfumées sont suivies d’une fructification
abondante de baies globuleuses de couleur rose à noir bleuté à maturité, ces
amélanches comestibles sont savoureuses, parfumées et bien sucrées.
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Amélanchier en fleurs |
Cet arbrisseau assez rustique se
développe bien en basse et moyenne altitude sous des climats de type méditerranéen
et océanique. Il apprécie particulièrement les coteaux, bien exposés au soleil
puisque on le retrouve fréquemment en haute Provence à plus de 500m d’altitude
là où il fait assez sec. Il se satisfait aussi de zones à climat tempéré, mais pas trop humide.
Il supporte des températures
négatives de -25° et vient le mieux dans des sols calcaires, rocailleux et dans un substrat plutôt bien drainant.
En isolé, ou planté en haie libre (non
taillée), il produit une abondante
floraison printanière suivie d’une fructification estivale abondante.
Aucune taille n’est requise mais il
faut seulement pratiquer un élagage saisonnier au besoin en éliminant les
branchages en surnombres et les brindilles qui ne sont plus alimentées.
Par sa rusticité naturelle cette
plante n’est pas très sujette aux maladies, pourtant appartenant à la
grande famille des rosacées, elle subit parfois l’attaque du
feu bactérien généralement causé par un mauvais entretien des branchages vieillissants à
éliminer !
Pour la multiplication, le marcottage
ou le bouturage sont les meilleures techniques et les plus faciles à mettre en
œuvre, la reproduction du plant est ainsi à l’identique.
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fruits d'Amélanchier ovalis |
Les petits fruits se récoltent en été,
au fur et à mesure de leur maturation. A cueillir encore rosé/bleuté avant
murissement complet…au risque sinon d’être prélevé par les oiseaux qui en
raffolent !
Les cultivars d’Amelanchier ovalis sont peu nombreux puisque l’original est très
rustique et il produit naturellement une abondance de fruits délicieux.
Ce petit arbre de la famille des Ericacacées (famille des bruyères, etc.), parfois appelé « arbres aux
fraises », est un arbuste au feuillage vert persistant d’origine
méditerranéenne. La
floraison automnale blanc crème en forme de clochette est suivie des fruits
sucrés charnus et rougissants à maturité et qui sont seulement comestibles à l’automne suivant.
De forme
buissonnante ce petit arbre peut atteindre 8 à 10 mètres dans le pourtour
méditerranéen, en régions tempérées il ne dépasse pas 3 à 5 M de hauteur. Sa
floraison printanière chevauche souvent sa mise à fruit initiée au printemps précédent. Les feuilles d’une
dizaine de centimètres, placées en alternance sur le rameau, sont de forme ovale avec
de minuscules dentelures. Elles sont persistantes vert foncé et luisantes sur
le dessus, vert pâle en dessous.
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Arbousier commun |
L’arbousier, plutôt réservé aux régions
à hiver doux, est une plante des climats ensoleillés. Pourtant sa résistance aux
températures négatives est comprise entre -10 à -15° pourvu que le gel ne
soit pas prolongé. Il vient le mieux en climat de type méditerranéen occidental,
avec une aire de répartition assez large, allant du Bordelais et l’Espagne en
passant par l’Afrique du nord pour remonter tout le littoral du midi jusqu’en
Corse.
Sa répartition plus nordique reste limitée à la région
Auvergne-Rhône-Alpes, pourtant on le retrouve de plus en plus souvent en région
parisienne où il est de plus en plus cultivé, souvent en grand contenant ou
même en pleine terre (sous certaines conditions). Il pourrait donc être
considéré comme étant en expansion !
De par sa famille apparentée aux
éricacées, les sols qui lui conviennent le mieux sont du type acide, siliceux
et parfois calcaire (non actif) ou dolomitique, qu’ils soient de basse montagne
ou sablonneux le long des côtes, ils doivent
aussi être humifères et passablement légers.
Sur le pourtour du midi il peut former des vastes bosquets qui constituent un support de terre dans les coteaux montagnards ou les collines. En isolé il peut se développer en arbre avec un tronc noueux bien
marqué en réponse à sa racine pivotante
profondément ancrée dans le sol.
La croissance est assez lente et la
taille sera donc limitée au contrôle de son encombrement en sachant pourtant
que la fructification se forme sur le rameau terminal.
L’arbousier se multiplie par bouturage
à talon (bouture à crossette) d’une bouture prélevée en période dite
semi-aoûtée (ou bouture en vert mais déjà brunissant), qu’il faut planter dans
un mélange de terre et sable avant l’implantation définitive adéquate succesive.
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Fruits d'arbousier |
Les fruits à maturité sont légèrement
granuleux, savoureux et bien sucrés.
Leur consommation se fait dans les jours qui suivent la cueillette puisqu’ils
se conservent mal.
Il n’y a quasiment pas de cultivars
puisque la forme originale est la plus productive en conditions normales. La
variété cultivée A.‘Rubra’ donne des fleurs roses au lieu de blanches. Et le cultivar
A. ‘Compacta’ convient le mieux pour la culture en pot.
Aronia melanocarpa - Famille Rosaceae
L’Aronie à fruits noirs est un arbuste de petite
taille au feuillage lustré vert foncé qui prend une coloration rouge en automne.
Cet espèce caduque croît bien en situation ensoleillée à mi- ombragée de
préférence sur sol frais de type neutre à mi- acide. Sa floraison blanche au début du printemps
est suivie en été de grappes de fruits globuleux de couleur rouge rosé à noir
bleuté de la taille d’un petit pois. Ils sont légèrement astringents et peuvent
se consommer crus mais conviennent mieux pour la réalisation de gelées, sirops
ou à l’alcool. Ces petits fruits comestibles sont particulièrement appréciés
des oiseaux dont les merles et les moineaux de même que les pigeons ramiers qui
en raffolent au point de s’y vautrer au risque de casser ses branches graciles.
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Aronie en fleurs |
Originaire et indigène de l’est de l’Amérique du nord, elle se répand du Canada, (où elle est à présent abondamment cultivée), jusqu’au centre des Etats-Unis, puis introduite et cultivée en Europe.
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Fruits d'aronie noire |
D’une très grande résistance au froid (-20° à -30°) cet arbuste au port ramifié érigé de 1,50m de hauteur à maturité, convient bien en situation isolée ou incorporé en « haie libre ».
Le sol de plantation est semi-acide à
moyennement basique avec une humidité normale.
L’Aronie noire de par sa rusticité ne requiert aucun
entretien particulier. Une mise en forme par une taille courte à la plantation
est bénéfique à une bonne ramification, ensuite un élagage léger servira juste
à éliminer les branches croisées et celles qui encombrent le cœur de la plante
pour l’aérer.
Les fruits devenus rouge foncé presque noir, se
récoltent en coupant la grappe juste avant la maturité complète, et surtout
avant que les oiseaux n’en fassent une « razzia » au risque de n’en
rien laisser !
Ils se conservent longtemps mais ont tendance à
s’assécher !
Pour la multiplication il suffit de
prélever les rejets (s’ils sont existants) sinon, prélever des boutures ou
même, tenter le semis qui donne une plante à l’identique.
L’espèce (le type indigène) étant très
résistante, les cultivars sont peu nombreux ! NB : Il n’existe que
deux espèces distinctes du genre Aronie, A.‘aroninia
melanocarpa’ et A.‘aronia
arbutifolia’.
De la famille des Grossulariacées cet
arbrisseau appartenant à la catégorie des « petits fruits » est
souvent planté dans les potagers et jardins d’agréments où à maturité, il fait
la joie des parents ainsi que des enfants qui l’apprécient particulièrement,
que ce soit sous forme de gelées ou confitures fortement colorées, quasi
noires ! Les baies noires produites sont quelquefois appréciées de
certains oiseaux dont les merles. Son feuillage odorant est intéressant en
décoction ou trempage sanitaire pour les maux du jardin.
Cette plante à
petits fruits, en forme de buisson, originaire de l’Europe septentrionale et de
l’Asie pousse spontanément dans les régions montagneuses et froides de la zone paléarctique.
Son feuillage caduque, lancéolé d’un
vert intense est lustré et parfumé. Il est porté en croissance alternée par des rameaux vigoureux
dont le bois de 2 ans porte des fleurs blanc crème en clochettes qui sont
suivies à maturité de grappes de fruits noirs sucrés et assez acides. Ils ont
individuellement la taille d’un petit pois.
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Grappe de Cassisier |
Le cassissier supporte les
températures négatives des zones tempérées. Il se développe bien en situation
ensoleillée et apprécie aussi des conditions semi-ombragées ou sa
fructification sera juste moins intense. Le vent, la pluie et les gelées
printanières ne nuisent pas à sa mise à fruits. Ceux –ci sont généralement
portés sur le bois de l’année qui précède et sur les rameaux plus âgés de 2 à 3
ans.
Ce « petit fruit » vient
bien dans presque tous les types de sol, calcaire ou non, et moyennement drainant
pourvu qu’il soit annuellement enrichi de compost avant le débourrement. Un
paillage au pied de la plante la protège durant l’hiver tout en empêchant
ensuite les pousses d’adventices qui captent les éléments nutritifs de
l’arbrisseau fruitier. Il occupe approximativement à maturité un espace de 1,50
M de haut sur 1,50 M de large.
La taille consiste à réduire les
rameaux qui ont poussés durant l’été au 2/3 de leur longueur en fin d’automne, ou
au plus tard courant du mois de mars suivant. C’est aussi à cette période que
la plante est élaguée pour éliminer les vieilles branches charpentières (qui
ont déjà produit) en surnombres et celles qui encombrent le cœur du cassissier.
L’entretien consiste juste à sa taille
et son élagage puis au besoin, son assainissement pour contrer les maladies
manifestées et enfin son engraissement de compost mûr, parfois inutile si la litière de feuille apportée
avant l’hiver était très importante !
C’est par la multiplication végétative
que sa multiplication est la plus efficace, qu’elle soit par le bouturage de
bois de 2 ans (aoûté) ou le marcottage, afin de reproduire le sujet à
l’identique.
Les fruits se récoltent à maturité
lorsqu’ils dégagent leur parfum caractéristique dès mi-juillet. Ils se
conservent quelques jours à température ambiante. C’est donc sous forme de
confiture ou jus sucré, sinon en complément de sorbet, qu’ils pourront être les plus appréciés !
Il existe de nombreux cultivars mais
toujours assez proches de goût du type, dont le ‘Géant de Boskoop’ assez
précoce ; le ‘Noir de
Bourgogne » acide et aromatique ; le ‘Blackdown’ très productif, etc.
Voir liste dans le « Guide du Jardin Bio » Edition : terre
vivante J-P Thorez et Al.
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Caseiller |
Un Hybride remarquable : Le Caseillier : Ribes nigrum x nidigrolaria . Cette
plante est une forme hybride entre le cassis et le groseillier épineux. Il
s’agit d’un arbuste caduc de plus ou moins 1,50 M de hauteur qui ne possède pas
d’épines et produit de gros fruits lisses de la taille d’un gros pois, sa saveur
est acide avec un goût sucré léger. Cette création originaire d’Allemagne est à
réserver pour des confitures et des sorbets.
Le Cerisier
Prunus avium L. - Prunus cerasus. L.
Les cerisiers sont des arbres fruitiers caractéristiques
de l’Ancien Monde. Les formes cultivées sont largement apparentées à un groupe de formes sauvages et domestiquées
bien réparties en Europe tempérée ainsi que dans le Nord de la Turquie, au Caucase et en
Transcaucasie. A présent, le cerisier
peut être cultivé partout en région paléarctique, y compris dans les régions d’été
très sec et même en altitude (jusque 1.500 M) à condition d’avoir sélectionné
les variétés à floraisons tardives et résistantes au froid (par ex. griottier).
Les régions aux printemps pluvieux déterminent le choix de variétés résistantes
à l’éclatement du fruit ou à la moniliose.
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Cerisier commun hybride |
Il
y trois grands types de cerisiers :
-
Le Cerisier (prunus
avium) dérivé du merisier et d’où dérive, le C. Bigarreau à chair ferme dont l’arbre a un port dressé, le C.
Guignes à chair molle dont l’arbre a un port étalé et retombant. Ces deux
types autostériles nécessitent la fécondation croisée par un autre sujet
compatible.
-
Le Cerisier (prunus
cerasus) dérivé du griottier donne des petites cerises astringentes et
acides ; les amarelles qui donnent un jus clair, et les griottes au jus
rouge très coloré.
-
Les « Cerises proprement dites » qui sont des
cultivars hybrides dérivés des deux premiers types.
NB : La
plupart des cerisiers acides (les deux dernières catégories) sont autofertiles.
Ils peuvent donc être plantés isolément. Cependant le pollen d’un autre
cerisier donnera de meilleurs rendements.
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Fleurs du cerisier |
Les cerisiers originaires des zones
climatiques tempérées s’adaptent à des conditions très variables puisqu’ils
résistent bien à des étés assez secs ou humides. Ils supportent la haute
altitude, jusqu’à 1.500 mètres, où les griottiers produisent encore
abondamment.Tous les types de sols, qu’ils soient
calcaires, argileux, drainants ou compactés lui conviennent à l’exception des
milieux trop acides.
Avec un porte-greffe de merisier et
suivant la forme adoptée il aura besoin
d’un espace compris entre 7x7M ou plus de 12x12M en haute tige. Pour les petits espaces, le PG (porte-greffe)
Sainte-Lucie est le plus indiqué, ce qui va conditionner la manière dont il
sera conduit.
Une fois formé et suivant le type de
porte-greffe, le cerisier ne se taille plus ou peu. Ultérieurement l’hiver, il faut juste veiller
aux grosses branches qui se croisent et au bois mort en pratiquant un élagage
prudent pour éviter la coulée de sève (gommose) difficile à stopper !
Durant les premières années le sol à
l’aplomb de la couronne doit être bien nettoyé pour éviter les concurrences en
besoins nutritifs de l’arbre. Adulte et à maturité le sol recouvert ne le gêne
plus puisque l’enracinement s’est approfondit.
Pour la multiplication en amateur,
c’est la greffe du cultivar sur franc de semis qui est la plus pratiquée. Le
professionnel va greffer la variété sélectionnée sur porte-greffe (PG) rustique,
par exemple PG de merisier résistant, ou
sur Sainte-Lucie qui est un PG qui donne un port plus réduit.
Les fruits qui se récoltent à maturité
se conservent quelques jours, on en fait sinon des gelées, des confitures, des
jus et des sorbets.
Pour les formes cultivées : ICI
Chèvrefeuille bleu comestible
Lonicera caerulea L.
La camerise bleue ainsi qu’elle est appelée au Canada
est un arbrisseau volubile à feuillage caduc. Les feuilles sont opposées, de
forme ovale de plus ou moins 5cm de long et 3cm de large, elles sont vertes un
peu cireuses et d’un aspect grisâtre. Les fleurs blanc crème sont suivies en
été de fruits de couleur bleu à noire de plus de 1cm de long sur 1/2cm de diam
- qui sont des baies pruineuses et comestibles, surtout appréciées des oiseaux
mais aussi des humains.
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Chèvrefeuille bleu - Camérise |
Ce chèvrefeuille
est originaire des régions tempérées de l’hémisphère nord, principalement du
Canada. Le fruit du camérisier, principalement consommé tel quel ou bien en
confiture, est aussi transformé en sauces de grandes consommations ou en sirop.
Il peut également être considéré comme un « superfruit » puisqu’il
regroupe de multiples propriétés remarquables, dont la vitamine A et C, du
calcium, du magnésium et beaucoup de potassium, du phosphore, des antioxydants
et des fibres alimentaires, etc.
Son
score d’antioxydants est comparable sinon supérieur à la canneberge.
Malgré sa résistance au froid (- 40°)
c’est un arbuste de faible vitalité et de faible développement qui produit peu
de fruits mais il est très résistant aux insectes et parasites, faisant de lui
un bon candidat à la culture biologique. La taille de l’arbuste est également
variable mais dépasse rarement 2M.
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Camérisier bleu |
Sa culture anecdotique au début des années
2000 puis, son développement commercial
s’est ensuite considérablement accentué pour se chiffrer à présent en million
de plants cultivés au Québec, que ce soit à des fins de consommations
transformations mais aussi en tant que plantes ornementales abondamment
commercialisées par les pépinières d’Amérique du Nord.
Il existe à présent de nombreuses
variétés cultivées qui donnent différents types de fruits avec des taux
d’acidité et de sucres variables portés par des fruits de plus ou moins gros
calibres/poids.
Plus d’infos : ICI
Le Cognassier
Cydonia vulgaris P. - syn. Cydonia oblonga L.
De la
famille des rosacées, le cognassier est un petit arbre à feuilles caduques,
mesurant de 5 à 8 mètres de hauteur et 4 à 6 m de large. Les jeunes rameaux
sont recouverts de poils épais
(tomenteux). Les feuilles sont alternes, simples, de 6 à 11 cm de long, à bord
pubescent (muni de poils). Les fleurs à 5 pétales blanc-rosé ont 4 à 5 cm de
diamètre. Elles sont suivies dans le courant de l’été d’un gros fruit de
couleur jaune de la forme d’une poire, le coing parfois aussi appelé « pomme
d’or » ou « poire de Cydonie » en Grèce, qui est aussi sa région
d’origine cultivée sur le pourtour méditerranéen. On en trouve des formes
sauvages de l’Azerbaïdjan au nord de l’Iran et même dans le sud du Turkménistan,
mais il se peut qu’elles soient férales.
NB : Le Cognassier ‘Cydonia
oblonga’ ne doit pas être confondu avec le « Cognassier de
Chine » ‘Chaenomeles speciosa’ ou
le « Cognassier du Japon » ‘Chaenomeles
japonica’’. Ces deux arbustes épineux, qui portent des fleurs de couleur
rouge orangé, produisent des fruits inintéressants pour la consommation !
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Fleurs de cognassier |
La floraison tardive du
cognassier (le type) est peu sensible au gel, mais pour une bonne fructification
et mûrissement il est préférable que l’automne soit encore assez chaud. L’arbre
est autofertile, toutefois le rendement sera amélioré par une pollinisation
croisée. C’est dans un sol plutôt calcaire et drainant que le cognassier
se développe le mieux. Il craint aussi l’excès d’humidité et c’est donc les
étés secs qui lui sont le plus favorable.
Planté en sujet isolé, qui mettra en
valeur sa très belle floraison et sa fructification spectaculaire, il pourra se
développer pleinement pour atteindre un
diamètre de 5 m sur 4 à 5 m de hauteur.
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Arbre de Cognassier |
Hormis la taille de formation, en ½ tige ou haute tige, il ne nécessite plus de taille spécifique pour la mise à fruit qui se fait à l’extrémité des jeunes rameaux. Juste un élagage sporadique pourra être opéré au besoin.
L’entretien est généralement superflu dans de bonnes conditions climatiques. Cependant, en climat ou saison estivale humide ou pluvieuse une pulvérisation préventive juste avant et après la floraison éloigne la plupart des maladies fongiques.
La multiplication se fait par greffage en écusson sur franc de cognassier. NB : Le cognassier
est souvent un bon porte-greffe du poirier et du pommier pour diminuer leur
taille de développement.
La récolte du coing se fait en octobre au jaunissement du fruit
devenu mâture. Il se conserve comme les poires et surtout éloigné des pommes
qui vont accélérer le mûrissement prématurément. On consomme le fruit
principalement sous forme de confiture, gelée, pâte ou même séché en rondelle.
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Coing ou poire de Cydonie |
Les variétés principales sont le ‘Cognassier du Portugal’, un
arbre assez buissonnant et dont les fruits très parfumés ont une chair
croquante ; C. ‘Géant de Vranja’ au
très grand et gros fruit ; C. ‘Champion’ qui est un arbre fertile avec des
fruits arrondis ; C. Bourgeault (bio) qui est un arbre de taille moyenne
avec des fruits moyens et plus petits que les autres variétés ou le type.
Plus de détails : Guide du jardin Bio J-P Thorez et Al. Ed
Terre vivante
Plus d’infos : ICI
Le Figuier
Ficus carica L.
Chez le figuier, il existe des individus mâles appelés
« figues sauvages » ou « caprifiguier » dont les fruits
sont rarement comestibles et des individus femelles auxquelles se rattachent
les variétés cultivées classées en deux catégories : Les figues fleurs qui
apparaissent au cours de l’été et murissent l’été suivant en juillet août, ces
dernières sont appelées « figue retardée ». Les figues d’automnes qui
apparaissent et mûrissent au cours de la même année, après les figues fleurs.
NB : Les variétés qui donnent deux fois des fruits matures la même année sont
dites « bifères », celles qui ne donnent qu’une seule fois sont dites
« unifères ». Remarque : L’espèce de figuier d’automne stricte
ne convient pas aux régions plus froides du nord !
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Figuier en pot |
C’est un arbre
de type méditerranéen qui conserve ses feuilles en régions très chaudes et est
caduc dans les régions plus froides. Il peut se développer de manières
variables, mais généralement il aura de 3 à 5 M de hauteur et quasi autant de
diamètre du houppier. Greffé sur porte-greffe de franc de ‘ficus carica’ mâle, il produit (suivant la variété) d’innombrables
fruits qui sont en réalité des fleurs agglomérées dans un réceptacle interne.
La fécondation fait intervenir un insecte, le blastophage qui
s’introduit dans la figue femelle pour y féconder les innombrables fleurs internes,
ce dernier s’extrait du fruit ensuite. Actuellement, quantité de cultivars sont
auto-féconds, ne nécessitant plus cette intervention !
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Figuier feuilles |
C’est sous les latitudes méditerranéennes que le
figuier se développe et produit le plus, cependant, plus au nord, des bonnes
conditions de protection et d’orientation sud et ensoleillée lui sont également
favorables. La qualité de la mise à fruit dépend donc des conditions
climatiques locales. La plante ne craint pas le gel puisqu’elle s’est adaptée
en perdant ses feuilles en hiver tout en créant ses réserves dans ses racines.
Le figuier croît de préférence dans des sols
rocailleux de type calcaire, et dans presque tous les sols pourvu qu’ils soient
drainants. Il apprécie les étés secs. Ce petit arbre préfère donc être en
situation isolée qui lui permettra
d’assurer son développement assez important sans subir l’excès d’humidité
confinée. Planté dans un petit espace, il sera sans doute nécessaire de limiter
son développement par un étranglement des racines qui seront cernées par des
dalles appropriées dans le trou de plantation.
En pleine terre sans abri de protection, la taille
est superflue. Cependant on pourra profiter de la liaison à son support de
greffe pour le conduire en ½ tige ou
quart de tige. A la plantation d'un nouveau sujet il est mieux de rabattre la plante de 25%. Pour
favoriser la mise à fruit la taille va consister à limiter les nouveaux rameaux
apparus durant la fin de l’été, en les réduisant au 2/3 tout en veillant à
préserver les nodules (ceux qui vont donner des fruits l’été suivant) à
l’aisselle des feuilles.
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Figues de ficus carica |
L’entretien sanitaire de cette plante est quasi
inexistant. Tout au plus, faut ’il veiller à éliminer la prolifération des herbacées
à son pied et sous la couronne, puis répandre de la potasse agglomérée au sol
par grattage ou ratissage superficiel.
La multiplication se fait par le prélèvement d’une « bouture
à talon » à sélectionner à la chute des feuilles, qu’il faudra enterrer
assez profondément sur deux à trois yeux dans le sol en laissant émerger au
moins 3 à 4 yeux. Cette jeune pousse doit être paillée contre le gel jusqu’à son
enracinement.
Il est également possible de greffer un sujet particulier, plus
sensible sur « caprifiguier »
(le figuier mâle sauvage), par une greffe en écusson.
La récolte des fruits mûrs se fait au fur et à mesure
de leur maturation qui se manifeste par un ramollissement du fruit se colorant
ou retombant sur la branche. Les fruits se conservent mal, il faut donc les
accommoder en confits sucrés, ou opter pour le séchage au soleil qui se
pratique dans les pays chauds. NB : Ce sont les figues d’automne (type
unifère) qui se sèchent le mieux !
Les principales variétés, qu’elles soient unifères ou
bifères sont multiples. Voici quelques cultivars: Variétés bifères :
‘Abicou’, ’Blanche d’Argenteuil’, ‘Dauphine violette’, ‘Banane’, etc. ; Variétés
unifères, ou à tendance unifère : ‘Précoce ronde de Bordeaux’, ‘Violette
de Solliès’, etc. Référence : Le guide du jardin Bio J-P Thorez et Al.
Ed : terre vivante
Figuier Wikipédia : ICI ou ICI : Les fruitiers rares
Le Goumi
du Japon
Elaeagnus multiflora T.
Le
goumi du Japon est un arbuste de la famille des Elaeagnaceae originaire de
Chine et du Japon. Ce petit arbuste produit des fleurs parfumées, semblables
aux fleurs de l’olivier, qui produisent des petits fruits comestibles, plus ou
moins sucrés et astringents, qui sont très appréciés des oiseaux. Cette plante autofertile produit cependant de meilleurs fruits et en plus grande
quantité si on l’associe à un autre sujet de la même espèce.
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Fruits du Goumi du Japon |
Ce petit arbuste qui atteint 2
à 3 m avec un port étalé est une plante à feuilles caduques. Il est très rustique
puisqu’il supporte des températures hivernales négatives jusqu’à - 25°.
Depuis sa région d’origine, il a été introduit sous les climats
tempérés, notamment en France et généralement dans des régions dont les sols
sont siliceux en profondeur et à tendance acide. Il ne réclame aucun
enrichissement particulier puisque ses racines développent des nodosités
fixatrices d’azote.
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Goumi du Japon
|
Aucune mise en forme ni taille spécifique n’est requise pour sa production, hormis un rafraîchissement de son port par un petit élagage au besoin. Il n’est aucunement sujet à des maladies et ne nécessite donc pas d’entretien sanitaire dans de bonnes conditions de cultures.
La multiplication se fait par le prélèvement de drageons l’automne. On peut aussi semer les graines, toujours à l’automne en extérieur. La levée prendra au min. 3 à 4 mois, ensuite les premières fructifications interviendront après 4 à 5 ans. Remarque : Le bouturage est difficile !
Les fruits, se récoltent à pleine maturité les mois de
juillet/août et ne sont en général pas consommés tel quel et crus car trop durs
et astringents. Il faut même attendre qu’ils soient blets pour les préparer en
vue de la conservation sous forme de gelée préparée comme des confitures. Le
jus, récolté par extraction, parfume
subtilement des préparations lactées ou des dégustations de desserts.
Les cultivars : Goumi ‘Sweet
Scarlet’ sélectionné au jardin botanique de Kiev en Ukraine et le cultivar Russe,
Goumi ‘Red Gem’ sont les plus appréciés
pour leur gros fruits rouges sucrés.
Plus d’infos : ICI
Goyavier
du Brésil
Feijoa sellowiana - syn.
Acca sellowiana
Appartenant
à la famille des myrtacées comme le Goyavier ‘Psidium guajava’, il en est très
différent. Il s’agit ici d’un arbuste ou petit arbre fruitier à l’enracinement
superficiel et traçant, à l’écorce verdâtre devenant avec les ans, d’un
brun-rouge se desquamant. La ramification est basse et les jeunes rameaux sont
couverts d’un duvet blanchâtre. La floraison particulière aux multiples
étamines rouge-corail et pétales sucrées (appréciées des oiseaux), est suivie
de fruits ovoïdes parfumés et comestibles. Ces derniers ne parviennent à maturité
pleine que dans les régions dont les températures automnales ne descendent pas
sous les 5°.
Originaire de l’Amérique du
sud, ce petit arbre fruitier, le Goyavier du Brésil ‘Feijoia sellowiana’ est bien implanté naturellement en Colombie,
Uruguay, Brésil, Argentine et Paraguay. Il est rapporté de la colonisation
principalement par les Portugais, voire les Espagnols. Il est surtout
aujourd’hui cultivé en Nouvelle-Zélande, aux Etats-Unis, en ex-URSS, en Australie,
au Brésil et dans les pépinières italiennes à des fins horticoles ornementales (Pistoia).
Le port de cet arbuste en solitaire est très ramifié presque dès
la base. Sa croissance est très lente et il peut atteindre 2 à 4,50 mètres de
diam et former un petit tronc à maturité. Il peut également être conduit en
haie, limitant ainsi sa production fruitière réduite par les tailles
successives.
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Fleurs de Goyavier |
La plante supporte des températures négatives de -15°, sa floraison solitaire ou en grappe a lieu en juin-juillet et est suivie d’’une fructification assez tardive en novembre et décembre. De ce fait, ce sont les zones à climat, en période automnale de minimum 5°, qui lui sont favorables et nécessaires pour la maturation fruitière. C’est donc une plante à réserver aux climats de fin de saison assez chauds, ce que les changements climatiques annoncés rendraient possible ! |
Fruit de G. du Brésil |
C’est dans un sol au PH moyennement acide (5.5 – 7.0), neutre ou
alcalin, frais mais bien drainé, que vient bien cette plante qui une fois bien
installée, supporte des plus ou moins longues périodes de sécheresse. NB :
Pour la culture fruitière, l’arrosage régulier est toutefois nécessaire.
Suivant la mise en forme initiale le goyavier du brésil aura
besoin d’un espace de développement de 3
à 4 m. de diam en formation plein vent et moins de 3 m. en ½ tige. Il préfère
aussi un emplacement ensoleillé et plutôt à l’abri du vent pour protéger sa
floraison fragile.
Pour la formation d’une haie, la taille (si nécessaire)
s’effectue en fin d’hiver. La taille de mise en forme de boule (topiaire) d’un
sujet sur ¼ tige ou demi-tige est possible mais elle réduit la floraison et la
fructification potentielle.
La multiplication se fait par bouture à talon afin d’assurer l’obtention
d’un même cultivar que celui souhaité. Les plants choisis pour être bouturés
sont généralement autofertiles, néanmoins pour assurer une meilleure
pollinisation, l’implantation d’autres sujets d’une même espèce est bénéfique
pour la qualité et la quantité de la production fruitière.
Il existe de nombreux cultivars pour la production de fruits et
ils ont pour la plupart besoin d’une pollinisation croisée pour assurer une
bonne production Certains cultivars en ont absolument besoin (‘Triumph’, ‘Superba’,
‘Mammouth’, ‘Choiceana’, ‘Nasemetz’, ‘Trask’,), tandis que d’autres sont auto-pollinisés
(‘Coolidge’, ‘André’).
Plus d’infos : ICI (Jardin l’Encyclopédie) & ICI (Wikipedia) ou ICI (Les
fruitiers rares)
Le Grenadier
commun ou Grenadier à fruits
Punica granatum L.
La grenade et le grenadier font
partie des plantes saintes dans l’ancien testament. La grenade, un « superfruit » aux
multiples propriétés, était déjà présente dans l’antiquité ou ses vertus
d’alicament (aliment médicament) étaient déjà bien connues. Le grenadier,
souvent représenté sur les bas-reliefs est associé à la mythologie chez les
grecs anciens, il est aussi souvent représenté dans les fresques romaines ainsi
que sur les bas-reliefs. La statuaire romaine arbore souvent une grenade en
offrande aux dieux et jusqu’à nos jours la beauté de ce fruit a séduit les
artistes par de nombreuses représentations en peinture « nature
morte » !
Le grenadier
commun est un arbre fruitier de la famille des lythracées, cultivé depuis la
plus haute antiquité pour ses fruits comestibles (les grenades) et pour ses
qualités ornementales. C’est un petit arbre monoïque à port
arbustif qui peut atteindre 6 m de haut. Son écorce grise, d’abord lisse a
tendance à se crevasser et à se desquamer avec l’âge. Ses feuilles caduques
allongées, de 3 à 7cm sur 1 à 2cm de large, sont vert intense.
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1er stade de la fleur de grenade |
Les fleurs rouge vif mesurent 3cm de diam et elles apparaissent en trois vagues successives de mai à août suivant le climat.
Les
meilleurs et les plus gros fruits sont ceux de la première floraison qui ont le
meilleur taux de nouaison. NB : Il en existe deux types distincts, le
grenadier à fleurs et le grenadier à fruits.
Le grenadier fait partie des plus anciennes plantes cultivées
avec le dattier, le figuier, et l’olivier et comme ces derniers, il se
reproduit fidèlement par bouturage. Il tolère de nombreux types de sol ce qui a
permis une domestication dans des régions très différentes de son habitat
initial dès le néolithique. La domestication par les premiers agriculteurs a
donné naissance au fruit tel que nous le connaissons et qui se différencie des
grenadiers sauvages par la taille de son fruit et l’épaisseur de sa pulpe douce
et juteuse qui entoure les graines comestibles.
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Fruit de grenade |
Aujourd’hui, le grenadier à fruit domestiqué est une plante abondamment cultivée de par le monde et sous
des latitudes parfois éloignées, mais c’est dans les climats de types
méditerranéens qu’il se développe le mieux, que ce soit d’un côté ou de l’autre
de l’ancien ou du nouveau monde.
Le type de sol est indifférent, plutôt assez sec et d’un PH
neutre. De préférence, il sera riche, léger, bien drainé et pas trop frais.
C’est donc une exposition bien ensoleillée qui conviendra le mieux au
grenadier.
Son espace de développement de plus ou moins 5 m de hauteur
n’occupera pas au sol une grande superficie et suivant le type de conduite
moins de 2 m de diam sera suffisant…, parfois moins si il fait partie d’une
haie libre.
Une taille de mise en forme se fera en début de croissance qui
est rapide tout comme la première fructification, ensuite la mise à fruit
ultérieure se fait sur les branches plus anciennes qu’il ne faut donc plus
tailler. NB : Une taille importante (du type élagage) entraine l’absence
de floraison et fructification pour une période d’au moins 3 ans, le temps
pour que du vieux bois se reforme !
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Arilles d'une grenade |
La multiplication avec les graines réservées et conservées au frais,
se fait préférentiellement par semis à chaud au début du printemps dans un
substrat sablonneux et humide. Le bouturage est difficile, il est donc
préférable de prélever une pousse marcottée ou bien greffer en écusson un
rameau sur un sujet établi.Le fruit du grenadier, (la grenade), qui se prélève de l’arbre
par une incision du pédoncule à l’aide d’un couteau, se récolte à maturité
complète bien colorée car le fruit, une fois cueillit n’évoluera plus. Il se
conserve bien, même fort longtemps à température ambiante et plusieurs mois au
frais sans perdre le jus de ses pépins ! Les arilles extraites de la pulpe
se consomment tel quel.
On en faisait autrefois un sirop sucré en vue de la
conservation du jus qui additionné d’eau donnait la boisson sucrée, la grenadine.
Autres espèces ou variétés cultivées : Punica granatum ‘Legrelliae’ à fleurs doubles ; Punica g. ‘Nana’, grenadier nain ; Punica g. ‘Pleniflora’, également à
fleurs doubles.
Plusieurs milliers de cultivars et infos : ICI ou ICI
Le Kaki Le
Plaqueminier de Chine
Diospyros kaki T.
Le plaqueminier, de la famille des Ebénacées, a besoin pour le développement complet de ses fruits d’un automne
assez chaud afin que ceux-ci arrivés à maturité puissent livrer toute leur
saveur sucrée. C’est en automne, après la chute des feuilles, que ce petit
arbre est le plus remarquable par la présence nombreuse de ses fruits ronds, de
couleur rouge-orangé qui ont le gabarit d’une pomme de taille moyenne.
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Branches fruitières défeuillées |
Originaire de
Chine en basse montagne dans les forêts primaires, il s’est ensuite développé
dans les vallées. Son aire de répartition originelle va du Népal, aux confins
de la Chine pour être ensuite introduit au Japon, au Pakistan puis en URSS. En
1844 un obtenteur Japonais crée une variété de cette plante, initialement
dioïque, en fruitier autofertile et
monoïque ouvrant ainsi la voie à son expansion vers l’Europe puis, plus tard,
les Amériques.
Il est encore aujourd’hui un fruit traditionnellement cultivé
en Asie, de l’Inde au Japon et notamment en Chine, à Taiwan et en Corée, où
cette production reste la plus
En Europe : l’Espagne et l’Italie et le long des côtes méditerranéennes en Israël, ces trois pays comptent parmi les plus importants producteurs à l’échelle
européenne.
C’est dans les climats de type méditerranéen que cette plante se
développe le mieux car elle a besoin du soleil estival et automnal pour la
maturation complète de ses fruits. Pourtant, le Kaki-plaqueminier supporte des
températures hivernales négatives de -10 à -15°.
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Fruits du Kaki 'Fuyu' |
Le sol de sa culture doit être sain et de préférence assez
léger, bien qu’il supporte des sous-sols de type argileux puisqu’on le retrouve
dans des contrées plus au nord et même parfois jusqu’en région parisienne en
situation protégée.
En pleine terre, en situation isolée, cet arbre de taille
moyenne de 7 à 12 m aura besoin d’au moins une superficie de 5 m de diamètre,
ce qui lui permettra de développer sa densité feuillue. Cet arbre ne demande qu’un élagage d’éclaircissement
sporadique et une taille contrôlée puisque sa floraison suivie de sa
fructification se produit sur le bois de l’année.
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Plaqueminier en automne |
La multiplication du plaqueminier peut se faire par semis au
printemps mais il faudra au moins 6 ans avant de déguster les premiers fruits.
Il est donc préférable de greffer un
cultivar en écusson sur un sujet
porte-greffe compatible de Diospyros. Par exemple le ‘Diospyros lotus’.
Exemples de variétés cultivées acclimatées :
Kaki ‘pommé’ ou ‘Fuyu’ = Plaqueminier du Japon. NB : Ce cultivar n’est pas
astringent, il est autofertile et résistant à -15°.
Kaki
‘Hatchya’ ou ‘Hachiya’ qui porte des fruits en forme de cœur. Cette variété est
très résistante, jusqu’à -18°, ses fruits astringents se consomment blets, la
chair est alors très sucrée.
Plus d’infos : ICI ou ICI
Le Kiwi
‘Actinidia sinensis P.’ – Actinidia chinensis
Epargné
par les ravageurs et les maladies il s’agirait d’une des cultures fruitières
les plus « bio ». Le nom de cette plante sarmenteuse n’a rien à voir
avec l’appellation homonyme de l’oiseau ne volant pas, endémique de la Nouvelle-Zélande, le KIWI… si célèbre
pour sa rareté exclusive et son aspect de boule sans queue. Pourtant, à titre
d’indicatif, c’est sur cette île que la production actuelle de ce fruit est la
plus importante.
La plante qui est originaire de
Chine est formée de lianes qui rejettent dès le printemps de longs sarments qui
s’enroulent sur tout support. Conduite en arbre elle atteint plus de 3 m. de
hauteur et une longueur de plus de 12 mètres nécessitant donc un support de
culture. C’est une plante dioïque qui nécessite donc des pieds mâles et
femelles distincts pour la fécondation. Il existe cependant des variétés
cultivées qui sont autofécondes, cependant même dans ce cas une pollinisation
croisée donnera de meilleurs fruits et aussi plus nombreux !
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Fruits et feuilles de Kiwi |
C’est sous des latitudes méditerranéennes que la plante de kiwi
se développe le mieux. Elle apprécie des situations ensoleillées, protégées du
nord et de préférence des vents d’ouest. C’est donc une liane qui appréciera en
zone tempérée d’être conduite sur une forme en pergola adossée à un mur la
protégeant des courants d’air car son feuillage est aussi sensible au vent
qui le dessèche. La plante supporte cependant en période d’hiver des
températures négatives de -12°.
Le sol devra être au mieux le plus léger possible, fertile et
riche en humus, pas trop calcaire et plutôt acide (ph 5,5 à 6,5) ou neutre et
de préférence drainant, pas trop humide.
Les tailles de formation servent à sélectionner et former les
charpentières peu nombreuses, ensuite les rameaux poussant sur ces
charpentières devront être écourtés, sinon éliminés pour éviter un trop grand
nombre de lianes qui affaibliraient et étoufferaient la plante et le
développement ses feuilles fragiles ainsi que ses fleurs et ses fruits.
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Kiwi - Lianes |
Les
tailles de mise à fruit se font après les dernières fructifications, durant la
période de dormance. Au mois de février, il faut rabattre les pousses des
dernières fructifications à deux ou trois yeux !
La multiplication se fait la plupart du temps par voies
végétatives: Bouturage en été, prélèvement de marcotte au printemps. Le semis des graines
(très difficiles à prélever) donne de
mauvais résultats car elles ont un pouvoir germinatif très court, de plus le
sujet sera décevant car souvent il ne correspondra pas à la variété porte-fruit
sélectionnée.
Les fruits cueillis à maturité se consomment assez rapidement
car trop mûr il ont un très mauvais goût fermenté ! Attention aux pommes
qui accélèrent la maturation du kiwi !
Il existe de nombreux cultivars autofertiles :
‘Hayward’ qui est de loin
la variété la plus cultivée ; ‘Bruno’ qui est plus petite et de moins
bonne conservation ; ‘Monty’ de petite taille, mais très sucrée et
produisant rapidement ; ‘Solo’ autofertile donne des petits fruits de
bonne qualité.
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Kiwaï |
NB : Le Kiwaï est un actinidia d’été, produisant des biens
plus petits fruits de la taille d’un petit raisin. Ils sont sucrés et parfumés
et se consomment avec la peau qui est lisse. Ils se conservent mal en
général ! L’actinidia sinensis classique mâle féconderait l’actinidia
d’été ! Il existe actuellement des cultivars autofécond, par ex. Kiwaï
‘Issai’ mais qui est moins fertile que ceux de pollinisation croisée par sujet
mâle et femelle qui sont distincts !
Actinidia: Plus d'infos: ICI - Kiwaï: Plus d'infos: ICI
Le
Mirabellier
Prunus domestica - subsp. Syriaca
Le fruit du mirabellier est la
mirabelle telle que nous la connaissons, une petite prune le plus souvent de
couleur jaune orangé à la peau pruinée. Ce fruit introduit en France au XV siècle par le roi
René d’Anjou est abondamment cultivé en Lorraine française et dans le nord de
l’Alsace. Notamment dans la région de Metz et Nancy ou la culture de la
mirabelle est d’une appellation contrôlée. Le nom de Mirabelle lui viendrait de
la langue italienne « mira bella » signifiant « belle à
voir ». Même si cette origine
est incertaine et s’oppose à d’autres versions, cette interprétation lui va
bien !
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Mirabelles |
Le mirabellier
est un arbre fruitier de la famille des rosacées, dont les ancêtres sauvages
seraient des petits arbres indigènes assez communs des zones tempérées de
l’Europe de l’est et de l’Anatolie. On retrouve ensuite l’agrégat de ces
premières formes cultivées en Turquie, dans les Balkans, au Levant, sur la côte
sud de la Caspienne et en Asie centrale. Les premières formes domestiquées du
mirabellier (‘Prunus domestica subsp.
Syriaca’) apparaissent en Asie Mineure, en Anatolie (la Turquie actuelle)
et en Perse (Iran). Ce cultivar serait issu d’un croisement entre un prunier
domestique (‘Prunus domestica subsp.
Domestica’) et un prunellier (‘Prunus
Spinosa’), ce qui n’est pas encore tout à fait établi. Ceci étant, il ne
faut pas confondre le « mirabellier » avec le « myrobolan »
(‘Prunus divaricata’ subsp caspica Browicz ou ‘P. cerasifera’ Ehrh.) à fruits ressemblants
aux quetsches.
L’arbre du mirabellier mesure à maturité de
4 à 10 mètres selon le cultivar. Il donne au printemps des fleurs blanches qui
seront suivies durant l’été de nombreux fruits ronds de couleur jaune orangé et
de 2 à 3cm de diam.
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Branche fleurie de mirabellier |
Le mirabellier n’apprécie pas les régions
trop chaudes (+ de 25°) car il a besoin d’une alternance quotidienne de journée
chaude et de nuit fraîche, ce qui justifie sa présence en Lorraine française.
Il y est très rustique, il peut vivre jusqu’à cent ans et supporte des
températures hivernales négatives jusqu’à - 24°.
Il supporte presque tous les types de sol
avec une préférence pour les sols argilo-calcaire bien drainés, plutôt moyennement acide à basique.
L’arbre de mirabellier peut être formé en ¼
tige, basse tige (moins de 1 m), ½ tige, (plus de 125cm) et haute tige, (plus
de 2 m). NB : La cueillette est facilitée en basse tige mais le sujet est
plus encombrant par son houppier. Les hautes tiges ont un meilleur rendement et
un plus grand développement !
Le mirabellier est autofertile, c’est aussi
un des rares pruniers domestiqués qui peut être reproduit par le semis de son
noyau tout en obtenant un sujet fructifère à l’identique. L‘arbre produit ainsi
ses premiers fruits après 6 ou 7 ans. Sur porte-greffe de myrobolan la mise à
fruits est + rapide !
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Agglomérat fruitier du mirabellier |
L’arbre de la mirabelle produit
naturellement une grande quantité de fruits juteux et parfumés, jusqu’à cent
kilos par arbre ce qui fait tout de même 10.000 fruits pesant chacun +/-10g.
La cueillette industrielle se fait par secouement mécanique de l’arbre dont les
fruits tombent sur des filets auparavant posés au sol. La consommation des
fruits frais se fait endéans la semaine, pour la conservation ils sont mis en
bocaux au sirop ou sous forme de confiture.
Les principaux cultivars français :
Mirabelle de Metz à petit fruit de 2cm de diam, peau fine jaune orangée à
l’insolation (verdâtre à l’ombre) et recouverte de pruine. Maturité août ;
Mirabelle de Nancy à plus gros fruit de 3cm
de diam, peau jaune orangé à rouge avec des points rouges entourant un point
brun, pruine fragile. Maturité août ; Mirabelle de Septembre, mûre en septembre,
etc.
Cultivars allemands : Mirabelle
Bellamira, nouvelle variété provenant d’une hybridation entre M. Nancy et M.
Meilleure de Cacak de Serbie. Ce cultivar donne des plus gros fruits que la M.
de Nancy et sa maturité est plus précoce de 7 à 10 jours, en outre la
production serait plus régulière ; Mirabelle Double de Herrenhausen à
chair jaune et très sucrée, maturité mi-septembre, etc.
Le Mûrier noir
Morus
nigra L. Famille des Moracées
Morus nigra (mûrier noir) est facile à reconnaître à ses
feuilles cordiformes, rudes au toucher, de couleur vert sombre au-dessus et
glauques en-dessous, les pousses sont courtes et velues, les fruits sont
constitués de formes globuleuses allongées dont les petites boules qui le
composent ont une forme oblonde. En outre, contrairement au « mûrier blanc »,
le fruit du mûrier noir est presque dépourvu de son pédoncule qui est d’ailleurs tellement court que lors
du prélèvement difficile du fruit sur la branche, invariablement une partie de
la base du fruit sera écrasée, tachant le cueilleur impénitent ainsi dénoncé !
Le mûrier noir (Morus nigra) ne doit pas être confondu avec le mûrier blanc
(Morus alba) dont le feuillage est la principale nourriture du vers à
soie !
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Fruits matures et immatures |
Le mûrier noir est une espèce d'arbre fruitier, appartenant à
la famille des Moracées, originaire d'Asie occidentale et naturalisée en
Amérique du Nord, en Europe et en Chine. Il est à présent abondamment cultivé
dans les zones où il est le plus apprécié, au Moyen-Orient (Iran, Liban, Syrie,
Israël) notamment.
Il s’agit d’un arbre fruitier d’assez
grande taille puisque, selon la variété, il peut atteindre entre dix à 20
mètres de hauteur pour une largeur moyenne de 12 mètres. Sa longévité naturelle
extrême est de 120 ans, parfois plus par des rejets qui se sont formés suite au
dépérissement de trop vieilles charpentières. Le mûrier noir est un arbre rustique monoïque qui supporte des températures négatives de
-15°. C’est en exposition ensoleillée qu’il produit le mieux. Ses
particularités fruitières sont remarquables avec ses longs fruits globuleux
semblables à des longues mûres sauvages de couleur rouge, puis noire à
maturité.
Il se développe le mieux dans un sol au
PH neutre du type basique pourvu qu’il soit bien drainant mais pas trop sec à
frais. Planté en isolé ou en verger il occupera un diam à l’aplomb de 15M
maximum.
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Cultivar de Morus Nigra |
Les fruits étant portés sur les vieilles
branches la taille sera réduite à un élagage pour supprimer des charpentières
vieillissantes et fragilisées, et l’élimination des branches qui encombrent le
cœur de l’arbre ou s’y croisent ainsi que les ramifications desséchées. Multiplication,
par semis au printemps à chaud sous serre, par bouturage et marcottage et
greffage.
Cultivars : Morus nigras ‘Black
English’ (saveurs de cassis et framboise) ; Morus nigra ‘Black Tabo’r ;
Morus nigra ‘Perse’ ; Morus nigra ‘Selection’ ; Morus nigra ‘Shirtout’ ;
Morus nigra ‘Wellington mulberry’
Plus d’infos : ICI Les fruitiers rares.
La
Mûroise ou Mûre
de Logan
Rubus x loganobaccus
Il s’agit d’une plante issue d’une
hybridation naturelle entre une ronce sauvage du pacifique ‘Rubus usinus’ et le
framboisier ‘Rubus idaeus’, dont le fruit qui en a résulté s’appelle la
mûroise. Cette plante d’hybridation fut ensuite domestiquée en Californie par
l’horticulteur Américain James Harvey Logan qui la baptisa ‘Loganberry’.
C'est une plante
grimpante dont le feuillage est semi persistant suivant les contrées. En été elle jette de longs sarments sans épines qui produisent des fruits sur
les rameaux de deuxième années, ils sont d’une taille et forme globuleuse, plus
imposante que ceux de leurs parents, ils ont un goût hybride, évoquant leurs
deux origines, mais en moins savoureux !
Cette plante de « petits fruits » se développe bien
sous toutes les latitudes, qu’elles soient méditerranéennes, continentales
et/ou tempérées, elle a aussi une bonne résistance au froid hivernal jusque
-10°. Un fort ensoleillement lui convient bien, tout comme une exposition
moyenne qui nuira cependant à la qualité de ses fruits.
 |
Mûroise
|
Presque tous les types de sol lui conviennent avec une
préférence pour ceux humifères en profondeur, bien drainés et d’une acidité
moyenne.
Les tailles consistent principalement à éliminer en fin de
saison les perches qui ont produit. Si leur nombre est trop important il faudra
en supprimer pour mieux contrôler le développement des sujets plantés, qui
doivent être par paire au moins pour assurer une bonne pollinisation croisée.
Les plants sont attachés sur des fils tendus horizontalement entre piquets
plantés profondément car cette plante qui est assez vigoureuse, jette des
longues perches (les nouvelles branches fructifères) qu’il faut conduire pour
ne pas être envahi de toutes parts.
 |
Cultivar de mûroise |
Comme la plupart des plantes de ce type, les « Mûroises »
ne sont pas sujettes à des maladies si elles sont correctement entretenues et
aérées par des petits élagages sélectifs. Les pieds des plantes apprécieront
d’être recouverts de broyat après y avoir répandu en fin d’hiver du compost en
guise d’engrais.
La multiplication se fait principalement par division de touffe
durant la période hivernale et hors gel.
Les fruits nombreux, semblables à des grosses mûres, se
consomment tels quels mais ils sont encore plus appréciés en pâtisserie, ou en
conservation sous forme de confiture, gelée, jus, en sorbet ou sirop et liqueur.
D’autres variétés d’hybrides entre mûre et framboise se distinguent
particulièrement. Outre la ‘Loganberry’, plusieurs cultivars ont été développés,
parfois à peine distincts du type mais en des variantes des noms porteurs commercialement
comme : ‘Tayberry’, ‘Boysenberry’, etc.
La
Myrtille - Myrtille
arbustive
Vaccinium corymbosum L.
Il ne s’agit pas ici des petites myrtilles
des montagnes (Vaccinium myrtillus) mais d’une espèce américaine à gros fruits
réunis en grappe. Cet d’arbrisseau de 1
à 2 mètres de hauteur est à la fois très décoratif par ses fleurs blanches au
printemps et son feuillage rouge en automne. Il est aussi apprécié par son
abondante fructification de grosses myrtilles pruinées de couleur noire bleuté,
et dont la chair est blanche.
Ce petit arbre au port
érigé originaire d’Amérique du nord porte des feuilles de couleur vert foncé
devenant rougeâtre à l’approche de l’hiver.
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Myrtille arbustive |
C’est une plante fruitière de la
famille des éricacées qui vient bien dans les régions les plus septentrionales,
sous les climats froids des zones tempérées et qui apprécie l’exposition mi-ensoleillée.
Elle a une très grande résistance aux températures négatives extrêmes (- 30°).
La variété domestiquée est toutefois moins résistante que l’espèce sauvage
courante au Canada, le Bleuet à feuilles étroites (‘Vaccinium angustifolium’).
Le sol doit être calcaire et à humus acide (type pinède,
chênaie, landes à bruyères, genêts ou fougères, etc., sur sol sableux ou
cristallin), cet arbuste préfère des sols frais en profondeur.
Il faut planter au moins deux arbustes pour assurer une bonne
pollinisation, l’espacement entre sujet de 1,50 x 2 m. Le trou de
plantation de diam 50cm sur une
profondeur d’autant, sera rempli avec de la terre de bruyère mélangée à du
terreau de feuilles, de la sciure de châtaignier ou chêne, ou bien des
aiguilles de résineux (pin, épicéa, thuya, cyprès).
L’arrosage (si nécessaire) se fera à l’eau de pluie. Aucune
taille de mise en forme ou d’entretien n’est requise. La multiplication se fait par semis ou division de souche.
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Myrtilles 'Vaccinium corymbosum' |
Les myrtilles arrivent à
maturité entre la fin du mois de juillet jusqu’au mois de septembre, selon les
variétés et le climat. La récolte s’étale sur trois à cinq semaines. On les
consomme fraîches ou en confiture. NB : La fructification se fait à partir
de la deuxième ou troisième année. Le rendement par pied est variable de 1 à 3kg
à l’état jeune et jusqu’à 10kg à maturité, dans de bonnes conditions.
Quelques variétés : Maturité juin-juillet : ‘Buetta’, ‘Bluecrop’ (très productive) ;
Maturité août-septembre : ‘Jersey’,
‘Dixi’, (fruit très gros et aromatique), Atlantic’.
Référence : Le Guide du jardin Bio J-P Thorez et B.
Lapouge-Déjean Ed terre vivante.
Le
Nashi
Pyrus
pyrifolia B.
Il s’agit d’un fruit asiatique,
ressemblant à une poire ou parfois de la forme d’une pomme, dont la chair est
juteuse et croquante mais peu parfumée, il est également appelé poire-pomme ou
poire asiatique et poire japonaise. Il existe plusieurs formes
différentes : Les fruits issus et
produits en Chine et dénommés N.
« baili » sont en général pyriforme et ont une chair plutôt blanche.
Les fruits dit N. « shali » également
produits en Chine ont une chair granuleuse. Ceux produits au Japon sont nommés
« Nashi » (qui est un mot japonais) et le fruit de forme globuleuse est
rond. Tous ces fruits asiatiques nommés « Nashis » sont juteux,
sucrés et à chair croquante.
Le Nashi, un petit arbre de la
famille des rosacées est originaire des zones tempérées de la Chine, du Japon
et de la Corée. Ses fleurs sont blanc rosé, ressemblant à celles du poirier et
ses feuilles sont un peu plus grandes.
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Nashi - globuleux |
Le Nashi a besoin d’un froid hivernal qui va lui permettre
d’entrer en dormance pour exprimer son caractère d’arbre fruitier des zones
tempérées en levant la dormance des bourgeons. L’arbre qui est assez sensible
au vent porte des feuilles caduques, il supporte des basses températures, mais
pas au-delà de - 15°, ce qui mettrait sa
vie en danger. Il vient le mieux dans de bonnes terres arables mais non
calcaire.
Son espace de plantation est compris entre 3 m et 5 m de diam pour une hauteur d’arbre
adulte parfois importante, proche du poirier commun ‘Pyrus communis’. Le Nashi commun japonais peut atteindre 15 m de
hauteur, tandis que les cultivars atteignent 5 à 8 mètres au maximum. Sa forme
de plein vent est généralement greffée sur poirier commun, il peut ainsi être aussi
conduit en palmette ou d’autres formes en espalier, la hauteur est alors
contrôlée par la taille.
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Fleurs de Nashi |
Le nashi produit ses fruits sur les rameaux de un ou deux ans, la taille va donc consister à
favoriser les nouvelles pousses pour ensuite sélectionner celles bien orientées
mais pas trop nombreuses et éliminer le vieux bois. NB : Les techniques de
tailles sont similaires à celles des pommiers et poiriers communs d’occident.
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Nashis en grappe
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Le Nashi est un arbre peu sujet à d’autres maladies que celles
des fruitiers de la famille des rosacées. Il faut juste le protéger contre le feu bactérien qui se
traite le plus souvent par l’hygiène de l’arbre et contre les pestes (ver des
fruits), par l’installation de piège à phéromone du carpocapse du fruit, ce qui est le
plus bénéfique. Le compost de fumier et de la potasse sont parmi les meilleurs
engraissements à effectuer.
La multiplication du type est effectuée par bouturage en Asie.
En occident, une greffe sur porte-greffe de poirier commun est généralement
pratiquée au mois d’août. La greffe multiple en fente se fait au printemps.
La récolte des fruits se déroule d’août à octobre suivant le
type de variété. Le nashi ne devient pas blet et ne dégage pas de parfum à
maturité. La date de récolte doit donc être indiquée pour mieux cerner la
limite conservation, car cueillit il ne se conserve que deux semaines. Le nashi
se consomme cru de préférence, car cuit il dégorge à l’excès, c’est donc en
sorbet qu’il sera le plus savoureux.
Quelques variétés cultivées : Nashi ‘Kosui’ : Peau bronzé-doré, goût sucré, productif, maturité fin
juillet à début août ; N.
‘Nijisseiki’, nashi autofertile à chair blanche juteuse, maturité fin
août ; N. ‘Shinseiki’ nashi autofertile originaire du Japon, bon
pollinisateur, les fruits sont de forme ronde à chair moyennement croquante et
sucrée, maturité précoce mi-août, peu sensible aux maladies ; N. ‘Shunsui’ ou ‘Shinsu’ à l’épiderme bronze est considéré comme la meilleure
variété, la plus sucrée et savoureuse, mais moyennement productive, maturité au
début septembre. Ce dernier nécessite la pollinisation par un sujet tiers de ‘Pyrus communis’ ou ‘Pyrus pyrifolia’.
Plus d’infos : ICI
Le
Néflier commun ou Néflier
d’Allemagne
Mespilus germanica L.
Le néflier n’est exigeant ni sur la
qualité du sol, ni sur celle du climat. C’est un des arbres fruitiers les plus
rustiques car sa floraison tardive est peu
sensible aux gelées. Il peut se satisfaire de la mi-ombre et d’une
mauvaise exposition. Seule l’humidité excessive du sol lui est très
défavorable. Il ne craint ni les insectes, ni les maladies.
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Fleurs de néflier |
Ses régions de cultures
naturalisées « indigènes » sont les pays des zones tempérées et
notamment (comme son nom latin l’indique) l’Allemagne. Aujourd’hui, le néflier
est assez commun en Belgique et en France, tout comme dans les régions
méditerranéennes. Pourtant, le Néflier commun cultivé est initialement
originaire d’Asie mineure pour être par la suite introduit en culture en Europe
du sud. L’espèce sauvage est spontanée en Asie occidentale et centrale, de la
Turquie au Turkménistan ainsi qu’en Europe du Sud-Est, de la Macédoine au
Kosovo.
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Nèfles |
Il s’agit d’un petit arbre de 5 à 6 m de haut à port étalé, le
tronc est noueux et les rameaux tortueux, il présente une écorce écailleuse. La
feuille verte est simple, alterne et tomenteuse sur le dessus et glabre en
dessous. Les fleurs blanches de 3 cm apparaissent tardivement, vers la fin mai.
Elles sont suivies de petits fruits de 2
à 3 cm de diam (de 4 à 6 cm pour les variétés à gros fruits), ils conservent
les sépales des fleurs à leur sommet qui donne cette impression de forme de
toupie aplatie.
Il peut être conduit en buisson naturel, en ½ tige et haute tige. Aucune taille de
fructification n’est requise car les fruits se forment au bout des rameaux d’un
an. Il faut juste pratiquer un élagage au besoin en laissant une hauteur du
sujet de 3 à 4 m.
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Branche fleurie de néflier |
Cet arbre rustique est très résistant, il supporte des températures
hivernales négatives de - 20° et ne nécessite aucun entretien particulier, il a
toutefois besoin de chaleur en fin de maturation pour le développement complet
des fruits.
La multiplication se fait par greffage en écusson, sur franc de
semis de néflier, sur porte-greffe d’aubépine et de cognassier.
Les nèfles sont récoltées après les premières gelées blanches,
puis disposées sur une couche de paille et entreposées dans un local frais.
Elles sont consommées au fur et à mesure de leur maturation complète, au moment
de ramollissement du fruit devenu blet. Elles se consomment telles quelles, en
marmelade ou en gelée.
La production, suivant l’âge de la plante, peut être conséquente
et de plusieurs dizaines de kilos par arbre. - Une bonne variété : Néflier
‘A gros fruits’ !
Plus d’infos : ICI
Attention ! Ne pas confondre le Néflier commun avec le
Néflier du Japon ou Bibacier.
Le
Bibacier ou Néflier
du Japon
Eriobotrya japonica, syn. ‘Rhaphiolepis
loquata’
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Bibacier |
Il s’agit d’un petit arbre aux grandes
feuilles persistantes, originaire de Chine de la famille des rosacées, et
pouvant atteindre plusieurs mètres de hauteur. Il donne des fruits de couleur
jaune orange, juteux et acidulés, la bibace. Très planté dans les jardins du
Midi, il n’exige pas de soins particuliers et supporte des étés très secs. Dans
les zones tempérées plus septentrionales, c’est une belle plante ornementale aux longues feuilles
gaufrées, ne portant qu’une floraison avortée et ne produisant ainsi pas de fruits.
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Nèfles du Japon |
NB : La floraison se
produisant en automne, le néflier du japon ne fructifie bien que sous des
climats méditerranéens, de préférence côtiers.
La multiplication se fait par semis de pépins juste après la récolte. Le rendement est de 30 à 50kg par arbre.
Plus d’infos : ICI
L’Olivier
d’Europe
Olea europaea L.
Petit arbre d’environ 5 à 6 m de
hauteur de la famille des Oléacées typique du Midi méditerranéen, remarquable
par son feuillage gris vert à revers argenté et sa très grande longévité.
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Branches d'olivier |
L’olivier du fait de ses
exigences climatiques, ne peut produire ailleurs que dans les régions
méditerranéennes ou exceptionnellement dans des zones climatiquement proches,
par exemple, en France dans la vallée du Rhône, où sa production fruitière
restera limitée. Plus encore que le froid hivernal, c’est l’humidité persistante
du sol qui lui est le plus nuisible. Si la partie aérienne est détruite par le
gel (ce qui se produit vers - 10° à - 12° C), il rejette de souche, ce qui fait
qu’il peut atteindre un âge très avancé.L’olivier accepte quasiment tous les types de sol, même pauvre
et calcaire, pourvu qu’il soit drainant.
La plantation d’un sujet cultivé en container (pot de culture), se fait
de mars à juin en pleine terre en enterrant la motte de quelques centimètres
après avoir au préalable « cassé le
chignon » délié les racines abondantes le long des parois du pot de culture.
Dans ses zones de prédilections, l’olivier reprend facilement quel que soit son
âge. Son espacement idéal est de 5 à 6 mètres.
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Olives noires |
La taille de formation se fait dès la seconde année de
l’installation en initiant un scion destiné à former le tronc de ½ tige ou
quart de tige, pour ensuite sélectionner trois à quatre belles pousses
terminales qui vont constituer la ramure (houppier) charpentière. L’année
suivante, on conservera deux ramifications par charpentière.
Pour la taille annuelle d’entretien, tailler en fin d’hiver
avant la floraison. Une bonne taille d’entretien consiste à supprimer les
vieilles branches, les terminaisons des rameaux qui ont portés des fruits et
veiller à dégager le centre de l’arbre.
Les longues branches seront raccourcies
et les brindilles préservées tout comme les jeunes branches bien ramifiées.
Pour restaurer un olivier qui a été négligé, raccourcir de moitié les branches
charpentières.
Les entretiens sanitaires consistent à préserver l’olivier des
pestes (mouche de l’olive, teigne de l’olivier) au moyen de pièges à phéromones
spécifiques. Contre les maladies cryptogamiques (champignon développant
l’apparition de « l’œil-de-paon » par ex.) pulvériser un produit à
base de cuivre au début du printemps et en fin d’été.
La multiplication s’effectue par bouturage, prélèvement de
rejets (en évitant ceux du porte-greffe, l’oléastre), division de souche,
marcottage par buttage au printemps, greffage en fente ou en écusson sur franc
d’olivier de semis.
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Branches d'olivier l'été |
Les fruits destinés à l’olive verte se récoltent en septembre, et
les olives noires se récoltent au cours de l’hiver. Ces fruits se
consomment après avoir marinés dans une
solution de saumures avec des aromates. Pour plus d’indications, se reporter à
un livre de recettes spécifiques ! Le rendement par arbre est assez variable, il est de 15 à 50kg
d’olives par an pour un sujet adulte, mais il ne fructifiera qu’un an sur deux
s’il n’est pas taillé spécifiquement!
Il existe de nombreux cultivars de cet arbre très apprécié
partout dans le monde, ce qui a donc participé à l’éclosion de nombreuses
variétés locales. - En France : ‘Aglandau’ en Provence ; ‘Clermontaise’ et ‘Lucques’ dans le Languedoc ; ‘Olivière’ dans le Roussillon ; ‘Picholine’ et ‘Verdale’
qui résistent à -15°, etc. Certaines variétés sont autofertiles, mais l’olivier
produit mieux en présence d’une variété pollinisatrice.
Plus d’infos : ICI
Réf. : Les présentes descriptions de l’Olivier sont largement
inspirées par Le Guide du Jardin Bio de Jean-Paul
Thorez et Brigitte Lapouge-Déjean, aux éditions : www.terrevivante.org
Le
Pêcher
Prunus persica vulgaris L.- Syn. Amygdalus
persica
Le
pêcher, parfois appelé Pêcher commun est un arbre fruitier de la famille des
rosacées principalement autofertile, il est cultivé pour ses nombreux types de
fruits comestibles, les « Pêches ». Il existe plusieurs types distincts de pêches
cultivées. Les « Pêches » communes proprement dites, et les « Pêches
de Pavie »,
toutes deux à noyau adhérent et dont la peau est duveteuse.
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Nectarines |
Les
« Nectarines » et « Brugnons » à peau lisse et chair
respectivement non adhérente et adhérente au noyau.
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Pêche plate de chine |
Ajoutons à cela la
« Pêche plate de Chine » qui est une pêche très ancienne,
principalement cultivée (à l’origine) en Chine.
Le pêcher domestiqué
est originaire de Chine où il aurait été cultivé depuis plus de 4.000 ans. Il serait
arrivé en Grèce via la Perse depuis l’antiquité, puis ce sont les romains qui
l’auraient adopté mais seulement après le 1er siècle de notre ère, à
la même époque il se retrouve en Egypte et en Israël. Ensuite le pêcher s’est
rapidement implanté dans le bassin méditerranéen comme une culture fruitière
appréciée.
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Pêches blanches |
Le pêcher est un arbre fruitier à écorce lisse haut de 2 à 7 m
suivant la façon dont il est conduit. Ses feuilles sont caduques, acuminées et
d’un vert franc. Elles sont de formes allongées de 8 à 15cm sur 2 à 3cm de large avec un court pétiole
pourvu de 2 à 3 nectaires.
Ses
fleurs roses apparaissent avant les feuilles à la fin de l’hiver au début du
printemps, parfois en été suivant les variétés. Elles sont hermaphrodites, à
cinq pétales, 25 étamines et un style. Principalement autogame
(autofécondation) on observe parfois, occasionnellement, la fécondation par une autre espèce dans des
conditions naturelles.
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Floraison rosée du pêcher |
Il n’est pas trop exigeant quant aux conditions climatiques,
cependant c’est dans les régions méditerranéennes jusqu’au sud de la Loire
qu’il vient le mieux ! Plus au nord, dans les régions tempérées, il se développe
bien entre murs exposés plein sud et bien ensoleillés.
Pour bien se développer, le pêcher a besoin d’un sol profond, ni
trop sec ni trop humide et sans calcaire. Dans ce dernier cas, il assimilerait
mal le fer et développerait la chlorose qui provoque un jaunissement du
feuillage.
Il peut être conduit en ½ tige, en quart et haute de tige ce qui
modifie amplement son occupation au sol mais il faut en tous les cas un diamètre,
ou une largeur de 5 mètres si il est formé en espalier. Le pêcher ne fructifiant que
sur le bois de l’année précédente, il est impératif de le tailler pour éviter
son vieillissement prématuré qui se manifeste par le dégarnissement du cœur de
la ramure. Il y a deux façons de le tailler, la taille longue pour le
renouvellement des rameaux (peu nombreux) fructifères, et la taille en crochet
qui consiste en des tailles successives courtes sur une branche charpentière
(de rameau développé) courte, cette dernière technique de taille permet de
contenir le développement du pêcher situé dans des petits endroits ou conduit
en espalier. NB : Les tailles de fructifications au début du printemps
sont successives à la taille de formation de la charpente.
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Pêches plates |
Le plus grand ennemi du pêcher est la cloque qui se manifeste
par un enroulement et/ou des
boursouflures aux bords des feuilles ce qui nuit à la photosynthèse de la
plante. Contre cette maladie, ainsi que le « corynéum »
il faut effectuer des pulvérisations à base de cuivre (BB) dans
le courant de l’hiver (janvier-février) et juste avant la floraison (à des
périodes variables suivant la variété). NB: Le purin d’orties permet la
renaissance d’un feuillage sain après une attaque traitée.
Pour la multiplication, le semis permet de reproduire facilement
des variétés anciennes (‘Reine des vergers’, ‘Grosse mignonne’, les
« pêchers de vigne »). Pour cela, semer les noyaux à l’automne à 4cm
de profondeur, la pointe vers les bas. Le scion obtenu se replantera en place
après deux années, au cours de l’hiver. La transplantation favorise la mise à
fruit des jeunes pêchers qui seront productifs dès la quatrième année.
Un éclaircissement naturel des fruits est effectué par l’arbre
lui-même, mais ensuite pour favoriser une abondance de fruits de bon calibre il
est souvent nécessaire de parfaire cette sélection naturelle en enlevant au
sécateur une partie des jeunes fruits pour n’en laisser que maximum 10 fruits par mètre carré (ou courant) de branche
charpentière.
Les fruits se récoltent à maturité dès qu’ils s’attendrissent
sous la pression du pouce et se détachent facilement de l’arbre. Ils se
conservent quelques jours et se consomment le mieux frais ou sinon mis au sirop
en conserve !
Pour les variétés cultivées, elles sont tellement nombreuses qu’elles sont souvent localement bien référencées ! Il faut toutefois tenir compte dans le choix des différentes périodes de maturité.
Variété « autofertile » : maturité juin/juillet : Pêche blanche ‘Amsden’ qui est une
ancienne variété vigoureuse à peau duveteuse rougissante, la chair est blanche.
Elle est peu sensible à la cloque ; Pêche blanche ‘Charles Ingouf’
ancienne variété à gros fruits tendres et juteux. Moyennement sensible à la
cloque.
Variété « autofertile » : maturité juillet/août : A chair
blanche et gouteuse ‘Précoce de Hale’, ancienne variété américaine de gros
calibre, la peau est duveteuse et pourprée à maturité. Variété de bonne
résistance à la cloque.
Variété « autofertile » : maturité en août/septembre : A chair blanche, ‘Reine des
vergers’, cette variété ancienne et rustique est résistante à la cloque.
Quoique autofertile sa production sera meilleure par pollinisation croisée.
Pour plus de cultivars, ICI - Plus d’infos : ICI
Le Poirier
Pyrus
communis L.
Le
poirier domestique de l’Europe et de l’Asie de l’Ouest, ‘Pyrus communis’ L. (= P. domestica Med.) de la famille des rosacées, vient juste après le pommier pour sa
contribution à la production fruitière dans les zones froides et tempérées de
l’agriculture de l’Ancien Monde. Fréquemment les poiriers sont de proches
compagnons des pommiers dans les vergers car ces deux fruitiers viennent dans
des milieux similaires.
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Poires 'Comice' |
Le poirier cultivé d’Europe (P. communis) est étroitement apparenté à
un groupe variable de poiriers sauvages répartis dans les zones tempérées de
l’Europe, du Nord de la Turquie et du Caucase. Les poiriers domestiques
européens sont extrêmement variables. Un Millier de cultivars distincts sont
dénommés. Comme la plupart des autres arbres fruitiers de la famille des
Rosacées, les poiriers sont auto-incompatibles.
Ses exigences climatiques sont particulièrement larges du moment
qu’il bénéficie d’un ensoleillement suffisant. Jusqu’à 800 mètres d’altitude il
pourra se développer et il appréciera même des conditions hivernales de
températures très négatives qui assurent son repos avant la levée de dormance
hivernale au printemps. Suivant le type de sol et le type de porte-greffe il
supporte bien les étés très secs.
Le sol doit être profond, riche, frais, plutôt lourd et non
calcaire, surtout lorsqu’il est greffé sur cognassier. Greffé sur franc (de
semis), le poirier supporte mieux les sols médiocres. Il peut alors être
cultivé dans des régions a été très sec et sa longévité est plus grande,
cependant la mise à fruit sera plus lente qu’avec le PG Cognassier.
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Feuilles lustrées du poirier |
Le poirier prend spontanément une forme en fuseau où les
branches charpentières s’organisent autour d’un axe vertical central. Les
tailles de formation qui lui conviennent sont : Formé en ½ tige ou
haute-tige pour une taille adulte, respectivement de 6 x 6 M à 10x10 M. ;
le fuseau ou le palissé sur PG nanifiant, de 4 x 4 M ; le cordon de 2 - 3
M sur la ligne; les palmettes, 1,60 M sur la ligne pour le U simple, 2,50 M
pour le U double et 3 à 4 M pour la palmette oblique.
Les tailles de mise-à-fruits se font après la taille de
formation. Ces tailles dites de fructifications doivent être abordées avec des
notions trop précises et complexes que pour les mentionnées dans cette
description générale du poirier. NB : Pour un poirier de plein vent greffé
sur haute-tige aucune taille spécifique de mise à fruit n’est requise après le
développement complet du sujet. Cependant il faut tout de même l’élaguer en période de
croissance et ensuite en éliminer le bois mort, les grosses branches qui se
croisent et dégager l’axe central afin de permettre une bonne aération et
luminosité au cœur de l’arbre.
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Floraison du poirier |
Certains arbres de poiriers nécessitent un éclaircissage des
fruits, outre ceux tombés naturellement en juin. Il faut couper au sécateur les
fruits à supprimer en veillant à n’en laisser qu’un (plus rarement deux ou
trois) par bouquet en supprimant de préférence ceux du centre. Pour protéger
les fruits du carpocapse du poirier un emballage partiel du fruit est efficace,
mais fastidieux s’il y a beaucoup d’arbres et plus encore s’ils sont des sujets
de plein vent à haute-tige. Les pièges à phéromones sexuels sont alors plus faciles
à mettre en œuvre, mais plus coûteux !
Pour la sensibilité à la tavelure,
un traitement préventif à la «bouillie bordelaise» avant la floraison et à la
chute des feuilles est efficace contre les maladies cryptogamiques
(champignons).
La multiplication se fait par greffage en écusson (au mois
d’août) sur cognassier, en fente et ou en écusson sur poirier franc (de semis).
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Poire 'Doyenne' |
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Poire 'Conférence' |
Les poires ont tendance à blettir. Il faut donc les surveiller
et ne pas tarder à les consommer après la cueillette au risque d’une
dégradation pourrissante à l’intérieur du fruit. Dès qu’il se ramollit à la pression du doigt près du pédoncule et
que celui-ci commence à se nécroser, le fruit est à point. Pour la conservation
en bocal, les compotes, confitures et gelées sont indiquées. Le rendement par arbre adulte varie de 10 à
30 Kg par arbre.
Quelques cultivars préconisés :
P. ‘Conférence’, la
préférée des Belges ; P. ‘Doyenné du Comice’ P. ‘Général Leclerc’, autofertile ;
P. Beurré
Hardy, facile à cultiver, etc.
Le
Pommier
Malus communis - Syn : Malus
domestica B.
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Pommes Elstar |
Le
pommier domestique se cultive à peu près partout en zone tempérée jusqu’à 1.000
mètres d’altitude environ. La production fruitière est relativement régulière,
sauf pour certains cultivars (variétés cultivées) qui ont tendance à alterner
la production par une bonne année qui succède à une mauvaise année de récolte.
Le pommier domestiqué est un arbre fruitier largement cultivé de par le Monde.
Il en existerait plus de 20.000 cultivars dont une grande partie est des
hybrides Américains (50%), le reste se répartissant en divers cultivars
Chinois, 2.000 espèces ou cultivars,
Anglais, 2.000 variétés, etc. Les pommiers sont le plus souvent cultivés
dans des vergers et souvent en compagnie de poiriers. Le pommier n’étant généralement
pas autofertile il a besoin d’un pollinisateur compatible dans son
environnement
Le pommier
cultivé trouve son origine première dans l’espèce sauvage d’Asie centrale et
l’Asie du sud-ouest jusqu’en Sibérie où se trouve encore aujourd’hui le type ‘Malus Sieversii’. Parallèlement en Occident,
c’est le type de pommier sauvage ‘Malus
Sylvestris’ ou ‘Malus Occidentalis’ qui est le plus présent naturellement. La Répartition du type ‘Malus ‘ est donc très large
puisqu’elle englobe l’Europe du Nord au Sud, et d’Ouest en Est, avec ce même type ‘Malus’ abondamment représenté au Moyen-Orient
dans les zones méditerranéennes et les régions froides et tempérées de l’Asie
centrale. Ensuite, le pommier est largement domestiqué dans les zones tempérées
de l’Ancien Monde. Depuis l’Antiquité grecque et romaine, les pommiers ont été
intensément cultivés dans les zones tempérées de l’Europe, de l’Asie du
Sud-Ouest et probablement aussi dans le Caucase et en Asie centrale.
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Pommes James grieve |
C’est une plante fruitière de la famille des rosacées qui porte
au printemps une andondante floraison hermaphrodite de couleur rose qui est
suivie d’une fructification de pommes acides (pour la confection de cidre) ou
douces et sucrées (comme pomme de table). Cet arbre fruitier, selon les
variétés et le type de conduite, mesure de 2 à 15 mètres de hauteur. Il peut
vivre jusqu’à cent ans dans sa forme naturelle mais cette longévité est bien
moindre (de 15 ans environ) pour les formes sur porte-greffe nanifiant. Les arbres
de plein-vent produisent abondamment durant trente années, ensuite cette
fructification deviendra souvent alterne ou insignifiante. La pomme est formée
par le grossissement du réceptacle de la fleur en y englobant les pépins dans
les carpelles.
L’arbre de pommier vient
bien dans les zones à hiver suffisamment froid pour apporter à cette espèce la
phase de refroidissement nécessaire à la levée de la dormance des bourgeons.
L’arbre du pommier est moins exigeant que le poirier quant à la qualité du sol.
Il peut prospérer dans le Midi méditerranéen et autres régions a été sec sans
irrigation à condition de pouvoir trouver de l’humidité en profondeur.
 |
Fleurs du pommier |
Son espace de développement est variable en fonction de la formation
conduite. De 2 à 3 mètres pour ceux formés en cordon ; de 3 à 4 m. dans la
ligne pour les types formés en espalier ou en palmette ; de 5 à 7 m diamètre pour les quart-tige et demi-tige ;
de 8 à 12 m. de diam pour les hautes tiges en plein vent.
Pour
les tailles de mise-à-fruit : Taille des arbres
fruitiers.
L’entretien sanitaire va consister en un apport annuel de
compost bien mûr en surface au printemps qu’il faudra incorporer à la terre en
place par griffage. Ensuite, avant et en cours de fructification les apports
azotés et de potasse au pied des arbres seront bénéfiques à la formation de
beaux fruits. Le pommier faisant partie de la famille des rosacées il est
sensible aux maladies cryptogamiques, (tavelure, moniliose, oïdium) qu’il faut
traiter préventivement par des solutions à base de cuivre ou de prèle en
automne juste après la chute des feuilles et au printemps avant la floraison et
si nécessaire, un bon mois avant la cueillette des fruits. Pour éviter les
pestes comme le carpocapse du pommier, il faut poser dès le mois de mars des
pièges à phéromones sexuelles.
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Feuilles dentellées du pommier |
Comme pour les poiriers, les pommiers nécessitent un
éclaircissement des fruits afin de développer le calibre de ceux-ci. Après l’éclaircissement naturel des fruits qui seront tombés au sol, l’arbre
fait grossir les grappes de fruits restants. Ne garder qu’un ou deux fruits par
grappe en supprimant ceux du milieu ou les mal-formés.
La multiplication des pommiers domestiques se fait la plupart du
temps par une greffe en écusson ou en fente d’un cultivar sur franc de semis « aoûté ».
Les porte-greffes sont choisis en fonction des souhaits de cultures, pour
obtenir des sujets compatibles avec l’espace dédié. Par ex. PG Nanifiant pour
les cultures conduites en espalier = M 6 ou M 9. Et bien d’autres
« porte-greffes » en fonction de la formation de base de l’arbre
fruitier ou le type de sol.
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Revers de feuille du pommier |
Les variétés cultivées
(cultivars) sont tellement nombreuses qu’il serait vain de vouloir
toutes les mentionner. Mais avant tout, pour faire son choix, il faut songer à
leur compatibilité de pollinisation si le cultivar n’est pas autofertile, ce
qui est majoritairement le cas des pommiers. Il existe cependant quelques
variétés pollinisatrices presque universelles, par ex. Malus ‘Reine des reinettes’,
M. ‘James Grieve’, M. ‘Golden’, M. ‘Cox
Orange’, M. ‘Evereste’.
Plus d’infos : ICI
Le
Prunier
Prunus domestica L. subsp. Prunus insititia
De la famille des rosacées, il
s’agit d’un arbre fruitier vigoureux de taille moyenne de 4 à 7M de hauteur,
qui donne à maturité des fruits de forme allongée. C’est une espèce d’arbre à
noyau dur comme le pêcher, l’amandier, l’abricotier, le cognassier, etc. La
culture du prunier vient en troisième place des cultures fruitières les plus
importantes dans les zones tempérées à hiver froid, juste derrière le pommier
puis le poirier.
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Prunier sauvage des Balkans |
Les espèces
sauvages apparentées au prunier sont les populations plus ou moins spontanées,
du type ‘insititia’ de ‘P. Domestica’. Ces populations suggèrent
que le prunier domestique (Prunus
domestica) précède l’agriculture et devrait donc être considéré comme un
élément (une plante) indigène en Europe centrale, ainsi que dans les Balkans et
en Turquie.
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Prunes sauvage |
Ces petits fruits de pruniers originels « subglobuleux »
de 2-3cm sont assez communs en de nombreuses zones tempérées de l’Europe et de
la Turquie. Les locus seraient donc multiples et en réalité, nous savons encore
peu de choses sur les origines du prunier (‘P.
Domestica’), avec les débuts de la domestication du prunier. Comme sa
culture dépend du greffage, cette espèce fruitière a probablement été mise en
culture avec les pommiers et les poiriers.
Les plus anciennes sources
littéraires, sur la plantation et le greffage du prunier datent de l’époque
romaine.
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Prunier 'Belle de Louvain' |
Le prunier convient bien aux régions à été très sec. Il peut
croître à des altitudes jusqu’à 1.000 mètres et ne craint pas les fortes gelées
relatives à son expansion naturelle. Il craint cependant les gelées
printanières car sa floraison est précoce ce qui pourrait alors rendre la
pollinisation irrégulière voire nulle et donc sans fructification.
Bien qu’il soit assez tolérant quant à la qualité du sol (de
préférence argileux), il préfère les lieux secs et sans stagnation d’eau ou
d’excès d’humidité.
Adulte, le prunier a un port plutôt pyramidal avec une hauteur
maximum de 8 mètres, suivant le lieu de plantation et l’espace disponible il
peut aussi s’étaler sur un diam de 5-6m.
C’est en tout cas la façon dont il est conduit qui va déterminer
ses dimensions, hautes : formé en tige et haute tige de +/- 2 M. ;
moyenne, formé en ½ tige ou basse tige. Le taille d’entretien consiste à
éliminer (élaguer) les rameaux trop nombreux qui occupent l’intérieur de
l’arbre, éliminer les rameaux qui souvent se développent sur le tronc du PG de
semis ainsi que les nombreuses pousses traçantes (dans le sol) au pourtour du sujet. Pour la mise à fruits
une taille en vert diminuera la vigueur des rameaux qui seront raccourcis du
tiers de la longueur au moins, tout en préservant des branches prolongées plus
anciennes de fructifications. NB :
Il faut limiter les élagages très sévères, au risque de voir s’écouler de la
sève et provoquer la maladie de la gommose.
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Prunes Président |
Enrichir le plant en lui apportant en fin d’hiver quelques
pelles de compost bien mûr à incorporer par griffage au pied de l’arbre. Pour
éviter les pestes en général un badigeonnage du tronc en fin d’hiver permettra
de limiter les invasions de pucerons et autres insectes. Une bande de glu
empêchera les fourmis de s’y installer. Un traitement à base de cuivre limitera
les maladies cryptogamiques et contre le carpocapse du prunier, préférez les
pièges à phéromones qui empêchent la ponte des femelles dans les fruits.
Remarques : Une absence de fructification peut être due au
mauvais choix des variétés pollinisatrices qui seraient incompatibles avec la
variété installée. Si la floraison est absente ou insignifiante, la cause en
serait due à une trop grande vigueur du sujet qu’il faudra alors cerner en
tranchant l’écorce sur une partie seulement du tronc, entre 0,60 et 120cm du
sol sur la moitié de la circonférence. Une autre technique consiste à trancher
(en profondeur de bêches) les racines qui dépassent (comme souvent) à l’aplomb
de l’arbre. Ceci aussi pour éviter la résurgence de drageons éloignés de
l’arbre.
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Fleurs de prunier |
Pour le prunier, il existe cinq catégories principales :
Les prunes Japonaises, à réserver au midi et elles sont majoritairement
autofécondes ; les Prunes classiques qui sont des cultivars greffés sur
porte-greffe (PG) ; les P. Reines-Claudes sont des fruits ronds de taille
moyenne et de bonne qualité gustative, elles sont plus tardives que les
variétés classiques, maturité en août-septembre (NB : Les mirabelles
et les quetsches font également parties
de cette catégorie) ; les P. Mirabelles, proprement dites, qui se
plaisent le mieux en climat « continental-Est » et en sol argilo-calcaire
riche en magnésie, ex. Mirabelle de Metz, Mirabelle de Nancy ; enfin, les
P. Quetsches qui sont adaptées aux sols lourds et froids, sinon humides, leur
maturité est tardive, août-septembre, ex. les Quetsches d’Alsace bien
connues !
1. Le
Prunier du Japon ‘prunus salicina’ :
C’est
un arbre généralement autofertile de plus petite dimension que le prunier européen,
ses fruits plus gros arrivent plus vite à maturité que le prunier européen 'prunus domestica’. Le prunier du Japon
convient donc mieux dans les régions à hiver doux permettant la pollinisation
anticipée par les abeilles de ces régions.
Cultivars:
Les
prunes 'Golden Japan' sont parmi les
premières à être récoltées, dès mi-juillet. Cette variété japonaise
ancienne donne de gros fruits (5-6 cm de
diamètre, environ 40 à 60 g) de couleur jaune doré. Leur chair jaune est
sucrée, moelleuse et très juteuse ;
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Prunier du Japon |
Le
Prunier ‘Methley’ donne de grosses
prunes d'un beau rouge-foncé. Ses prunes se récoltent entre fin juin et
mi-juillet, la chair rouge-violacé est douce, très juteuse, légèrement acidulée
et sucrée. Très productif, il est autofertile.
Prunus salicina 'Burbank' est un
prunier japonais, aux prunes de couleur rouge-métal, dont la chair jaune est
très parfumée et sucrée. Elles sont à maturité vers la fin du mois d'août. Etc.
2. Les
Pruniers classiques ‘prunus domestica’
qui sont des cultivars greffés sur porte-greffe (PG). Le Prunier Européenne (prunus domestica):
Cultivars :
Prunus
domestica 'Monsieur Hatif' (AF) est une prune
précoce (mi-juillet) de calibre moyen, ronde à l'épiderme rouge intense, la
chair est jaune dorée juteuse et le noyau non adhérent. Cette prune rustique
est autofertile et le fruit est de très bonne qualité.
Prunus
domestica 'Prune d'Ente' autofertile (AF), est une
variété de prunier de l'espèce Prunus domestica. Prune d'Ente servant à faire
le pruneau d'Agen.
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Prune d'Ente - d'Agen |
Prune
'Impérial Murat', sorte de prune d'Ente, à sécher.
Prunus
domestica 'Stanley'.
Ce
prunier vigoureux produit de gros fruits bleu noir, tendres et sucrés et à la
chair ambre et peu juteuse. Le noyau se détache facilement de la chair. La
récolte se fait en septembre. Il est partiellement autofertile.
Prunus domestica x Prunus persica
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Nectarine |
- 'Prune pêche'
Une
pêche-prune à peau lisse. Nectarine et brugnon (AF) sont issus de la même
greffe : celle d'un prunier sur un pêcher.
NB: Le
brugnon est d'origine française, tandis que la nectarine est issue d'une greffe
semblable mais pratiquée, à l'origine, aux États-Unis.
Ce fruit est arrivé en
Europe après la Seconde Guerre mondiale.
3. Les pruniers Reine-Claude Prunus domestica subsp. Italica :
Ils forment un sous-groupe de
variétés de pruniers qui produisent d'excellents fruits de table. Ce sont des
arbres moyennement vigoureux de 3 à 5 mètres de haut aux petites feuilles blanc
verdâtre et aux délicates fleurs blanches. Les prunes, les Reines-Claudes, de
calibre moyen (entre 35 et 45 mm de diamètre), rondes et de couleur le plus
souvent vert jaunâtre, ont la peau lisse et la chair ferme et sucrée.
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Reine Claude |
Cultivars de Reine-Claude Prunus domestica subsp. Italica :
- ‘Reine-Claude d'Oullins', très rustique et vigoureuse en tous
terrains, mûre fin juillet, chair jaune ;
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Reine Claude |
- 'Reine Claude (violette) D'Althan', prunier produisant de gros
fruits ronds avec une coloration pourpre à chair jaune dorée juteuse et
excellente.
- 'Tardive de Chambourcy' (AF) et labellisée bio, cette variété
tardive est vigoureuse et productive, elle porte dès fin septembre, de
délicieux fruits jaune vert, à chair juteuse, sucrée et parfumée. Autofertile,
il peut être planté seul. Etc.
4. Les Mirabelles Prunus domestica - subsp. Syriaca : Voir : Le Mirabellier,
(pages 17,…).
5. Les
Quetsches Prunus domestica - subsp.
Insititia :
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Quetsche |
La
Quetsche est le fruit du quetschier, l'un des sous-cultivars du prunier de
Damas (Prunus domestica Subsp. insititia).
C'est
une petite prune qui mûrit dès mi-août, et qui est disponible dans les marchés
jusqu'en octobre. Elle est particulièrement répandue en Belgique, au
Luxembourg, en Franche-Comté Lorraine, Alsace, Allemagne, Suisse et Autriche.
Cultivars :
Variétés de Quetsches par ordre de précocité:
Q. 'Précoce
d'Ersingen': Quetsche de taille moyenne, noire, juteuse et sucrée elle est
de très bonne qualité (c'est la meilleure quetsche précoce). Variété rustique d'altitude
son fruit mûrit en été (début juillet),
elle est très rarement véreuse. Arbre à port vertical de bonne vigueur et semi
autofertile.
Q. ‘de Buhl' :
Quetsche ‘de Buhl’, qui donne début
septembre de petites prunes surtout utilisées pour la transformation.
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Q. d'Italie |
Q. ‘d'Italie'
= Quetsche ‘Fellenberg’: Grosse quetsche rouge bleutée, chair jaune verdâtre - ferme, juteuse, sucrée, acidulée, arômes prononcés et agréables. Bonne qualité
gustative en frais, considéré comme le roi des pruneaux, très bien adapté pour
le séchage ou la transformation (tartes). Semi autofertile, à floraison très
tardive, maturité fin août, septembre. Arbre vigoureux, pousse dans le sud mais
supporte aussi très bien les situations froides et humides (Suisse, Savoie…).
Peu sensible à la moniliose.
Q. ‘d'Alsace':
Gros fruit de bonne qualité, rouge bleuté, à chair jaune orangé, ferme,
juteuse, sucrée, acidulée, légèrement âpre et à arômes prononcés.
La
maturité se fait en septembre et l’arbre est autofertile. Excellente en
confiture et pour les pruneaux car elle sèche très rapidement. Arbre très
fertile et vigoureux adapté pour la culture en haute tige, cultivable en
terrain froid et humide, floraison très tardive. Etc.
NB: Les
quetsches sont majoritairement autofertiles!
La Vigne
Vitis
vinifera L.
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Fleurs et fruits de vigne |
La vigne, Vitis vinifera L. (de la famille des Vitacées ou Ampélidacées)
est l’un des fruitiers classique de l’Ancien Monde. Avec l’olivier, le figuier,
le grenadier, le palmier-dattier, elle forme le plus ancien groupe d’arbres
fruitiers au cœur de l’arboriculture apparue dans le bassin méditerranéen. Les
raisins ont contribués de façon significative à la production alimentaire de
cette région, fournissant des fruits frais riches en sucres (de 15 à 20%), des
raisins secs faciles à stocker et du jus susceptible de donner du vin par
fermentation.
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Sep de vigne Vitis sylvestris |
L’ancêtre
sauvage de la vigne européenne (Vitis
sylvestris) est un élément indigène du sud de l’Europe et du pourtour de la
Turquie, des côtes de la Mer noire et
jusqu’au sud de la mer Caspienne. Plus loin on retrouve encore des
populations sauvages de vignes (Vitis
sylvestris) jusqu’au Turkménistan et Tadjikistan. La vigne sauvage est une
plante dioïque (nécessitant un pied mâle et pied femelle distinct) qui se
reproduit naturellement par ses graines. Lors de la domestication de la vigne
les cultivars de vignes domestiquées (Vitis
mellifera) donnant spontanément des fleurs hermaphrodites (organes mâles et
femelles sur la même fleur) furent sélectionnés. Par la suite, afin d’assurer
la reproduction à l’identique des clones obtenus, ceux-ci furent multipliés de
manière végétative par des boutures de rameaux d’hiver dormants ou par
greffage, ce qui sont encore aujourd’hui les principales techniques de
reproduction !
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Rain noir-bleu |
La
vigne (Vitis mellifera) cultivée est
une liane à croissance rapide pouvant atteindre plus de 5 mètres de longueur
pour un enracinement tout aussi important. Cette espèce fruitière débute sa
production habituellement trois années après la plantation, ce délai peut être
raccourci selon le porte-greffe ou le
cultivar. Les clones sont largement variables en ce qui concerne le port, les
exigences climatiques et le type de sol, ainsi que pour la forme, le type de
taille, la couleur, le goût et la douceur de leurs fruits.
Bien
que la vigne vienne bien dans la région méditerranéenne, elle tolère aussi des
régions plus froides et humides. Elle a donc pu s’étendre au-delà du bassin
méditerranéen pour s’acclimater dans les zones à climat moyennement doux comme en Europe
centrale et de l’ouest où sa culture est à présent bien établie. Actuellement
le raisin se cultive sur presque tous les continents, dans ses zones de
cultures préférentielles, mais aussi sous des latitudes inhabituelles pour ce
type de plante fruitière. NB : La vigne (cultivée en amateur) a besoin de
soleil et de chaleur en été pour mûrir ses fruits. En dehors de ses zones
traditionnelles (au sud de la Loire) elle ne fructifiera bien qu’en serre ou
palissée sur un mur bien exposé (sud ou sud-ouest).
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Raisin blanc |
La
qualité du sol est moins importante que celle du climat qui en tous les cas
doit être ensoleillé. La vigne vient bien sur des sols granuleux avec un taux
important de nutriments, elle supporte les terrains argileux à condition qu’ils
soient suffisamment drainants et pierreux (ce qui est le propre des régions
viticoles, établies sur des terrains en pentes).
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Vignoble rasin noir |
La vigne
est une liane, il est plus naturel de la faire grimper en treille (cordon à un
ou deux bras) que de la mener en gobelet comme dans les grands vignobles du
midi. Que ce soit sur un mur en contre-palissé ou en pleine terre, la vigne est
d’abord conduite verticalement jusqu’à la hauteur désirée en ne laissant qu’un
bras. Une fois la hauteur atteinte au niveau du fil placé horizontalement entre
piquets, incliner le bras principal et l’attacher au fil dans une direction
choisie. Il s’agit là du cordon à un bras. Pour obtenir deux bras, au lieu d’incliner
le rameau, tailler au niveau du fil de fer. Les deux sarments qui apparaîtront
seront maintenus de part et d’autre de l’axe vertical, (au fil horizontal) par
un lien en plastique.
Pour la
fertilisation et les entretiens sanitaires des vignes, le sol doit être
maintenu désherbé et recouvert ensuite de compost bien mûr incorporé par
griffage superficiel. La potasse à base de vinasse et cornes de bovins est un
excellent engrais de mise-à-fruit.
Les
principaux ennemis de la vigne sont les maladies cryptogamiques (champignons
microscopiques) qui provoquent un dépérissement du feuillage, puis une nécrose
des fruits. Contre l’oïdium et le mildiou, les luttes par fongicides sont
principalement préventives :
-
Le Mildiou se traite avec une solution à base de cuivre et chaux
(Bouillie Bordelaise) en trois pulvérisations, la 1ère en avril/mai, la seconde
après la floraison et la troisième 6 semaines + tard.
-
L’Oïdium se traite avec une poudre de soufre (en fleurs) en trois étapes, poudrer dès que les jeunes
pousses ont deux à trois feuilles bien développées, ensuite à la floraison,
enfin après le formation des raisins.
NB :
Pour favoriser la dispersion du soufre, la poudre peut être mélangée avec le
lithotame ou de la terre de diatomée en moitié/moitié. Pour éviter
la résurgence des maladies cryptogamiques des années précédentes les feuilles
seront ramassées en automne et compostées, sinon évacuées.
Les
cultivars et les cépages sont tellement nombreux qu’il serait vain de vouloir
tous les citer.
Voici
cependant les principaux cépages connus :
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Connaître les cépages |
Barbera (rouge), Cabernet franc
(rouge), Cabernet-Sauvignon (vin rouge), Chardonnay (blanc Fr.), Chasselas
(blanc Ch.), Dornfelder (nouveau cépage allemand), Gewurztraminer (blanc De.), Grenache
(blanc .Esp. – noir Fr.), Merlot (rouge), Muscat (blanc Gr)., Muscat de Hambourg, Muscat blanc à petits
grains, Pinot noir Fr., Pinot blanc, Pinot gris, Riesling (blanc Fr.),
Sangiovese (noir It.), Sémillon (blanc Fr.), Sultanine (blanc sans pépin), Syrah
(noir Fr. – Ch.). NB : Les pays mentionnés sont ceux de leurs origines
reconnues.
Références
bibliographiques :
Le
guide du jardin BIO – Jean-Paul Thorez & Brigitte Lapouge-Déjean – Ed.
terre vivante
Les
Arbres – Coll. L’œil Nature – Allen J. Coombes – Ed. Bordas
La
Domestication des Plantes – Daniel Zohary, Maria Hopf, Ehud Weiss – Actes Sud /
errance
Périodique :
Nature et Progrès Belgique - Valériane
Sur le
Web :
https://www.promessedefleurs.com/fruitiers.html
https://www.jardindupicvert.com/fruitiers-et-petits-fruits
https://fr.wikipedia.org/wiki/
http://www.fruitiers-rares.info/articlesparespece.html
http://nature.jardin.free.fr/
http://www.pommiers.com/
https://www.terrevivante.org/boutique/livres/livres-jardin-bio/au-potager/le-guide-du-jardin-bio-4eme-edition/
Liste des plantes
fruitières mentionnées : (Classées par ordre alphabétique).
Fruitier nom commun
|
Nom latin
|
Fruit
|
Abricotier
|
Armeniaca vulgaris - Prunus
armeniaca
|
Abricot
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Arbousier commun
|
Arbutus unedo L.
|
Arbouse
|
Aronie à fruits noirs
|
Aronia melanocarpa
|
Aronie
noire
|
Cassissier
|
Ribes nigrum L.
|
Cassis
|
Cerisier
|
Prunus avium L. - Prunus cerasus L.
|
Cerise
|
Chèvrefeuille comestible
|
Lonicera caerulea L.
|
Camerise
bleue
|
Cognassier
|
Cydonia vulgaris P. - Cydonia
oblonga L.
|
Coing
|
Figuier
|
Ficus carica L.
|
Figue
|
Goumi du Japon
|
Elaeagnus multiflora T.
|
Goumi
|
Goyavier du Brésil
|
Feijoa sellowiana - Acca sellowiana
|
Goyave
|
Grenadier commun
|
Punica granatum L.
|
Grenade
|
Kaki = Plaqueminier
|
Diospyros Kaki T.
|
Kaki
|
Kiwi
|
Actinidia sinensis - Actinidia chinensis
|
Kiwi
|
Mirabellier
|
Prunus domestica - Prunus Syriaca
|
Mirabelle
|
Mûrier noir
|
Morus nigra L.
|
Mûre
|
Mûroise
|
Rubus x loganobaccus
|
Mûre
de Logan
|
Myrtillier arbustif
|
Vaccinium corymbosum L.
|
Myrtille
américaine
|
Nashi
|
Pyrus pyrifolia B.
|
Poire
asiatique
|
Néflier commun
|
Mespilus germanica L.
|
Nèfle
|
Néflier du Japon = Bibacier
|
Eriobotrya japonica - Rhaphioleptis
loquata
|
Bibace
|
Olivier d’Europe
|
Olea europaea L.
|
Olive
|
Pêcher
|
Prunus persica vulgaris L. -
Amygdalus persica
|
Pêche
commune
|
Poirier
|
Pyrus communis L.
|
Poire
|
Pommier
|
Malus communis - Malus domestica
|
Pomme
|
Prunier
|
Prunus domestica L. - Prunus
insititia
|
Prune
|
Vigne
|
Vitis vinifera L.
|
Raisin
|
Canevas de Rédaction :
Nom vernaculaire ou nom commun, précédé de l’article du genre, suivi
à la ligne du nom ou des noms latins en
italique + initiale de l’auteur de la classification scientifique.
Exemple :
Le Cerisier
Prunus avium – Prunus
cerasus L.
INTRODUCTION : Considérations d’ordre général en Italique.
ORIGINE : Région d’origine de la forme
sauvage, des premières formes domestiquées et cultivées et des principales régions de cultures
actuelles et de productions.
DESCRIPTION : Description générale de
l’arbre, sa forme, ses dimensions, ses particularités remarquables de
fructification.
CLIMAT et EXIGENCES CLIMATIQUES : Type de climat de la plante
(zone océanique, méditerranéenne, etc.), le besoin d’ensoleillement, la
résistance aux intempéries (sensibilité au vent à la pluie, à l’humidité
ambiante, etc.). Sensibilité des fleurs aux gelées printanières. Adaptation
potentielle aux conditions plus extrêmes !
SOL et PLANTATION : Type de sol : Sol
argileux, limoneux, siliceux (sable) ; sol humide ou sec, chaud ou
froid ; humifère, léger, drainant.
- PH : Neutre ou acide.
ESPACE DE DEVELOPPEMENT REQUIS : Dimension adulte : En
buisson, en Tige. Diam x Hauteur en mètre ou hauteur seulement et aplomb de la
couronne.
FORMATION & TAILLE : Buisson ou en forme :
godet, pyramidale, espalier, ¼ tige, ½
tige, haute tige avec ou sans PG (porte-greffe). Exigences de taille de
conservation (oui/non) et pour la mise à
fruits. Nécessité d’élagage (oui/non) et description éventuelle (définition de
l’élagage en lien).
ENTRETIEN : Conditions de cultures :
Amélioration du rendement (engraissement et périodicité), entretien sanitaire
(contrôle des maladies et ravageurs).
MULTIPLICATION : Les différents types de
multiplications : Bouturage végétatif, semis, greffage sur franc (de
semis), greffage sur les différents PG
(porte-greffe), type de greffage (en écusson, en couronne etc.) en fonction du
type de sol et du type de conduite, nanifiant, espalier, tige, etc.
RECOLTE ET CONSERVATION : Maturité des fruits et période
de maturité (de - à), période et conditions de récolte (météo), etc. Conditions
de conservation : Longévité, courte, longue ou (presque) nulle. Lieux de
conservation des fruits et dans quel conditionnement. Les préparations de
conservations principales : Compotes, confitures, gelées, jus, alcool,
autres confits, séchage, etc.
VARIETES CULTIVARS (variétés cultivées) : Domestication,
ancienneté et cultivar (variété cultivée). Fertilité : Autofertile ou
autofécondé, pollinisation multiples (par sujets identiques) pollinisation croisée
(spécifique) par VP = variété pollinisatrice. Pollinisation par entomofaune
(insecte) spécifique ou anémogamie (vent).