« traine buisson » a un bec plus fin car il
est
essentiellement insectivore.
-
Le
chant : ICI
o
Son chant est un babille répétitif (mais
néanmoins harmonieux) qui s’arrête subitement.
o
Posé sur une branche, il entonne
dès le petit matin sa strophe claire et liquide.
o
Le sont émis est parfois métallique comme les
clochettes au collier des chats.
§
NB : La femelle de cet oiseau peut aussi
chanter !
Chouette hulotte :
Rapace nocturne c’est le mâle qui
entonne la nuit, dès le crépuscule son hululement caractéristique.
-
Le
chant : ICI
o
Il est fait de Houhou- houhou hou, parfois
tremblants… en une série d’onomatopées
répétitives.
-
Le cri :
o
Ce sont les deux sexes qui émettent les cris, pour la femelle d’une manière plus voilée en y
associant un « kiouit » en guise de réponse au mâle.
o
Au nid, le mâle et la femelle lancent un cri, un « Deski-Ouik » ou
Touwi-Touwi sonore répété trois à cinq fois en cascade.
Pic vert ou pivert :
-
Le Chant : ICI
o
Il se manifeste généralement en début de saison,
il peut être comparé à un rire humain en
éclat un peu forcé.
o
Ce sont des rires sarcastiques : ‘ah-ah-ah’…
ou ‘hi-hi-hi’, prolongés et parfois alternés ou mélangés.
o
Le chant est
entonné perché mais dissimulé sur des branches proches du sol.
-
Son cri :
o
Il est aussi strident et répété mais parfois plus doux en cascade et
sur un tempo uniforme.
o
Il entonne parfois son cri de manière
hésitante !
§
NB : Le pivert se nourrit au sol sur des
espaces de prairie et à l’envol il lance une strophe plus courte, des cris de
décollage.
Pic noir :
C’est le plus grand des pics, principalement un oiseau
forestier !
-
Le chant : ICI Lancé depuis les branches hautes d’un feuillu son chant est
nettement plus élaboré que le pic vert. Il se décline en trois phrases
distinctes :
o
Départ du
chant lent suivit d’un rire puissant en accélération, en crescendo comparable
au pivert mais plus intense.
o
Une sorte de roucoulement ferme comme une
sonnette.
o
Perché il lance des appels comme des miaulements « Klîu » aigu et allongé. ICI
o
A l’envol il lance un kru- kru répété nasillard !
Pic épeiche :
Perché dans un arbre, feuillu ou conifère
il se signale d’entrée par son chant,
principalement des pics répétés, d’où son
nom !
-
Le chant : ICI
o
Ce sont surtout des « Pics » un peu
éraillés, lancés en accélération et se terminant en quasi chant. Il se termine par un trille
saccadé un peu désordonné.
o
Le tambourinage, qui est une défense du
territoire ou juste une entrée en
matière de présence est valable pour
tous les pics, il est aussi plus
fréquent que le chant.
§
NB : Il se signale aussi par des
tambourinages de recherche de nourriture.
Pic épeichette :
Il entonne son chant perché haut
dans les arbres (peupliers, bouleaux).
Sa taille est comparable à celle d’un moineau.
-
Le Chant : ICI
o
Son rire ressemble à celui du au pic vert mais beaucoup plus rapide, en sourdine et plus fin.
o
En se positionnant sur des branchettes graciles
son tambourinage très rapide est aussi moins puissant.
§
NB : Son apparence est celle d’un Pic
épeiche en miniature. Sa taille est comparable à celle d’un moineau.
Pic mar :
Cet oiseau est un nouvel arrivant dans nos contrées et
son chant dénote avec les autres pics.
-
Le
chant : ICI
o
Ce chant ressemble au cri émis par un porcelet
qu’on étrangle… ce qui est sa
caractéristique distinctive.
o
Positionné dans la périphérie d’un arbre et sur
des petites branches il lance une
première note plus haute suivie de son chant si particulier. Son ‘pic-pic’ est
plus éraillé et décliné sur deux tonalités différentes.
o
Son cri plaintif est rebondissant comme le
hochet d’un enfant.
Grimpereau des jardins :
Il est assez semblable au grimpereau
des bois qui se rencontre plus au sud dans nos régions forestières en Ardenne.
C’est dans un mouvement en spirale autour du tronc qu’il se hisse au sommet de
l’arbre pour en redescendre aussitôt en vol
au pied d’un autre arbre qu’il va
gravir comme une souris !
-
Le
chant : ICI
o
Son chant très discret mais caractéristique se
compose de 5 notes montantes.
o
Il chante : « c’est ici que je
suis » ou « je grimpe au paradis »…
§
NB : Deux ou trois cris ‘Tsip’ Tsip’…
introduisent son chant ‘ritournelle’ !
Sittelle torchepot :
Elle escalade les arbres,
indistinctement la tête en haut ou en bas.
- Le
chant : ICI
o
Chants à
plusieurs vitesses lancés de manières aléatoires !
§
1e vitesse comparable au sifflement
émis par un voyou en trois ou quatre sifflets descendants. Ou simplement
« cui – cui – cui » au tempo très lent (1/2 sec. par
intonation) !
§
2e vitesse sifflement plus posé
§
3e vitesse idem mais en accélération
§
4e vitesse trille en accélération
-
Le cri :
o
Est
un ‘ huit, huit, huit ‘ ou « tioup –
tioup – tioup » qui s’entend
en forêt en provenance du haut des arbres !
Pigeons et tourterelles :
Pour les identifier il suffit de
compter!... Le pigeon caracoule, jabotte ou roucoule.
Pigeon ramier :
Après
une mise en voix
par un ou deux
sons d’abord étouffés, puis:
-
Le
chant : ICI
o
Le Chant du type « hou – hou… » se
décompose en 5 intonations
o
Les deux premiers « hou », 1 en montant
puis un second « hou »après un
mini temps suspendu.
o
Le 3e son « hou » celui du milieu, est plus appuyé !
o
4 et 5 « hou »
le deux derniers, en descendant.
Pigeon colombin :
C’est un pigeon discret et farouche
dont l’habitat est les forêts anciennes.
-
Le chant :
ICI
o
Son chant simple et monotone est entonné à la
fin de l’hiver, début du printemps.
o
Deux doubles sons, soit 4 notes répétées à l’envi :
« hou-hou – hou-hou ».
§
NB : Le son est puissant mais grave, un peu
éraillé.
Tourterelle turque :
C’est un oiseau d’arrivage assez récent dans nos régions, dans les années 60!
-
Le chant :
ICI
o
Elle gémit ou roucoule de manière incessante ses
trois notes quelque peu étirées.
o
« 1 –
2 – 3 », « hou Hou
hou » !
Tourterelle des bois :
C’est un oiseau migrateur des milieux
campagnards.
-
Le chant :
ICI
o
Le chant (qui s’entend sur les lieux de
nidification) est un ronronnement incessant et rapide.
o
Roucoulement de plusieurs partitions répétées en
roulades mais toujours monotones.
Mésange bleue :
Fréquente les parcs, les jardins, les abords
forestiers…pourvu qu’elles y trouvent des cavités
pour nicher. Elles abondent
aux mangeoires garnies d’arachides et de graines de tournesol.
-
Le chant : ICI
o
Il est constitué
d’un motif qui démarre sur 2 sifflements ponctués éraillés suivit de
quelques intonations percutantes et
répétées. Evoquant la chute d’une bille sur une assiette allant en
s’accélérant…
o
Tsrii tsrii - du.du.du.du...
-
Cri d’alarme :
o
Tsrii tsru répétés en accélérations
Mésange charbonnière :
Fréquente
les parcs, les jardins et les abords forestiers.
-
Le chant : ICI Tsii-Tlii, Tsii-Tlii, etc.
o
Sur 2 notes d’intensités différentes…mais
toujours par deux tempos ou parfois trois notes répétées en cascade comme une
ritournelle. Ti ti tu, ti tu tu, etc. La mésange charbonnière est aussi une imitatrice
des chants des autres mésanges et tente ainsi d’impressionner des rivales.
Sa phrase.
-
Le cri :
o
Très proche du chant il pourrait être confondu
avec celui de la mésange noire. Le cri d’alarme peut faire penser au sifflement
d’un voyou cherchant à s’attirer un regard.
Mésange noire :
Elle est plutôt
forestière des bois résineux.
Quasi absente
de notre capitale !
-
Le chant : ICI Il est fait de ‘Pitié-pitsii,
pitié-pitsii’, etc.
o
Comme la Mésange Ch. son chant répétitif est
constitué de deux intonations répétées parfois cinglantes et en cascades,
mais moins variées que cette dernière.
Ces notes très dynamiques sont
très pures et très sonores.
Elle les alterne parfois avec des "Trii-TreTre" roulés et de gorge très sonores.
-
Le cri : Il est constitué de Tic-Tic , Pit-Pit-pit … toujours en deux ou trois syllabes.
o
Le cri d’alarme ressemble à un gémissement aigu
répété : Psiit – Psiit, etc.
Mésange à longue queue (Orite) :
Elles se déplacent en compagnie et volent d’arbre en arbre.
-
Le chant : ICI
o
Le chant est un sifflement très aigu en trois
intonations répétées sur des registres différents. Il est aussi alterné avec
des «Schreks » typiques de mésanges, et aussi des ‘tiks-tiks’ en babillages continus qui peuvent évoquer
des gazouillis de moineaux en plus doux
et perçus dans le lointain !
Le cri:
o
« Tsiii tsii prrrt prrrt » ou
« tidudu tidudu » et « tri tri » etc !
Mésange huppée :
Assez rare car inféodée aux
conifères.
-
Le chant et cri : ICI
o
Deux à
trois intonations un peu nasillardes : Tsii Tsii – Till Till Till en
alternance uniforme avec des trilles courtes sur une même cadence.
o
La mésange huppée est devenue très rare tout
comme son observation car c’est un oiseau discret qui se manifeste peu, autant
visuellement que par son chant !
Mésange nonette :
C’est un oiseau
forestier qui se tient sous le couvert dense de la végétation.
NB: Par rapport à la Mésange boréale c’est la nonette qui est le plus
souvent observée !
-
Le chant : ICI
o
Répétition
d’une note courte peu variable, la plus courante est « tchiup, tchtiup,tchiup »
ou « schriup, schriup,schriup », ce cri dissyllabique est lancé avec une forte
intensité et en alternance le « schrrekk »
typique des mésanges.
o
Comparativement avec la M Boréale ce chant/cri
est dynamique avec une impression d’inspiration/expiration additionnée !
Mésange boréale :
Comme son nom
l’indique c’est une visiteuse du grand nord!
-
Le chant : ICI NB: Elle chante mais plutôt sur son aire de nidification !
-
Le cri :
o
Elle manifeste sa présence par des
cris plus doux, comme une plainte gémissante et plus lente que la mésange nonette :
« tsieuu, tsieuu, tsieuu…
Pinson des arbres :
Présence
majoritairement forestière et visiteur des mangeoires en hiver !
-
Le chant : ICI Peut-être comparé à la chute d’une bille en
accélération sur une assiette.
o
Son chant éclatant et répétitif s’entend dès le début du printemps en forêt.
Il se compose de cinq à sept notes musicales :
Trii-trii ; tic,tic,tic (en montant) ; Frii-trii, triaw, triaw, triaw
(en descendant) après un court moment il reprend de plus belle sans se
lasser !
-
Le cri : C’est un Pit-Pit-Pit appuyé sur un
tempo régulier.
o
Le cri d’alarme est un « Huit,
pit-pit ; huit, pit-pit » deux à trois fois consécutivement.
o
Le cri de vol est similaire mais beaucoup plus doux.
o
Le cri de pluie est un trille nasillard serré…
sur fond de pluie !
Verdier d’Europe :
Dans les buissons et conifères. Il serait
devenu plus rare en Europe, malgré son nom !
-
Le chant : ICI
o
Il entonne son chant en sourdine à grand renfort
de trille et cascade discrète qu’il alterne
avec son grincement allongé dont il n’est pas avare. Comme un « Djirururi » grinçant
d’une mini-scie au travail ou un vieux réveil grelottant en fin de
ressort !
o Son chant est aussi très
riche de piaillement trilles et sifflements qui évoquent les gazouillis
mélodieux des canaris (en cage) et même les chardonnerets élégants !
« Tuwi, tuwi, pruit, pruit ; tuti tuti » etc.
Bouvreuil pivoine :
-
Son chant : ICI
o
Très
discret il se compose majoritairement de notes en « U » sifflées
et allongées. Parfois comme une respiration en guise de va et vient autour de
cette même note en « U ». Son chant de gorge très délicat et
étonnant donne l’impression d’une longue tirade amoureuse à sa femelle sous le
couvert des basses branches.
o Parfois son chant donne l’impression d’entendre
un faisan inaudible au loin ou même un
perroquet chantant en aspiration !
-
Son cri : Est un sifflement allongé bien
audible mais un peu triste.
Moineau domestique :
Moineau mâle avec sa bavette et sa casquette typique.
-
Le chant : ICI est en deux temps bien marqués ou répétés sans
discontinuer !
o
Il se confondra avec le cri qui est une
succession sonore discontinue.
o
Tchip-Tchip ou Tshuip, tchrii, tchlipp…
en gazouillis incessants et émis en groupe mais ils varient d’intensité suivant l’intention, par exemple
lors de constitution du nid ou sa défense.
o
Lors de la recherche de cavité pour nicher le
mâle s’époumone pour manifester sa
trouvaille à la femelle en
« tchi-tchip » incessants. L’union d’un couple en reproduction se
manifeste par des gazouillis doux et langoureux !
Moineau friquet :
Très semblable au M.
domestique il s’en différencie par sa calotte brune et ses joues blanches !
-
Le chant/cri : ICI
o
C’est le même type de sons que le moineau
domestique mais plus discret quoique
plus fort parfois et même rauque.
o
Pourtant son « tek-tek » nasillard en
deux temps est plus cinglant et même agrémenté d’une sorte de
grincement craché qui fait sa
caractéristique !
Pouillot véloce :
Présence estivale dès fin
février, début mars. Son plumage
est plutôt vert/olive d’aspect,
ses pattes sont noires. Il fréquente les lisières de bois et les parcs
arborés.
-
Le chant: ICI (dont il n’est
pas avare) est typique c’est l’onomatopée :
o
Tchif-Tchaf (son appellation en flamand !)
en alternance avec un ‘crouic’ étouffé….
Ce chant évoque une vieille roue de
vélo qui couine !
-
Le cri: C'est un ‘puit-puit-puit’ d’une syllabe
répétée à intervalles réguliers, et assez bref !
Pouillot fitis :
Présence à partir
de fin mars dans nos régions et aussi visible à Bruxelles. Son plumage
comparativement au pouillot véloce est plus jaune clair et ses pattes de couleur
chair.
-
Le chant: ICI Il est plus élaboré que
le pouillot véloce et rappelle le chant du pinson des arbres. Il est aussi en cascades mais
plus douces et sa phrase de quelques secondes va crescendo. Il commence par quelques notes joyeuses et finit par une note plaintive, en chute !
o
« fit fit fit –sisisisissi –
tutudoidedda »
-
Le cri est un ‘puuwit-puuwit’
dissyllabique !
Roitelet huppé :
Présent tout au long de l’année, plus discret en hiver, il est inféodé aux grands conifères.
-
Le chant : ICI
o
C’est un pépiement montant et très aigu, se
terminant par une chute abrupte.
Le
roitelet gazouille de manière très fine mais saccadée ou cadencée.
-
Les cris sont des sifflements aigus incessants
en cascadés !
Roitelet triple-bandeau :
Présent en
période estivale son biotope est composé de feuillus et conifères.
Il se perche plutôt dans les bas branchages ou les taillis.
-
Le chant : ICI
o
C’est un pépiement progressivement suraigu mais qui n’est pas cadencé comme le roitelet huppé. Son chant est aussi plus diversifié!
Rougequeue noir :
Migrateur
qui réapparait dès le mois de mars. Son habitat (initialement de falaises
rocheuses) s’adapte chez nous en toitures et cheminées.
-
Le chant : ICI
o
Assez élaboré mais très doux et varié. Ses
phrases sont assez courtes, parfois flutées et pourraient même rappeler le
tempo du merle mais sans la puissance.
o
C’est lorsqu’il pousse son cri de papier
chiffonné que son identification est affirmée.
o
« ri ti ti ti… schrrw »
Rougequeue à front blanc :
Oiseau
migrateur qui réapparait dès le début du printemps dans son habitat de
prédilection aux abords des champs et en intérieur de cour de ferme.
-
Son chant : ICI Il est plus
élaboré que le Rougequeue noir.
- Les
phrases assez courtes sont très harmonieuses et entrecoupées de trilles. Ce
chant rappelle les vocalises et le tempo du merle noir.
Fauvette à tête noire :
Elle réapparait au début du printemps dans son biotope favori les jeunes arbres forestiers ou les massifs jeunes et assez denses. La fauvette zinzinule !
-
Le chant ICI Ce chant qu’elle
lance à couvert est très dynamique et assez varié.
o
Ce chant harmonieux est fait de trilles, de
roulades et autres sifflements qui pourraient aussi rappeler les strophes du
merle mais moins posées. Toutefois son chant est très pur, presque cristallin, jusqu'à sa note de fin haute puis retombante.
-
Son cri fait penser à deux billes qui
s’entrechoquent soudainement !
Fauvette des jardins :
Surtout
présente au printemps dans les parcs et jardins arborés, son biotope.
-
Le chant : ICI
o
C’est le chant
qui évoque le babillage sonore et intarissable de la commère. Des
longues phrases/minutes un peu
désordonnées qui semblent ne pas avoir de fin, en alternance sporadique avec le
chant fluté du merle.
o
Son cri d’alarme et/ou de présence est poussé
comme un «screck screck» grinçant et répété en sous-bois.
Fauvette babillarde :
Son biotope
est principalement les buissons en bord des champs.
Elle se reconnait principalement
grâce à ses rectrices latérales plus pâles blanches et, par opposition avec la
F. grisette, un plumage uniforme et une gorge blanche.
-
Son chant : ICI
o
Crécelle rapide et sèche.
o
Babil en sourdine suivie d’un ‘Ru tu tu tu’ sonore puissant.
Fauvette grisette :
Dans la
densité du feuillage…cachée ! Se montre en
évidence avec son plumage au dos zébré et en vol, les bords des rectrices blancs.
-
Son chant: ICI Il est parfois émis
dans une posture de vol nuptial en montant puis se laissant tomber brusquement.
-
Sa phrase de chant est courte mais cinglante :
o
Tri tri trou – alternée avec une intonation
grattée.
o
Plus avare… entrecoupée d’une onomatopée
liquide :
« Que le
grand cric et crac me croque » !
Butor étoilé :
Grand héron beige
chamois, migrateur présent occasionnellement
en période estivale.
Son habitat est tapi aux confins
des roselières et des phragmites.
-
Chant : ICI
Exceptionnel et d’une étonnante portée comme une corne de brume dans le
lointain.
o En
deux temps : Un souffle dans une bouteille vide puis la sirène au loin.
Martin-pêcheur d’Europe:
Comme son nom l’indique, il vit
exclusivement en bordure de lacs ou d’étangs ou
même des cours d’eaux, pour vu
qu’il s’y trouve des berges sablonneuses où il pourra creuser son nid.
Il se nourrit essentiellement de poissons pêchés !
-
Le chant : ICI … Rarement
entendu !
-
Le cri : Une note sifflée haute suivie
d’une basse descendante.
o
Sifflement allongé assez audible mais bref,
ziii…parfois avec une finale additionnelle.
o
Le cri est souvent émis en vol de déplacement.
Coucou gris :
Le mâle est toujours gris et la femelle a un plumage variable, gris
ou chamois.
Les juvéniles sont plus variables et arborent
un plumage intermédiaire.
-
Le chant : ICI
o
Très typique est un « hou-hou » en
deux syllabes ou trois parfois émis sans presque discontinuer. Sa portée est importante.
-
Le cri ICI
o
Il est surtout lancé par la femelle et pourrait s’apparenter à un rire sardonique
ressemblant au rire du Grèbe castagneux se terminant par un grincement ‘pot
pourrit ’chuintant !
o
Le jeune au nid
lance un psri raillé !?
Engoulevent d’Europe :
Habitat
sablonnière Campinoise et landes sèches !
C’est un oiseau qui en vol
pourrait ressembler à un petit rapace. Au repos au sol il est installé sur du
sable ou des végétaux sec chauffés par le soleil. C’est au crépuscule qu’il va
partir en chasse d’insectes principalement.
-
Le chant : ICI
o
Il s’agit de
« cruiit » croassant en deux intonations différentes et
ressemblantes au son d’une grenouille
mais en plus métallique/mécanique ! Son tempo est régulier presque continu avec
juste quelques poses brèves. Cette voix a une portée très importante mais
difficilement localisable !
-
Le cri : ICI est
un « puitt » sonore !
o
En vol il émet un claquement sec d’aile comme un
clap d’applaudissement ! ICI
Locustelle tachetée :
Inféodée aux milieux secs ou partiellement humides à végétation basse,
c’est une visiteuse d’été.
-
Le chant : ICI
o
Il s’apparente à une stridulation incessante
d’insecte (type cigale) mais en plus sonore, comme un jouet d’enfant.
NB : L’apparente modulation de ce son unique provient de ses
mouvements de tête en changement de direction.
Loriot d’Europe :
Cet oiseau est observable en Belgique, notamment au Marais d’Harchies,
en biotope forestier. Il s’alimente d’insectes, de chenilles même au poils urticants, et en saison de cerises.
-
Le chant : ICI
o
C’est un chant fluté comme celui du merle il
évoque un sifflement d’imitation humaine et semble aussi sortir d’un
pipeau !
-
Le cri : ICI Pourrait
évoquer celui d’un cochonnet effrayé !
Rossignol Philomèle :
Etonnamment, il chante dès l’aube
et même la nuit afin de bien marquer son territoire. En Belgique il se fait
particulièrement remarqué en concert au Zwin et bien avant le lever du
soleil !
-
Le chant : ICI Est extrêmement riche, ce sont des roulades,
des trilles ou s’entremêlent des pépiements particulièrement sonores et des
crécelles prolongées.
o
Son chant est rythmé ou saccadé et par sa
richesse de gamme peut faire penser à la grive musicienne qui répète ses gammes
en plus mélodieux.
o
Il comprend aussi de longs
« tiou-tiou-tioutiou » prolongés en crescendo avec entrecoupés des
« tchoc-tchoc-tchoctchoc » rapides.
Parfois, il entonne en imitateur la voix de la Bouscarle de Cetti!
-
Le cri : ICI
C’est un ‘huit’ répété sur un tempo lent régulier.
Bouscarle de Cetti :
C’est dans son biotope de
prédilection que sont les roselières où dissimulées elle lance sa ritournelle
sonore.
-
Le chant : ICI
o
Il est très dynamique et explosif ce qui révèle
sa présence car elle est difficile à voir tapie dans la végétation et les
phragmites.
o
Sa phrase courte est représentée par
l’onomatopée : « Tiens voilà du boudin » !
Martinet noir :
Il revient d’Afrique dès la
mi-avril et y retourne (déjà) à la mi-août.
-
Le chant : ICI
o
Il s’apparente plus à un cri strident prolongé lancé dans ses incessantes
évolutions dans le ciel en compagnie de ses congénères.
o
Ce cri suraigu, parfois grinçant semble se
débiter en continu car il est relayé par
une succession de cris en groupes se manifestant haut dans le ciel !
La corneille :
-
Son
croassement de corbeau est bien connu ! ICI
o
Mais à la saison des nids elle émet une sorte de
miaulement doux étonnant !
o
Le mâle et la femelle se répondent lors de cette
cour assidue !
Etourneau sansonnet :
De la taille d’un petit merle à
la queue tronquée c’est un oiseau essentiellement grégaire.
-
Le chant : ICI …Le mâle ainsi que la
femelle chante !
o
Le plus souvent émis en groupe, il s’agit d’un
‘pot-pourri’ d’imitations d’autres chants d’oiseaux et même parfois de
mammifères tout comme des bruits de l’environnement urbain.
o
De son retour d’Afrique et ses déplacements, il
rapporte tout une panoplie de chants souvent très bien imités comme par
ex. le Loriot, la buse, le moineau, la
perruche et même l’aboiement d’un singe tout comme le son d’une sirène
d’ambulance !
Alouette des champs :
L’alouette grisolle, turlure et
tirelire.
-
Le chant : ICI
o
Lors de son vol territorial en ascension
vertical elle chante à perdre haleine sa ritournelle harmonieuse et coulante
faite de trilles et autres gazouillis variés.
o
Arrivée à
une très bonne hauteur elle se laisse choir d’un trait (parfois entrecoupé)
vers le sol tout en imitant parfois d’autres chants/cris d’oiseaux !
Rousserolle Verderolle :
Dans son biotope naturel sur terrain
sec (contrairement à l’effarvatte) c’est une excellente chanteuse.
-
Le chant : ICI Il comprend beaucoup d’imitations
d’autres oiseaux, (par ex. la buse) des trilles, des gazouillis, et des phrases
grinçantes constituent son répertoire assez riche.
o
Elle semble parfois avoir fait un stage chez
Nitendo ! Au pas cadencé…
o
Son chant comporte aussi un « tsi-tchuih tsi-tchuih »
nasillard.
Rousserolle effarvatte :
Son habitat est essentiellement les roselières où elle niche accrochée
aux phragmites.
-
Son chant : ICI
o
Il s’agit plutôt de sa voix un peu mécanique de
notes grinçantes sur un rythme soutenu.
o
Ce son peut
durer longtemps, il est émis sur un rythme régulier, relax !
§
Tchru-tchru-tchru, kric-kric-kric, krè-krè-krè…en quasi continu mais cependant
entrecoupées de certaines imitations d’autres oiseaux