Le Moineau - (Passer domesticus).
&
Les actions/plantations (au jardin ou terrasse/balcon) favorables aux moineaux des villes!
Descriptions:
On m’appelle
« pioupiou », on m’appelle « piaf »…comme Edith Piaf, on m’appelle aussi « pierrot », qui suis-je ?...
Mais un moineau pardi !
Mais qui suis-je
vraiment ?
...commençons par ma description corporelle et mes comportements principaux.
...commençons par ma description corporelle et mes comportements principaux.
Je suis un oiseau
assez commun et on m’appelle Moineau
domestique (Passer domesticus) pour me différencier d’autres sortes de
moineaux comme le Moineau espagnol, le Moineau soulcie, le Moineau
friquet, etc.
Moi, le
« moineau des villes et des campagnes », tout le monde me connaît car
j’ai à peu près colonisé tous les pays d’Europe et on me retrouve dans toutes
les régions tempérées ou l’homme habite car je le suis partout là où il va et
vit.
Je mesure de 15 à 17 cm de la tête au bout de la queue et je pèse entre 30 et 40 grammes adulte,
mâle ou femelle. Ma température corporelle
moyenne est de
plus ou moins 41° degré.
J’appartiens à l’ordre des passériformes de la faune aviaire (avifaune) qui est l’ensemble des oiseaux ou d’espèces d’oiseaux spécifiques d'une même région.
Oeufs de femelle de moineaux. |
Pour me reproduire, si je suis une femelle, je ponds des œufs (plus ou moins 4 par couvées) qui ont été fécondés par le mâle.
Ces œufs sont couvés pendant 13 à 14 jours par les deux partenaires qui ensuite (après l’éclosion des œufs) vont nourrir les poussins de grains ramollis et de larves d’insectes pendant une période de 14 à 17 jours jusqu’à l’envol et une certaine autonomie surveillée.
En une saison et à partir du mois de mars un seul couple peut avoir
jusqu’à 4 couvées!
Comme je suis un
oiseau, mon corps est couvert de plumes d’aspect fragiles mais très efficaces
pour voler car elles sont à la fois légères et
surtout elles sont conçues pour ça… tout comme mon squelette dont certains os ont la
particularité d’être creux.
Pour communiquer
avec mes congénères je dispose d’un organe à nul autre pareil qui me permet de
vocaliser, piailler, chanter, et crier pour
manifester tout ce que je veux ou désire, que ce soit de la nourriture, de
l’attention ou séduire.
Je sais aussi me faire entendre de très loin pour
défendre mon territoire et ainsi prévenir mon groupe d’un danger et c’est
aussi pour cela que la capacité de modulation de mon
chant qui est de loin supérieure en variantes et
finesse en comparaison avec celle des humains, je perçois aussi les sons avec plus d’acuité.
- Si je suis un mâle, le dessus de mon
crâne est gris (comme une casquette me donnant un air frondeur) et j’ai sous le bec une bavette plus ou moins noire, j’ai des joues claires et aussi une ligne alaire
(au milieu de mes ailes) blanche très apparente.
- Si je suis une femelle ou un oisillon
mon plumage est plus terne, moins marqué et
d’un coloris brun clair avec le crâne plus foncé et une ligne qui barre
l’œil, mon dos est rayé et mon ventre est en comparaison gris/beige clair
uniforme.
- Je suis un des oiseaux le mieux connu
car je suis étroitement lié aux habitats des humains. Je niche habituellement dans un trou, souvent
dans un bâtiment, mais il m’arrive aussi d’utiliser des nids abandonnés par
d’autres oiseaux ou même d’en construire un dans le lierre ou les haies.
- Je mange principalement des graines,
toutefois, j’ai appris à tirer parti d’une grande variété d’aliments mis à ma
disposition (volontaire ou non) par l’homme. A la fin de l’été en compagnie de nombreux autres
« moineaux citadins » je me rends sur les cultures céréalières et potagères
pour picorer et ramasser les grains mûrs.
- A la différence de beaucoup d’autres
oiseaux je ne pars pas en migration dans les pays lointains pour y trouver de
la nourriture lorsque vient l’hiver et
je vais dès lors dépendre seulement des sources de nourritures apportées ou
stockées par l’homme que j’approche prudemment pour quémander subtilement de la nourriture ou même chaparder parfois
gaiement !
- J'aime me déplacer en volant ou sautillant au sol avec d’autres moineaux car je vis principalement en groupe familiaux ou colonies assez importantes jusqu'à une vingtaine d’oiseaux.
- J'aime me déplacer en volant ou sautillant au sol avec d’autres moineaux car je vis principalement en groupe familiaux ou colonies assez importantes jusqu'à une vingtaine d’oiseaux.
- Mon vol en ligne droite est fait de battements successifs assez vifs que j’alterne avec de brefs arrêts .
- Je donne aussi l’impression d’être en action de jeux tout le
temps mais ce ne sont que des apparences car en fait toutes ces cabrioles sont
dictées par des intentions ou des envies. Il s’agit le plus souvent de
recherches de nourritures, de la défense d’un territoire ou d’un espace plus
restreint, ou de l’approche d’un partenaire ou ...disons plutôt d’une partenaire si je suis un mâle pour que je puisse me reproduire en m'accouplant.
- A
certaine période de l’année, si je suis un mâle, dès la fin de l’automne je me
mettrai à la recherche d’un logement/abri pour que l’élue (ce sera elle qui
choisira après une cour assidue!) accepte mes avances de mâle.
Alors, puisque maintenant nous sommes devenus des amis…, je peux te dire à présent tout ce que j’aime et ce dont j’ai besoin pour être heureux, chanter/gazouiller près de toi et de ta maison.
En priorité, j’ai besoin de manger de boire, puis d’un lieu ou m’abriter/nicher et comme je suis un animal sauvage (quoique un peu domestiqué !).
Exemple type de jardinet de ville "moineaux admis"! NB: Les types de plantes sont proposés en fonction de l'orientation. |
Là...je prends un bain de poussière de terre! |
1. Comme
nourriture, celle que j’affectionne le plus, ce sont les graines des céréales et
les semences des fleurs, qu’elles soient potagères ou décoratives.
La nourriture pour les poules est un bon apport de base! |
Les bandes fleuries sauvages installées au jardin favorisent la présence des larves d'insectes tout en étant nourrissantes pour les moineaux en général. |
A la saison des nidifications pour nourrir mes oisillons il me faut des larves d’insectes… pleines de vitamines pour être beau grand et fort afin de résister tout de suite aux rigueurs du temps
(pluie, vent et froid) puisque je vis dehors au grand air du jardin.
Bien sûr, je ne dédaigne vraiment pas les mangeoires installées par l'homme car c'est en sa compagnie que je me suis habitué à combler mes besoins de base, avec les restes de pain et les grains en surplus.
La table de nourrissage abritée
fixée sur un piquet ou même
insérée au sommet d'une arcade installée au jardin.
2. Pour m’abriter, nicher, je ne suis pas trop difficile car je prends ce qui est à ma disposition... que ce soit une vieille corniche trouée, ou bien un nid abandonné, mais aussi une haie ou un vieux lierre touffu pour m'y réfugier.
Je n’hésite pas trop non plus à tester les boîtes/maisons que sont les nichoirs mis à ma disposition...disons-le, je ne suis pas trop difficile car je garnirai le lieu trouvé de plumes, branchages, pailles et plus de choses encore pour le rendre très douillet… en prévision de la couvaison & lorsque arriveront mes petits!
Les nichoirs/maisons/abris que j’affectionne sont plutôt du genre "collectif" qui abritent plusieurs familles.
NB: J'ai parfois besoin de temps pour l'adopter.
3. Je voudrais à présent t’expliquer
les nombreux lieux naturels sauvages (habitats) que j’affectionne. J’aime la nature sauvage... mais pas seulement puisque je me suis depuis
si longtemps maintenant habitué à l’environnement de l’homme et sa fièvre de
construction et aménagements... même (surtout) un peu bohème car j'en tire un meilleur parti d'abris.
Cependant moi, ce que je veux ce sont des arbres de toutes les tailles et auxquels je suis habitué car je les connais bien et je peux donc en tirer profit tout au long de l’année pour y prélever ce dont j’ai besoin comme nourriture et aussi pour m’y abriter, chanter, et gazouiller tout au long de la journée. (voir croquis de jardin plus haut!)
J’ai aussi besoin
de me sentir en sécurité et profiter des cavités et du groupe pour être protégé
des prédateurs, que ce soient les grands oiseaux qui m’agressent ou bien les
chats et autres animaux domestiques de plus en plus nombreux dans les villes. Pour cela, rien
de tel que des recoins difficilement accessibles par ceux-là qui me chassent
pour me manger… ou parfois simplement pour « chaparder » et me faire
du mal !
4. Et puis, je ne
voudrais pas oublier de dire que pour boire, être frais et beau…les plumes lissées pour bien voler, j‘ai besoin d’un
endroit remplit d’eau pour y prendre mon bain "quasi quotidien", dans une mare (sécurisée par une grosse branche affleurante, c'est mieux!)
...ou dans une coupelle d'eau fraîchement renouvelée.
NB: Lorsque je parlais de la terre et de la poussière comme une nécessité... c’était aussi pour m’y ébouriffer et chasser la vermine qui se niche dans mon plumage.
5. Enfin, comme
tout animal, j’aime la compagnie des autres animaux et principalement (en tant
que moineau) ceux élevés par l’homme car je les connais bien et j’en tire
souvent des avantages, comme par exemple, la présence d'un poulailler...
un lieu qui me procure de la nourriture et de l’eau et d’autres cadeaux utiles en abondance, le tout en agréable compagnie des poulettes... pas agressives du tout !
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un lieu qui me procure de la nourriture et de l’eau et d’autres cadeaux utiles en abondance, le tout en agréable compagnie des poulettes... pas agressives du tout !
En conclusion…, comment
dire ?
Mais oui…, comme le disait le
renard dans le livre « Le Petit Prince »
de Antoine de Saint-Exupéry :
« Tu deviens responsable
pour toujours de ce que tu as apprivoisé.»
Rédaction : André Teuwen – andre_teuwen@yahoo.fr
Dessins de jardin et terrasse: A. Teuwen
Références et bibliographies principales :
Les oiseaux de nos régions : J Andrews
– Photo-guide Elsevier - ISBN 2-8003-0246-1
Oiseaux : Nature en poche – LAROUSSE - ISBN 978-2-03-560410-1
Encyclopédie Web: Wikipédia, Wikimédia.
Web: http://www.oiseaux.net/oiseaux/moineau.domestique.html