Bruxelles
ce 14 février 2016
Les Moineaux du quartier :
Mozart-Roosendael-H.Maubel à Forest
Lorsque je
suis arrivé en 2010 dans mon nouveau quartier Forestois, proche de l’Altitude
100 -la bien nommée à Bruxelles-, j’étais loin d’imaginer les cadeaux «piaillants»
qui m’y attendaient!
Je parle ici en particulier des nuées de moineaux que j’allais jours après jours apprendre à observer et dénombrer.A mon entrée dans mon nouvel espace au rez-de-chaussée d’un petit immeuble de 3 étages, j’étais fort content de découvrir que le jardin de ville grand de 1,5 ares et tout en longueur avait été remis à plat et n’attendait donc que mon courage et imagination pour devenir le jardin naturel qu’il est de plus en plus aujourd’hui. J’ai tout de suite pu observer la présence assez importante de multiples oiseaux dont des geais des chênes, et des pic-épeiches qui étaient les points d’orgue des nuées de passereaux habituels en ville.
Pour la petite histoire, avant mon arrivée quantités de moineaux s’ébattaient déjà dans les frondaisons de lierres qui parcouraient le mur du jardin (exposé plein sud) sur plus de 20 mètres de long et 3 à 4 mètres de haut, ce qui était sans doute leur refuge idéal. Ces plantes ont été malheureusement arrachées car les lianes incontrôlées provoquaient de multiples dégâts dans le haut du mur en le traversant sous les tuiles faîtières.
Patiemment, j’ai donc reconstitué le lieu en tenant compte de la présence des oiseaux en apportant/plantant des plantes indigènes du genre, aubépine, cornouiller, fusain, saule, malus, ainsi que des plantes susceptibles de former une haie mixte adossée à une haie taillée de troène préexistante.Le jardin mitoyen -côté nord- assez mal entretenu (à ma plus grande joie) se compose aujourd’hui encore d’essences d’arbustes et/ou petits arbres du genre lilas, seringat, noisetier, forsythia et surtout un conifère à feuillage plat et souple du genre thuyas de grande taille et fort bien ramifié. Ce dernier arbre de + de 10 mètres de hauteur constitue, hiver comme été, un abri pour les oiseaux en général car ils y sont bien dissimulés en plus de les protéger des fortes intempéries tout en leur apportant parfois des surcroîts de nourriture en saison.
En 5 années, j’ai vu croître le nombre d’oiseaux présents dans mon jardin d’une telle manière qu’à présent je l’appelle « ma volière sauvage »! Mais cela ne s’est pas fait tout seul car des séries d’aménagements ont aussi été programmés et accomplis. Des multiples mangeoires sont à présent installées dans différentes parties du jardin, j’y mets en période hivernale des graines variées pour oiseaux de jardins que je complète avec des boules de graisse accrochées à différents endroits avec aussi, à l’intention des merles, des trognons de pommes et des raisins secs.
Voici un an, j’ai construit dans le fond du jardin un poulailler de 3 poulettes pondeuses, Bianca, Nigrio et Roussette. Depuis cette installation avec mangeoire accessible à tout venant, j’y ai vu les visiteurs ailés se multiplier. La grosse mangeoire des poules se vide, non seulement par ces dernières mais aussi et surtout par les différents pigeons (ramiers), tourterelles accompagnés de nuées de moineaux de plus en plus nombreux.Il faut dire que ces derniers sont gâtés car ils ont dans cet environnement des nombreux lieux de nichée. Outre les abris/nichoirs construits dans le jardin à leur intention, mais qu’ils délaissent, ils disposent de nombreuses corniches/tabatières et autres cavités que les riverains ne se sont pas encore évertués à combler à tout prix.
A la même heure que celle du couché des poules, tous les moineaux subitement disparaissent à la vue pour se réfugier dans ces lieux souvent hauts perchés des maisons des villes.Mais je sais que dès le lendemain lorsque que j’aurai pourvu à leurs besoins, à grand renfort de croûtons et autres graines, ces bandes constituées souvent de plus de 20 individus viendront se repaître à l’envi !Ils savent aussi qu’ils trouveront dans le jardin des espaces de terres cultivées ou nom avec des restes de graines et ou semences diverses comme les bandes de fleurs sauvages installées pour les insectes mais dont de multiples passereaux se délectent des graines tout au long de l’année.
Quel plaisir de les entendre se chamailler/chaparder la nourriture de leurs pareils, quel délice de ressentir dès l’aube leurs gazouillements à grands renforts orchestrés, quelle joie de les voir s’ébattre dans la mare -munie par précaution de rondins de bois salvateurs- et qu’ils partagent avec toute la gente ailée des alentours. Ce sont aussi des bains de poussières sèches -qui se trouvent sous l’appentis- qui font leur bonheur de chasse aux parasites en utilisant sans doute le formica du jardin présent au pied du grand mur et dont petits et grands moineaux s’imprègnent en commun !
Moineau domestique est son nom, sans doute est-ce une branche parallèle du moineau friquet plus sauvage, mais qu’il porte bien son nom car il est en grande partie inféodé à la présence de l’homme et des actions faites sur son milieu.Autrefois, le sympathique passereau se trouvait-le plus souvent- dans les environs des maisons qui majoritairement étaient construites en milieu rural/semi-urbain et qui constituaient aussi des petites exploitations avec d’autres animaux domestiques comme des poules et parfois une étable/abri d’un cheval et de quelques cochons.Les cultures agraires/potagères étaient généralisées et le milieu ne s’était pas encore trop minéralisé. C’est donc dans cet environnement là que cet oiseau trouvait les éléments nécessaires à son existence protégée des rigueurs naturelles, que ce soient celles des hivers rudes comme celles des prédateurs car il y avait trouvé une niche sécurisante pour son bien-être et son développement.
Je constate encore dans leurs comportements ces habitudes qu’ils ont pris de se déplacer d’un agglomérat de maison à un autre ou d’un jardinet à l’autre car ainsi-il me semble- ils peuvent s’assurer d’approvisionnement réguliers nécessaires et continus.J’en veux pour preuve, ces subdivisions de groupe de moineaux qui s’en vont quérir leur pitance dans les autres jardins du quartier, un groupe équivalent de + de 20 individus restant présent sur place,… sans doute pour s’assurer de la garde des provisions !
Je parle ici en particulier des nuées de moineaux que j’allais jours après jours apprendre à observer et dénombrer.A mon entrée dans mon nouvel espace au rez-de-chaussée d’un petit immeuble de 3 étages, j’étais fort content de découvrir que le jardin de ville grand de 1,5 ares et tout en longueur avait été remis à plat et n’attendait donc que mon courage et imagination pour devenir le jardin naturel qu’il est de plus en plus aujourd’hui. J’ai tout de suite pu observer la présence assez importante de multiples oiseaux dont des geais des chênes, et des pic-épeiches qui étaient les points d’orgue des nuées de passereaux habituels en ville.
Pour la petite histoire, avant mon arrivée quantités de moineaux s’ébattaient déjà dans les frondaisons de lierres qui parcouraient le mur du jardin (exposé plein sud) sur plus de 20 mètres de long et 3 à 4 mètres de haut, ce qui était sans doute leur refuge idéal. Ces plantes ont été malheureusement arrachées car les lianes incontrôlées provoquaient de multiples dégâts dans le haut du mur en le traversant sous les tuiles faîtières.
Patiemment, j’ai donc reconstitué le lieu en tenant compte de la présence des oiseaux en apportant/plantant des plantes indigènes du genre, aubépine, cornouiller, fusain, saule, malus, ainsi que des plantes susceptibles de former une haie mixte adossée à une haie taillée de troène préexistante.Le jardin mitoyen -côté nord- assez mal entretenu (à ma plus grande joie) se compose aujourd’hui encore d’essences d’arbustes et/ou petits arbres du genre lilas, seringat, noisetier, forsythia et surtout un conifère à feuillage plat et souple du genre thuyas de grande taille et fort bien ramifié. Ce dernier arbre de + de 10 mètres de hauteur constitue, hiver comme été, un abri pour les oiseaux en général car ils y sont bien dissimulés en plus de les protéger des fortes intempéries tout en leur apportant parfois des surcroîts de nourriture en saison.
En 5 années, j’ai vu croître le nombre d’oiseaux présents dans mon jardin d’une telle manière qu’à présent je l’appelle « ma volière sauvage »! Mais cela ne s’est pas fait tout seul car des séries d’aménagements ont aussi été programmés et accomplis. Des multiples mangeoires sont à présent installées dans différentes parties du jardin, j’y mets en période hivernale des graines variées pour oiseaux de jardins que je complète avec des boules de graisse accrochées à différents endroits avec aussi, à l’intention des merles, des trognons de pommes et des raisins secs.
Voici un an, j’ai construit dans le fond du jardin un poulailler de 3 poulettes pondeuses, Bianca, Nigrio et Roussette. Depuis cette installation avec mangeoire accessible à tout venant, j’y ai vu les visiteurs ailés se multiplier. La grosse mangeoire des poules se vide, non seulement par ces dernières mais aussi et surtout par les différents pigeons (ramiers), tourterelles accompagnés de nuées de moineaux de plus en plus nombreux.Il faut dire que ces derniers sont gâtés car ils ont dans cet environnement des nombreux lieux de nichée. Outre les abris/nichoirs construits dans le jardin à leur intention, mais qu’ils délaissent, ils disposent de nombreuses corniches/tabatières et autres cavités que les riverains ne se sont pas encore évertués à combler à tout prix.
A la même heure que celle du couché des poules, tous les moineaux subitement disparaissent à la vue pour se réfugier dans ces lieux souvent hauts perchés des maisons des villes.Mais je sais que dès le lendemain lorsque que j’aurai pourvu à leurs besoins, à grand renfort de croûtons et autres graines, ces bandes constituées souvent de plus de 20 individus viendront se repaître à l’envi !Ils savent aussi qu’ils trouveront dans le jardin des espaces de terres cultivées ou nom avec des restes de graines et ou semences diverses comme les bandes de fleurs sauvages installées pour les insectes mais dont de multiples passereaux se délectent des graines tout au long de l’année.
Quel plaisir de les entendre se chamailler/chaparder la nourriture de leurs pareils, quel délice de ressentir dès l’aube leurs gazouillements à grands renforts orchestrés, quelle joie de les voir s’ébattre dans la mare -munie par précaution de rondins de bois salvateurs- et qu’ils partagent avec toute la gente ailée des alentours. Ce sont aussi des bains de poussières sèches -qui se trouvent sous l’appentis- qui font leur bonheur de chasse aux parasites en utilisant sans doute le formica du jardin présent au pied du grand mur et dont petits et grands moineaux s’imprègnent en commun !
Moineau domestique est son nom, sans doute est-ce une branche parallèle du moineau friquet plus sauvage, mais qu’il porte bien son nom car il est en grande partie inféodé à la présence de l’homme et des actions faites sur son milieu.Autrefois, le sympathique passereau se trouvait-le plus souvent- dans les environs des maisons qui majoritairement étaient construites en milieu rural/semi-urbain et qui constituaient aussi des petites exploitations avec d’autres animaux domestiques comme des poules et parfois une étable/abri d’un cheval et de quelques cochons.Les cultures agraires/potagères étaient généralisées et le milieu ne s’était pas encore trop minéralisé. C’est donc dans cet environnement là que cet oiseau trouvait les éléments nécessaires à son existence protégée des rigueurs naturelles, que ce soient celles des hivers rudes comme celles des prédateurs car il y avait trouvé une niche sécurisante pour son bien-être et son développement.
Je constate encore dans leurs comportements ces habitudes qu’ils ont pris de se déplacer d’un agglomérat de maison à un autre ou d’un jardinet à l’autre car ainsi-il me semble- ils peuvent s’assurer d’approvisionnement réguliers nécessaires et continus.J’en veux pour preuve, ces subdivisions de groupe de moineaux qui s’en vont quérir leur pitance dans les autres jardins du quartier, un groupe équivalent de + de 20 individus restant présent sur place,… sans doute pour s’assurer de la garde des provisions !
Pour encore mieux les fixer dans le quartier, voici une dernière action:
Les moineaux aiment les habitations conviviales/communes et à bas prix,...alors, en vue de la saison prochaine, voici un modèle de nichoir réalisé à partir de vieilles caisses à vin en bois. Cet habitat a été recouvert d'un mélange de ciment pour une meilleure résistance aux intempéries et aux rayonnements du soleil car il sera fixé sur un mur exposé plein sud...
En attendant les gazouillis prometteurs!